Ce qui signifie que l'efficacité ne vient plus strictement de moi, sujet d'initiative, concevant et voulant, construisant idéalement un plan, puis m'acharnant à le mettre en oeuvre, selon le bon vieux rapport théorie-pratique dont l'Europe n'a pas décollé ; mais qu'elle procède à même la situation si je sais y diagnostiquer le potentiel en ma faveur, à titre de facteurs porteurs, puis l'exploiter graduellement. La situation ne sera plus, dès lors, cette donnée rétive et résistante à quoi je dois imposer mon plan dressé d'avance, mais une mine dont j'explorerai les filons, un champ de ressources dont je suivrai les sillons tel un réseau d'opportunités diverses sur lesquelles j'apprends à "surfer"
- Ce qui signifie que l'efficacité ne vient plus strictement de moi, sujet d'initiative, concevant et voulant, construisant idéalement un plan, puis m'acharnant à le mettre en oeuvre, selon le bon vieux rapport théorie-pratique dont l'Europe n'a pas décollé ; mais qu'elle procède à même la situation si je sais y diagnostiquer le potentiel en ma faveur, à titre de facteurs porteurs, puis l'exploiter graduellement. La situation ne sera plus, dès lors, cette donnée rétive et résistante à quoi je dois imposer mon plan dressé d'avance, mais une mine dont j'explorerai les filons, un champ de ressources dont je suivrai les sillons tel un réseau d'opportunités diverses sur lesquelles j'apprends à "surfer" (1) Traiter
L'art du surf
- L'art du surf (1) Traiter
L'absence de but
- L'absence de but (12) Traiter
L'efficacité
- L'efficacité (1) Traiter
L'initiative
- L'initiative (1) Traiter
Le commencement
- Le commencement (26) Traiter
L'Europe
- L'Europe (5) Traiter
La situation
- La situation (2) Traiter
Le "paysage" n'est pas pour nous un décor - par exemple une montagne, un arbre ou une vache -, mais cette tentative d'élargir notre propre champ perceptif pour comprendre ce qui est à l'oeuvre dans les différents processus concrets. Le paysage est la possibilité de penser, de percevoir et d'agir, depuis une focale plus concrère, plus réelle, qui ne soit pas perdue dans le zoom de la vie individuelle, ni non plus dans les grandes, abstraites et inabordables considérations trop générales qui n'arrivent pas à devenir monde.
- Le "paysage" n'est pas pour nous un décor - par exemple une montagne, un arbre ou une vache -, mais cette tentative d'élargir notre propre champ perceptif pour comprendre ce qui est à l'oeuvre dans les différents processus concrets. Le paysage est la possibilité de penser, de percevoir et d'agir, depuis une focale plus concrère, plus réelle, qui ne soit pas perdue dans le zoom de la vie individuelle, ni non plus dans les grandes, abstraites et inabordables considérations trop générales qui n'arrivent pas à devenir monde. (1) Traiter
Le paysage
- Le paysage (17) Traiter
Comment agir, comment les hommes peuvent-ils trouver ou construire des voies qui leur permettent de sortir du pur pâtir, du pur spectacle de leurs vies, pour aller vers un agir, une construction ?
- Comment agir, comment les hommes peuvent-ils trouver ou construire des voies qui leur permettent de sortir du pur pâtir, du pur spectacle de leurs vies, pour aller vers un agir, une construction ? (1) Traiter
L'action
- L'action (53) Traiter
Quand le paysage cesse d'être décor, nous cessons d'être des feuilles dans la tempête
- Quand le paysage cesse d'être décor, nous cessons d'être des feuilles dans la tempête (1) Traiter
Comment sortir de la tristesse de nos sociétés ?
- Comment sortir de la tristesse de nos sociétés ? (6) Traiter
La tristesse
- La tristesse (15) Traiter
Etre postmoderne
- Etre postmoderne (33) Traiter
Penser depuis le paysage nous permet de nous placer dans des dimensions impersonnelles non piégées par l'immédiat du vécu des individus
- Penser depuis le paysage nous permet de nous placer dans des dimensions impersonnelles non piégées par l'immédiat du vécu des individus (1) Traiter
Dans le paysage, nous trouvons le noyau rationnel à partir duquel l'homme peut tenter de penser, comprendre et agir dans la vie. Le point de vue du paysage nous sort de l'impuissance et du pâtir propre à notre époque obscure. Il est cet "universel concret" qui nous permet, pour paraphraser un slogan bien connu, d'"agir local et penser local". En effet, s'éloigner du local, et donc de nos paysages, n'est pas le geste qui nous permettrait d'accéder à une vision plus large, plus universelle. Bien aucontraire, c'est là que se trouve le dérapage vers l'abstraction. Car le seul "accès" à l'universel est celui qui nous est donné dans chaque paysage, celui qui est niché dans chaque situation, comme un universel concret.
- Dans le paysage, nous trouvons le noyau rationnel à partir duquel l'homme peut tenter de penser, comprendre et agir dans la vie. Le point de vue du paysage nous sort de l'impuissance et du pâtir propre à notre époque obscure. Il est cet "universel concret" qui nous permet, pour paraphraser un slogan bien connu, d'"agir local et penser local". En effet, s'éloigner du local, et donc de nos paysages, n'est pas le geste qui nous permettrait d'accéder à une vision plus large, plus universelle. Bien aucontraire, c'est là que se trouve le dérapage vers l'abstraction. Car le seul "accès" à l'universel est celui qui nous est donné dans chaque paysage, celui qui est niché dans chaque situation, comme un universel concret. (1) Traiter
Il s'agit, dans l'engagement, de renouer tout simplement avec la vie en tant que processus. Il faut donc penser nos engagements et nos pratiques en terme de réconciliation avec le devenir, et non pas en tant que promesses d'avenir. Cela implique de renoncer à chercher une "solution" à la vie. S'engager, ce n'est pas s'efforcer de résoudre les choses une fois pour toute, mais soutenir et développer la tension intérieure à la vie.
- Il s'agit, dans l'engagement, de renouer tout simplement avec la vie en tant que processus. Il faut donc penser nos engagements et nos pratiques en terme de réconciliation avec le devenir, et non pas en tant que promesses d'avenir. Cela implique de renoncer à chercher une "solution" à la vie. S'engager, ce n'est pas s'efforcer de résoudre les choses une fois pour toute, mais soutenir et développer la tension intérieure à la vie. (1) Traiter
L'engagement.
- L'engagement. (1) Traiter
L'idéologie de la solution
- L'idéologie de la solution (7) Traiter
Théorie de la solution
- Théorie de la solution (15) Traiter
D'après le mythe du progrès, l'homme devait être son propre messie : il devait accomplir la promesse qu'il s'était faite à lui-même d'arriver à une maîtrise totale du réel. Et la politique, bien plus que les sciences ou les arts, apparaissait comme la voie d'accomplissement cardinale de cette promesse.
- D'après le mythe du progrès, l'homme devait être son propre messie : il devait accomplir la promesse qu'il s'était faite à lui-même d'arriver à une maîtrise totale du réel. Et la politique, bien plus que les sciences ou les arts, apparaissait comme la voie d'accomplissement cardinale de cette promesse. (1) Traiter
Le progrès
- Le progrès (5) Traiter
Développer les connaissances veut alors dire pour nous développer l'être même, la puissance des situations et des paysages. La connaissance est ainsi liée étroitement à l'expérience. Et la question devient : qu'est-ce que nous sommes capables, ou non, d'expérimenter ? Nous connaissons parce que nous expérimentons.
- Développer les connaissances veut alors dire pour nous développer l'être même, la puissance des situations et des paysages. La connaissance est ainsi liée étroitement à l'expérience. Et la question devient : qu'est-ce que nous sommes capables, ou non, d'expérimenter ? Nous connaissons parce que nous expérimentons. (1) Traiter
La connaissance
- La connaissance (14) Traiter
L'expérience
- L'expérience (4) Traiter
L'immédiat de la représentation sature nos voies perceptives, nous privant de toute autre source de connaissance. Comme on ne sait pas que connaître c'est expérimenter, l'immédiat finit par saturer tous les processus cognitifs. Entre une connaissance acquise par des voie svirtuelles, apparemment très riche, et une expérimentation concrète, on aura de plus en plus tendance à croire que c'est la première qui l'emporte en profondeur. Et c'est ainsi que l'abstraction prend la place du concret.
- L'immédiat de la représentation sature nos voies perceptives, nous privant de toute autre source de connaissance. Comme on ne sait pas que connaître c'est expérimenter, l'immédiat finit par saturer tous les processus cognitifs. Entre une connaissance acquise par des voie svirtuelles, apparemment très riche, et une expérimentation concrète, on aura de plus en plus tendance à croire que c'est la première qui l'emporte en profondeur. Et c'est ainsi que l'abstraction prend la place du concret. (1) Traiter
Tout se passe comme si, une fois établie la fiction de la séparation de l'homme d'avec son monde, son corps, son vécu, nous passions notre temps à nous demander comment faire pour vivre, connaître et agir "malgré" cette séparation
- Tout se passe comme si, une fois établie la fiction de la séparation de l'homme d'avec son monde, son corps, son vécu, nous passions notre temps à nous demander comment faire pour vivre, connaître et agir "malgré" cette séparation (1) Traiter
Le fiction moi séparé du monde
- Le fiction moi séparé du monde (1) Traiter
Une éducation et une culture centrées sur la méfiance envers les sens, et qui donnent une place privilégiée aux mécanismes de la conscience, finissent par produire aussi un refoulement de nos sensations, de nos connaissances (qui proviennent, nos pas de façon passive de nos sens, mais aussi de la réalité de notre corps, de notre propre vie), éblouis que nous sommes par les effets de la représentation symbolique
- Une éducation et une culture centrées sur la méfiance envers les sens, et qui donnent une place privilégiée aux mécanismes de la conscience, finissent par produire aussi un refoulement de nos sensations, de nos connaissances (qui proviennent, nos pas de façon passive de nos sens, mais aussi de la réalité de notre corps, de notre propre vie), éblouis que nous sommes par les effets de la représentation symbolique (1) Traiter
Les limites de la raison
- Les limites de la raison (63) Traiter
La conscience
- La conscience (16) Traiter
Les sens
- Les sens (1) Traiter
Pour reprendre une image de Heidegger, il existe une aube du déploiement de la pensée qui ne connaît pas encore le concept. Nous dirions plutôt : où elle n'a pas encore produit le concept. La pensée préexiste au concept, mais quand celui-ci émerge de la combinatoire symbolique, les instances préconceptuelles de la pensée ne disparaissent pas pour autant. Elles cohabitent. Le concept relève de l'émergence d'un niveau supérieur de l'être à travers lequel il se regarde et se pense lui-même. Il n'est en aucun cas la condition d'existence de l'être ni de ses différents modes unifiés - situations, paysages. Nous nous situons donc dans une perspective très éloignée de ceux qui croient qu'il n'existerait qu'une distribution dichotomique entre un magma informe, d'une part, et les concepts pour lui donner existence, de l'autre.
- Pour reprendre une image de Heidegger, il existe une aube du déploiement de la pensée qui ne connaît pas encore le concept. Nous dirions plutôt : où elle n'a pas encore produit le concept. La pensée préexiste au concept, mais quand celui-ci émerge de la combinatoire symbolique, les instances préconceptuelles de la pensée ne disparaissent pas pour autant. Elles cohabitent. Le concept relève de l'émergence d'un niveau supérieur de l'être à travers lequel il se regarde et se pense lui-même. Il n'est en aucun cas la condition d'existence de l'être ni de ses différents modes unifiés - situations, paysages. Nous nous situons donc dans une perspective très éloignée de ceux qui croient qu'il n'existerait qu'une distribution dichotomique entre un magma informe, d'une part, et les concepts pour lui donner existence, de l'autre. (1) Traiter
Avant le concept
- Avant le concept (1) Traiter
Le concept
- Le concept (1) Traiter
La philosophie
- La philosophie (6) Traiter
Nous nous heurtons là à une vériabel lmite de notre temps, à savoir notre difficulté à connaître sans la promesse que cette connaissance nous donnera la maîtrise des objets connus. A quoi bon connaître, si c'est là un simple "gai savoir" ?
- Nous nous heurtons là à une vériabel lmite de notre temps, à savoir notre difficulté à connaître sans la promesse que cette connaissance nous donnera la maîtrise des objets connus. A quoi bon connaître, si c'est là un simple "gai savoir" ? (1) Traiter
Presque personne ne connaît l'utilité de l'inutile
- Presque personne ne connaît l'utilité de l'inutile (1) Traiter
L'utilité de l'inutile
- L'utilité de l'inutile (3) Traiter
Les savoirs "inutiles" sont fondamentaux pour l'existence mê me des humains. Est inutile l'amour, sont inutiles la pensée, la recherche, le rocher que pousse Sisyphe, l'Ithaque où Ulysse n'arrivera peut-être jamais. Bref, l'étoffe même du phénomène humain entre à 90% dans la catégorie "inutilité"
- Les savoirs "inutiles" sont fondamentaux pour l'existence mê me des humains. Est inutile l'amour, sont inutiles la pensée, la recherche, le rocher que pousse Sisyphe, l'Ithaque où Ulysse n'arrivera peut-être jamais. Bref, l'étoffe même du phénomène humain entre à 90% dans la catégorie "inutilité" (1) Traiter
L'utilitarisme, justification du pouvoir néolibéral actuel et de l'économisme comme seule lecture possible de la société, constitue très clairement un barrage qui empêche le déploiement de l'être. De ce point de vue, il y a bien une destruction de l'être à travers celle de ses modes d'existence.
- L'utilitarisme, justification du pouvoir néolibéral actuel et de l'économisme comme seule lecture possible de la société, constitue très clairement un barrage qui empêche le déploiement de l'être. De ce point de vue, il y a bien une destruction de l'être à travers celle de ses modes d'existence. (1) Traiter
L'utilitarisme
- L'utilitarisme (7) Traiter
Le néo-libéralisme
- Le néo-libéralisme (1) Traiter
Le capitalisme
- Le capitalisme (8) Traiter
L'économisme
- L'économisme (1) Traiter
Il est toujours possible d'introduire dans une société des pratiques minoritaires autogestionnaires, comme forme de résistance et de création
- Il est toujours possible d'introduire dans une société des pratiques minoritaires autogestionnaires, comme forme de résistance et de création (1) Traiter
La résistance
- La résistance (1) Traiter
Nous ne pouvons prétendre à une maîtrise volontariste du monde
- Nous ne pouvons prétendre à une maîtrise volontariste du monde (1) Traiter
Une critique du rôle central de la conscience, ainsi que du désir de maîtrise qui l'accompagne
- Une critique du rôle central de la conscience, ainsi que du désir de maîtrise qui l'accompagne (1) Traiter
Le déploiement des possibles endormis susceptibles de crée de nouvelles solidarités, de nouvelles dimensions de vie. La philosophie de l'organisme n'est pas une critique de la conscience depuis la position d'un déterminisme vitaliste, mais depuis des possibilités réelles qui la débordent largement, et avec lesquelles il s'agit de savoir renouer.
- Le déploiement des possibles endormis susceptibles de crée de nouvelles solidarités, de nouvelles dimensions de vie. La philosophie de l'organisme n'est pas une critique de la conscience depuis la position d'un déterminisme vitaliste, mais depuis des possibilités réelles qui la débordent largement, et avec lesquelles il s'agit de savoir renouer. (1) Traiter
La philosophie de l'organisme (Miguel Benasayag)
- La philosophie de l'organisme (Miguel Benasayag) (1) Traiter
Soit on accepte l'impuissance avec regret, en épousant la figure de la belle âme et de la conscience malheureuse, soit on décide d'investir toute son énergie dans sa vie personnelle, perçue comme une entreprise
- Soit on accepte l'impuissance avec regret, en épousant la figure de la belle âme et de la conscience malheureuse, soit on décide d'investir toute son énergie dans sa vie personnelle, perçue comme une entreprise (1) Traiter
Augmenter notre capacité d'agir par l'approfondissement de la connaissance des dispositifs réels à l'oeuvre dans chaque paysage.
- Augmenter notre capacité d'agir par l'approfondissement de la connaissance des dispositifs réels à l'oeuvre dans chaque paysage. (1) Traiter
Notre réalité est un ensemble beaucoup plus large que celui du vrai
- Notre réalité est un ensemble beaucoup plus large que celui du vrai (2) Traiter
La vérité
- La vérité (10) Traiter
La conscience éblouit et finit par saturer les autres voies de connaissance et d'information qui proviennent du paysage et de l'organisme même. Etre trop centré sur l'activité de la conscience, c'est être très limité dans sa capacité d'agir et de connaître, au sens d'une connaissance qui s'enracine dans la perception. Le problème de la conscience est donc celui de la croyance que nos cultures lui vouent en tant que centre de nos êtres et garante de la pensée.
- La conscience éblouit et finit par saturer les autres voies de connaissance et d'information qui proviennent du paysage et de l'organisme même. Etre trop centré sur l'activité de la conscience, c'est être très limité dans sa capacité d'agir et de connaître, au sens d'une connaissance qui s'enracine dans la perception. Le problème de la conscience est donc celui de la croyance que nos cultures lui vouent en tant que centre de nos êtres et garante de la pensée. (1) Traiter
La non-pensée
- La non-pensée (5) Traiter
L'autre de la conscience n'est donc pas une instance irrationnelle quelconque, mais une expérience perceptive plus large, plus liée aux pratiques qu'à l'abstraction.
- L'autre de la conscience n'est donc pas une instance irrationnelle quelconque, mais une expérience perceptive plus large, plus liée aux pratiques qu'à l'abstraction. (1) Traiter
L'abstraction
- L'abstraction (4) Traiter
Le besoin de replacer les mécanismes conscients à leur véritable place. Quand je suis en train d'étudier, de jouer de la musique, de faire du sport, je peux être "conscients" de mes actes, mais dans tous les cas, ce ne sont pas là des activités qui dépendent, ou encore moins, surgissent de la conscience.
- Le besoin de replacer les mécanismes conscients à leur véritable place. Quand je suis en train d'étudier, de jouer de la musique, de faire du sport, je peux être "conscients" de mes actes, mais dans tous les cas, ce ne sont pas là des activités qui dépendent, ou encore moins, surgissent de la conscience. (1) Traiter
Les effets et activités de la conscience sont tout à fait lacunaire et discontinus, et le processus de pensée ne ressemble en rien à une sorte de longue phrase qui se déroulerait dans la tête de celui qui pense. Nous pensons et gaissons, au quotidien, dans ce mélange permanent qui saute d'un registre à l'autre, de la conscience vers des combinatoires autonomes (jouer de la musique, etc.). Par exemple, de la pensée consciente d'un problème, nous sautons vers des images non linguistiquement traduisibles, et, souvent, nous obtenons la solution de façon non exprimable : nous trouvons, et ce n'est qu'ensuite que nous devons faire le travail de formalisation de la trouvaille. C'est donc par une vue de l'esprit que l'on finit par croire que nous ne pouvons pas agir en dehors et au-delà des représentations conscientes, car la réalité des processus des organismes humains est très éloignée de ce récit.
- Les effets et activités de la conscience sont tout à fait lacunaire et discontinus, et le processus de pensée ne ressemble en rien à une sorte de longue phrase qui se déroulerait dans la tête de celui qui pense. Nous pensons et gaissons, au quotidien, dans ce mélange permanent qui saute d'un registre à l'autre, de la conscience vers des combinatoires autonomes (jouer de la musique, etc.). Par exemple, de la pensée consciente d'un problème, nous sautons vers des images non linguistiquement traduisibles, et, souvent, nous obtenons la solution de façon non exprimable : nous trouvons, et ce n'est qu'ensuite que nous devons faire le travail de formalisation de la trouvaille. C'est donc par une vue de l'esprit que l'on finit par croire que nous ne pouvons pas agir en dehors et au-delà des représentations conscientes, car la réalité des processus des organismes humains est très éloignée de ce récit. (1) Traiter
Jean Petitot-Cocorda : "Le vitalisme s'appuie sur l'ensemble impressionnanat des faits de régulation et de finalité qui couvrent la presque totalité des activités vitales."
- Jean Petitot-Cocorda : "Le vitalisme s'appuie sur l'ensemble impressionnanat des faits de régulation et de finalité qui couvrent la presque totalité des activités vitales." (1) Traiter
Les humains peuvent démultiplier de façon importante leur potentiel d'aperception grâce à leur composition, leur agencement, avec des onjets techniques. En s'ageançant avec l'acticité humaine, l'objet technique crée de nouvelles dimensions
- Les humains peuvent démultiplier de façon importante leur potentiel d'aperception grâce à leur composition, leur agencement, avec des onjets techniques. En s'ageançant avec l'acticité humaine, l'objet technique crée de nouvelles dimensions (1) Traiter
La technique
- La technique (27) Traiter
La dynamique sociale fonctionne à coups d'étiquettes et de classifications : nous nommons, et de fait percevons, ce qu'une véritable normalisation du regard nous "permet" de voir socialement.
- La dynamique sociale fonctionne à coups d'étiquettes et de classifications : nous nommons, et de fait percevons, ce qu'une véritable normalisation du regard nous "permet" de voir socialement. (1) Traiter
La promesse que l'homme s'était faite à lui-même d'exister en dehors et au dessus de toute détermination s'est révélée n'être qu'une chimère - et une chimère à maints égards très dangereuse
- La promesse que l'homme s'était faite à lui-même d'exister en dehors et au dessus de toute détermination s'est révélée n'être qu'une chimère - et une chimère à maints égards très dangereuse (1) Traiter
Le déterminisme
- Le déterminisme (6) Traiter
Pour comprendre l'agir, il faut le concevoir sous le mode de mécanismes d'émergences issus d'interactions multiples dans le soubassement.
- Pour comprendre l'agir, il faut le concevoir sous le mode de mécanismes d'émergences issus d'interactions multiples dans le soubassement. (1) Traiter
On n'arrête pas de trouver des possibilités techniques qui n'étaient pas envisagées dans la recherche initiale et qui produisent à leur tour des normes sociales. Quelque chose "prend la tangente", et les hommes se trouvent piégés par les techniques qu'ils ont créées.
- On n'arrête pas de trouver des possibilités techniques qui n'étaient pas envisagées dans la recherche initiale et qui produisent à leur tour des normes sociales. Quelque chose "prend la tangente", et les hommes se trouvent piégés par les techniques qu'ils ont créées. (1) Traiter
La déconstruction des vouloirs aliénés qui nous enchaînent
- La déconstruction des vouloirs aliénés qui nous enchaînent (1) Traiter
L'aliénation
- L'aliénation (1) Traiter
Qu'est-ce que le paysage désire à travers moi ? Qu'est-ce que les différentes situations désirent à travers moi ?
- Qu'est-ce que le paysage désire à travers moi ? Qu'est-ce que les différentes situations désirent à travers moi ? (1) Traiter
Plus nous abandonnons notre point de vue individuel pour adopter celui du paysage, moins nous sommes piégés dans le vouloir de l'individu.
- Plus nous abandonnons notre point de vue individuel pour adopter celui du paysage, moins nous sommes piégés dans le vouloir de l'individu. (1) Traiter
Les désirs (plutôt que la volonté) fonctionnent sur un questionnement au sujet des situations concrètes. Le désir s'ouvre sur des possibilités infinies.
- Les désirs (plutôt que la volonté) fonctionnent sur un questionnement au sujet des situations concrètes. Le désir s'ouvre sur des possibilités infinies. (1) Traiter
Le désir
- Le désir (9) Traiter
Suivant les idées de Spinoza, ce n'est pas nous qui avons des idées, des impulsions ou tendances, ce sont plutôt les idées et les tropismes qui nous traversent, qui existent à travers nous.
- Suivant les idées de Spinoza, ce n'est pas nous qui avons des idées, des impulsions ou tendances, ce sont plutôt les idées et les tropismes qui nous traversent, qui existent à travers nous. (1) Traiter
Il s'agit finalement d'aller vers une sorte de pacification, d'accepter, presque avec soulagement, les déterminations qui nous constituent. Les déterminations ne sont pas des contraintes mais des liens qui nous unissent aux paysages. Et c'est bien la connaissance des déterminations qui libère de nouveaux possibles, de nouveaux agirs. La vie, ainsi, n'est pas cette tristesse permanente dans laquelle chaque humain se déchire et déchire son environnement, en tentant de nier sa condition d'être comme un pli du paysage. Bien au contraire, c'est avec le paysage que nous pouvons répondre aux appels qui lui font écho dans notre intérieur.
- Il s'agit finalement d'aller vers une sorte de pacification, d'accepter, presque avec soulagement, les déterminations qui nous constituent. Les déterminations ne sont pas des contraintes mais des liens qui nous unissent aux paysages. Et c'est bien la connaissance des déterminations qui libère de nouveaux possibles, de nouveaux agirs. La vie, ainsi, n'est pas cette tristesse permanente dans laquelle chaque humain se déchire et déchire son environnement, en tentant de nier sa condition d'être comme un pli du paysage. Bien au contraire, c'est avec le paysage que nous pouvons répondre aux appels qui lui font écho dans notre intérieur. (1) Traiter
Le faisceau de déterminations dont nous sommes l'émergeance
- Le faisceau de déterminations dont nous sommes l'émergeance (1) Traiter
Dans le sens dominant que lui a donné la culture occidentale, penser équivaut à trouver des solutions à des problèmes ; sinon l'on serait dans une position dilettante. L'homme moderne est un homme qui résout des problèmes et qui pense l'ensemble de sa vie et l'histoire sociale en termes de solutions.
- Dans le sens dominant que lui a donné la culture occidentale, penser équivaut à trouver des solutions à des problèmes ; sinon l'on serait dans une position dilettante. L'homme moderne est un homme qui résout des problèmes et qui pense l'ensemble de sa vie et l'histoire sociale en termes de solutions. (1) Traiter
Le problème central de notre société, décliné sous des formes très différentes, réside dans notre incapacité à libérer les processus de la vie, enfermés dans des étiquetages beaucoup trop rigides. Il réside dans le nécessaire abandon de la solution : la seule solution possible est... d'accepter l'absence de toute solution définitive.
- Le problème central de notre société, décliné sous des formes très différentes, réside dans notre incapacité à libérer les processus de la vie, enfermés dans des étiquetages beaucoup trop rigides. Il réside dans le nécessaire abandon de la solution : la seule solution possible est... d'accepter l'absence de toute solution définitive. (1) Traiter
La pensée en termes de solution produit une véritable idéologie. Nos sociétés proposent une série d'images identificatoires du bonheur. Cette série très restreinte prétend être la solution à une myriade de problèmes non finis, que nous pouvons rencontrer au cours de notre vie.
- La pensée en termes de solution produit une véritable idéologie. Nos sociétés proposent une série d'images identificatoires du bonheur. Cette série très restreinte prétend être la solution à une myriade de problèmes non finis, que nous pouvons rencontrer au cours de notre vie. (1) Traiter
On constate la tendance vers une uniformisation des images identificatoires du bonheur (nous regardons tous les mêmes images de télévision)
- On constate la tendance vers une uniformisation des images identificatoires du bonheur (nous regardons tous les mêmes images de télévision) (1) Traiter
C'est là une des apparences phénoménales du mécanisme sous-jacent de la pensée de la solution : la dénégation des processus réels de la vie, agencés et compréhensibles seulement dans les situations et paysages que nous habitons. La solution va imposer un but abstrait qui tendra à donner une lecture unidimensionnelle de ces multiples réels.
- C'est là une des apparences phénoménales du mécanisme sous-jacent de la pensée de la solution : la dénégation des processus réels de la vie, agencés et compréhensibles seulement dans les situations et paysages que nous habitons. La solution va imposer un but abstrait qui tendra à donner une lecture unidimensionnelle de ces multiples réels. (1) Traiter
L'existence, alors, ne serait concevable que comme cette tendance à persévérer dans les processus qui la constituent... Notre question est alors : comment pouvons-nous adapter nos pratiques et nos théories aux agencements réels des processus qui nous fondent ?
- L'existence, alors, ne serait concevable que comme cette tendance à persévérer dans les processus qui la constituent... Notre question est alors : comment pouvons-nous adapter nos pratiques et nos théories aux agencements réels des processus qui nous fondent ? (1) Traiter
Le "devenir sans avenir" peut être l'une des formules illustrant cette possibilité pour tout un chacun de renouer avec les processus qui l'enracinent dans une époque, dans un paysage.
- Le "devenir sans avenir" peut être l'une des formules illustrant cette possibilité pour tout un chacun de renouer avec les processus qui l'enracinent dans une époque, dans un paysage. (1) Traiter
C'est lorsque nous prenons le pli pour un tout autonome, coupé du paysage, que nous commençons à penser en terme d'avenir (que m'est-il promis à moi ?) et que cette croyance nous sépare de notre existence réelle.
- C'est lorsque nous prenons le pli pour un tout autonome, coupé du paysage, que nous commençons à penser en terme d'avenir (que m'est-il promis à moi ?) et que cette croyance nous sépare de notre existence réelle. (1) Traiter
Guérir de l'ego
- Guérir de l'ego (12) Traiter
Le devenir sans avenir, si nous l'assumons, nous situe dans un mode d'existence où l'éphémère est la loi
- Le devenir sans avenir, si nous l'assumons, nous situe dans un mode d'existence où l'éphémère est la loi (1) Traiter
L'éphémère
- L'éphémère (1) Traiter
Le devenir
- Le devenir (1) Traiter
Toute recherche du non-éphémère, tout forçage de ce qui, parce qu'irréversible, renvoie à une éternité hors du temps place au centre de son dispositif le contraire de ce qu'il désirait au départ
- Toute recherche du non-éphémère, tout forçage de ce qui, parce qu'irréversible, renvoie à une éternité hors du temps place au centre de son dispositif le contraire de ce qu'il désirait au départ (1) Traiter
Le problème principal de notre époque réside dans cette incapacité, tournant le dos à la vie, d'entrer en amitié sincère avec ce qui est éphémère. On considère comme superflu ou dilettante tout agir qui déploie la multiplicité des possibles, qui se donne comme onjectif de désenclaver les processus des impasses où notre époque les a conduits. Nous n'avons pourtant pas d'autres solutions à trouver que celles qui, sans rien promettre à personne, nous réengage dans des processus de vie et d'existence : croire un peu moins à nous-mêmes, à nos identités sclérosées, élargir notre champ d'aperception du monde et de nous-mêmes, comprendre que ce qui arrive, ça nous arrive, repousser les limites de la séparation sur laquelle se fonde notre société... Penser et agir en termes de paysage n'apporte nulle solution, mais de acquis fondamentaux, qui nous réengagent du côté de la vie.
- Le problème principal de notre époque réside dans cette incapacité, tournant le dos à la vie, d'entrer en amitié sincère avec ce qui est éphémère. On considère comme superflu ou dilettante tout agir qui déploie la multiplicité des possibles, qui se donne comme onjectif de désenclaver les processus des impasses où notre époque les a conduits. Nous n'avons pourtant pas d'autres solutions à trouver que celles qui, sans rien promettre à personne, nous réengage dans des processus de vie et d'existence : croire un peu moins à nous-mêmes, à nos identités sclérosées, élargir notre champ d'aperception du monde et de nous-mêmes, comprendre que ce qui arrive, ça nous arrive, repousser les limites de la séparation sur laquelle se fonde notre société... Penser et agir en termes de paysage n'apporte nulle solution, mais de acquis fondamentaux, qui nous réengagent du côté de la vie. (1) Traiter
A la destruction qu'opère le modèle utilitariste mondialisé, seule s'oppose la vie sous toutes ses formes... Dans chaque lutte, dans chaque résistance, ce qui s'exprime est la vie, tout projet, tout cheminement d'émancipation étant ontologiquement et éthiquement juste parce qu'il déploie la puissance et la joie dans des modes singuliers.
- A la destruction qu'opère le modèle utilitariste mondialisé, seule s'oppose la vie sous toutes ses formes... Dans chaque lutte, dans chaque résistance, ce qui s'exprime est la vie, tout projet, tout cheminement d'émancipation étant ontologiquement et éthiquement juste parce qu'il déploie la puissance et la joie dans des modes singuliers. (1) Traiter
Voilà le coeur et le sens même de l'engagement : assumer, dans chaque situation éphémère, ce qui va du côté du déploiement de la puissance, de la joie, du partage, dans par et pour chaque situation
- Voilà le coeur et le sens même de l'engagement : assumer, dans chaque situation éphémère, ce qui va du côté du déploiement de la puissance, de la joie, du partage, dans par et pour chaque situation (1) Traiter
Connaître la nécessité du paysage, c'est comprendre des processus dans lesquels je suis inclus, comprendre quelsue chose de ce par quoi je suis traversé, et, en définitive m'oublier en tant que fausse unité. Les hommes ne sont que les plis du paysage, et il faut voir les nécessités du paysage comme pure intériorité, non pas comme quelque chose qu'on trouverait en regardant loin au dehors.
- Connaître la nécessité du paysage, c'est comprendre des processus dans lesquels je suis inclus, comprendre quelsue chose de ce par quoi je suis traversé, et, en définitive m'oublier en tant que fausse unité. Les hommes ne sont que les plis du paysage, et il faut voir les nécessités du paysage comme pure intériorité, non pas comme quelque chose qu'on trouverait en regardant loin au dehors. (1) Traiter
Plus je pense par et pour la partie congrue, c'est à dire moi en tant qu'individu, moins j'existe. Il est paradoxal qu'on en soit arrivé à identifier le point de liberté maximal à ce mécanisme : l'ensemble très vaste, voire infini par ses liens, qu'est chaque être humain a été réduit au sous-ensemble aliéné de son identité individuelle. Il ne s'agit donc jamais de libérer l'individu du pouvoir, mais de nous libérer nous-mêmes du pouvoir de l'individu.
- Plus je pense par et pour la partie congrue, c'est à dire moi en tant qu'individu, moins j'existe. Il est paradoxal qu'on en soit arrivé à identifier le point de liberté maximal à ce mécanisme : l'ensemble très vaste, voire infini par ses liens, qu'est chaque être humain a été réduit au sous-ensemble aliéné de son identité individuelle. Il ne s'agit donc jamais de libérer l'individu du pouvoir, mais de nous libérer nous-mêmes du pouvoir de l'individu. (1) Traiter
L'individualisme
- L'individualisme (5) Traiter
Le but n'est jamais représenté à notre conscience de manière complète avant le mouvement ; et au fur et à mesure que nous corrigeons notre mouvement en fonction des situations, nous découvrons quelle était effectivement l'intention de notre action. Nous ne pouvons donc penser objectivement en terme de solution.
- Le but n'est jamais représenté à notre conscience de manière complète avant le mouvement ; et au fur et à mesure que nous corrigeons notre mouvement en fonction des situations, nous découvrons quelle était effectivement l'intention de notre action. Nous ne pouvons donc penser objectivement en terme de solution. (1) Traiter
Dans nos sociétés, nous somme toujours en train de sacrifier des pans entiers de l'existence au nom d'une solution, parce que nous interprêtons le tout au nom d'une problématique unidimensionnelle utilitariste, en nous condamnant à une séparation des processus qui nous constituent, ce qui nous conduit à l'impuissance.
- Dans nos sociétés, nous somme toujours en train de sacrifier des pans entiers de l'existence au nom d'une solution, parce que nous interprêtons le tout au nom d'une problématique unidimensionnelle utilitariste, en nous condamnant à une séparation des processus qui nous constituent, ce qui nous conduit à l'impuissance. (1) Traiter
Le moi n'est pas simplement haïssable. Il est l'ennemi qui détruit tout , parce qu'il a commencé par nous détruire.
- Le moi n'est pas simplement haïssable. Il est l'ennemi qui détruit tout , parce qu'il a commencé par nous détruire. (1) Traiter
Le moi
- Le moi (3) Traiter
Un mode d'éprouver la joie de notre être en tant qu'être lié... Et, à ce moment là, nous savons que l'heure est arrivée de dire à notre petit soi frelaté, aliéné et stupide de se pousser, s'agissant maintenant, tout bêtement, de la vie.
- Un mode d'éprouver la joie de notre être en tant qu'être lié... Et, à ce moment là, nous savons que l'heure est arrivée de dire à notre petit soi frelaté, aliéné et stupide de se pousser, s'agissant maintenant, tout bêtement, de la vie. (1) Traiter
Il est vrai que tiraillés par notre envie de perdurer dans notre soi, nous avons souvent du mal à nous laisser vivre, dans le sens plus profond du mot, c'est à dire déployer les multiplicités qui peuvent mettre en danger notre identité. Voilà pourquoi cete joie dont nous parlons existe qouvent chez nous sous la forme paradoxale d'une joie mélancolique : mélancolie du passeur, du voyageur, qui éprouve qu'il n'est jamais autant lui-même qu'au moment où il s'oublie, jusqu'au point de se mettre en danger.
- Il est vrai que tiraillés par notre envie de perdurer dans notre soi, nous avons souvent du mal à nous laisser vivre, dans le sens plus profond du mot, c'est à dire déployer les multiplicités qui peuvent mettre en danger notre identité. Voilà pourquoi cete joie dont nous parlons existe qouvent chez nous sous la forme paradoxale d'une joie mélancolique : mélancolie du passeur, du voyageur, qui éprouve qu'il n'est jamais autant lui-même qu'au moment où il s'oublie, jusqu'au point de se mettre en danger. (1) Traiter
Entrer en amitié avec le processus, voilà ce qu'il s'agit d'atteindre.
- Entrer en amitié avec le processus, voilà ce qu'il s'agit d'atteindre. (1) Traiter
Il s'agit, dans une joyeuse pratique de résistance et construction, d'assumer les processus de nos vies, au delà de la dichotomie disciplinaire espoir/désespoir.
- Il s'agit, dans une joyeuse pratique de résistance et construction, d'assumer les processus de nos vies, au delà de la dichotomie disciplinaire espoir/désespoir. (1) Traiter
L'espoir
- L'espoir (8) Traiter
Le désespoir
- Le désespoir (4) Traiter
Nous ne sommes pas une institution bancaire : on n'a pas le droit de nous demander si nos investissements seront ou non "rentables". C'est dans la lutte ekke-même, dans le chemin que l'objectif se déploie en permanence.
- Nous ne sommes pas une institution bancaire : on n'a pas le droit de nous demander si nos investissements seront ou non "rentables". C'est dans la lutte ekke-même, dans le chemin que l'objectif se déploie en permanence. (1) Traiter
Les prophètes du nihilisme, aujourd'hui recyclés dans leurs habits postmodernes, ont l'air tellement sérieux quand ils nous annoncent que nous nous sommes trompés, que tout "isme" est fascisme, que toute certitude est dangereuse, que tout est polysémique... Que consensus et molesse, associés au néolibéralisme et à la loi du marché, sont les nouveaux noms de l'éthique... C'est au nom du rien, du nihil, que ces nouveaux maîtres menseurs, au nom de la démocratie, justifient le néocolonialisme. C'est tellement chic le nihilisme ! Cela se marie si bien avec le sommelier et le dîner en ville qu'on ne peut éviter de se sentir très plouc chaque fois que l'on s'apprête à lutter pour la justice, qu'on éprouve la certitude d'une asymétrie radicale dans la situation qu'on vit. Il n'y a pas de vérité, pérorent les poules de luxe de salons, mais la bétise ayant ses limites, on doit comprendre qu'il y a là l'énoncé d'une vérité : le nihilisme et le relativisme culturel constituent la pire des ontologies sclérosées, la pire des métaphysiques.
- Les prophètes du nihilisme, aujourd'hui recyclés dans leurs habits postmodernes, ont l'air tellement sérieux quand ils nous annoncent que nous nous sommes trompés, que tout "isme" est fascisme, que toute certitude est dangereuse, que tout est polysémique... Que consensus et molesse, associés au néolibéralisme et à la loi du marché, sont les nouveaux noms de l'éthique... C'est au nom du rien, du nihil, que ces nouveaux maîtres menseurs, au nom de la démocratie, justifient le néocolonialisme. C'est tellement chic le nihilisme ! Cela se marie si bien avec le sommelier et le dîner en ville qu'on ne peut éviter de se sentir très plouc chaque fois que l'on s'apprête à lutter pour la justice, qu'on éprouve la certitude d'une asymétrie radicale dans la situation qu'on vit. Il n'y a pas de vérité, pérorent les poules de luxe de salons, mais la bétise ayant ses limites, on doit comprendre qu'il y a là l'énoncé d'une vérité : le nihilisme et le relativisme culturel constituent la pire des ontologies sclérosées, la pire des métaphysiques. (1) Traiter
Du nihilisme contemporain
- Du nihilisme contemporain (4) Traiter
L'époque
- L'époque (7) Traiter
L'opérateur d'agir : le paysage
- L'opérateur d'agir : le paysage (1) Traiter
L'époque et le point de vue du paysage impliquent quant à eux un rapport de fragilité avec le réel un rapport ni de dominé (sacré) ni de dominateur (homme)
- L'époque et le point de vue du paysage impliquent quant à eux un rapport de fragilité avec le réel un rapport ni de dominé (sacré) ni de dominateur (homme) (1) Traiter
La société de l'individu conçoit la question du lien comme relevant d'un extérieur optionnel aux individus
- La société de l'individu conçoit la question du lien comme relevant d'un extérieur optionnel aux individus (1) Traiter
Nous sommes en permanence happés par l'immédiat, par l'urgence, qui est à la fois un dispositif et une idéologie.
- Nous sommes en permanence happés par l'immédiat, par l'urgence, qui est à la fois un dispositif et une idéologie. (1) Traiter
L'urgence
- L'urgence (2) Traiter
Dégager une partie de notre puissance pour résister et créer, pour développer la vie.
- Dégager une partie de notre puissance pour résister et créer, pour développer la vie. (1) Traiter
Développer la vie
- Développer la vie (2) Traiter
En réalité, ce qui fonde l'humanisme et pose problème, c'est la séparation entre l'homme et ce qui n'est pas l'homme, son tout autre, ce sur quoi il a tous les droits, ce qu'il peut donc utiliser en vue de ses fins "humanistes". C'est ce qui explique pourquoi l'humanisme s'articule si bien avec l'utilitarisme et avec son "tout est possible", au nom de la toute puissance de l'être humain.
- En réalité, ce qui fonde l'humanisme et pose problème, c'est la séparation entre l'homme et ce qui n'est pas l'homme, son tout autre, ce sur quoi il a tous les droits, ce qu'il peut donc utiliser en vue de ses fins "humanistes". C'est ce qui explique pourquoi l'humanisme s'articule si bien avec l'utilitarisme et avec son "tout est possible", au nom de la toute puissance de l'être humain. (1) Traiter
L'humanisme
- L'humanisme (2) Traiter
La connaissance de nos situations, avec les dispositifs matériels qui les accompagnent, rend consubstantiels la connaissance et l'agir : assumer une situation, c'est travailler dans cette situation, sans chercher des principes qui finissent par nous détourner du réel. Le déploiement de la puissance d'une situation est ce qui, du paysage, fait appel en nous...
- La connaissance de nos situations, avec les dispositifs matériels qui les accompagnent, rend consubstantiels la connaissance et l'agir : assumer une situation, c'est travailler dans cette situation, sans chercher des principes qui finissent par nous détourner du réel. Le déploiement de la puissance d'une situation est ce qui, du paysage, fait appel en nous... (1) Traiter
Eprouver de nouveaux possibles
- Eprouver de nouveaux possibles (1) Traiter
La construction au Nord de forteresses fondées sur l'oppression du Sud
- La construction au Nord de forteresses fondées sur l'oppression du Sud (1) Traiter
La politique
- La politique (19) Traiter
La pensée de la politique et de la société a en effet très tôt pris la forme de la croyance en une voie royale : la prise du pouvoir central, clé magique préalable et nécessaire et nécessaire pour la résolution de tout problème. Ce faisant, les forces progressiste se sont condamné à un mode de traitement des problèmes piégé dans des questions d'intersubjectivité et de conflits d'intérêts. Elles ont confondu l'assomption des processus objectifs - sociaux, politiques, économiques, écologique, d'éducation, de santé etc, - avec une problématique simpliste, celle des moyens d'arriver au pouvoir.
- La pensée de la politique et de la société a en effet très tôt pris la forme de la croyance en une voie royale : la prise du pouvoir central, clé magique préalable et nécessaire et nécessaire pour la résolution de tout problème. Ce faisant, les forces progressiste se sont condamné à un mode de traitement des problèmes piégé dans des questions d'intersubjectivité et de conflits d'intérêts. Elles ont confondu l'assomption des processus objectifs - sociaux, politiques, économiques, écologique, d'éducation, de santé etc, - avec une problématique simpliste, celle des moyens d'arriver au pouvoir. (1) Traiter
Renouer avec nos paysages nous permettra peut-être de sortir du pur pâtir pour aller vers un agir concret et réel.
- Renouer avec nos paysages nous permettra peut-être de sortir du pur pâtir pour aller vers un agir concret et réel. (1) Traiter
L'objectif est le chemin lui-même
- L'objectif est le chemin lui-même (1) Traiter
Avoir un but
- Avoir un but (3) Traiter
Avoir un
- Avoir un (1) Traiter
Réaliser ses rêves
- Réaliser ses rêves (19) Traiter
La paix
- La paix (58) Traiter
Rester sauvage
- Rester sauvage (24) Traiter
Ce qui est merveilleux
- Ce qui est merveilleux (15) Traiter
Photographies de Claire Libaux
- Photographies de Claire Libaux (43) Traiter
La doctrine de la vacuité : les choses [...] sont vides d'être propre. La vacuité d'être propre des choses implique la vacuité de leur déroulement et de leur coproduction conditionnée. Tout changement, toute évolution et tout mouvement de l'apparaître et du disparaître des choses vides d'être propre ne peuvent être qu'eux-mêmes vides d'être propre. La vacuité, qui n'est ni l'être ni le ne-pas-être, ni à affirmer ni à nier dans son éternelle similitude à elle-même, n'est autre que la nature originelle de toutes choses, et toutes choses sont elles-mêmes de l'ordre de la non-naissance et de la non-disparition. Rien n'apparaît, rien ne disparaît, rien ne diminue, rien n'augmente fondamentalement.
- La doctrine de la vacuité : les choses [...] sont vides d'être propre. La vacuité d'être propre des choses implique la vacuité de leur déroulement et de leur coproduction conditionnée. Tout changement, toute évolution et tout mouvement de l'apparaître et du disparaître des choses vides d'être propre ne peuvent être qu'eux-mêmes vides d'être propre. La vacuité, qui n'est ni l'être ni le ne-pas-être, ni à affirmer ni à nier dans son éternelle similitude à elle-même, n'est autre que la nature originelle de toutes choses, et toutes choses sont elles-mêmes de l'ordre de la non-naissance et de la non-disparition. Rien n'apparaît, rien ne disparaît, rien ne diminue, rien n'augmente fondamentalement. (1) Traiter
La vacuité
- La vacuité (6) Traiter
La non-naissance et la non-disparition
- La non-naissance et la non-disparition (1) Traiter
L'interdépendance totale et infinie de toutes choses et leur interférence insondable, cela même s'il n'y a aucun rapport direct et apparent...
- L'interdépendance totale et infinie de toutes choses et leur interférence insondable, cela même s'il n'y a aucun rapport direct et apparent... (1) Traiter
Rien n'existe indépendamment des autres, aucun évènement ne se produit sans qu'il exerce la moindre influence sur le reste des choses
- Rien n'existe indépendamment des autres, aucun évènement ne se produit sans qu'il exerce la moindre influence sur le reste des choses (1) Traiter
L'interdépendance
- L'interdépendance (4) Traiter
La cause et l'effet
- La cause et l'effet (3) Traiter
Lorsque se produit un effet inattendu sans qu'il n'y ait de rapport apparent entre la cause et cet effet, les Japonais citent volontiers l'aphorisme populaire : "Si le vent souffle fort, le tonnelier se frotte les mains". Voici l'une des explications possibles de cet aphorisme : quand le vent souffle fort, un nuage de poussière se soulève. Comme le nuage de poussière rend malade l'oeil des hommes, le nombre des aveugles augmente? Comme les aveugles aiment jouer su shamisen, une sorte de banjo japonais à trois cordes, la demande du shamizen augmente. Comme la fabrication du shamizen nécessite de la peau de chat, peau à tendre sur la partie supérieure de la caisse de résonnance, on tue nombre de chats pour obtenir leur peau. Comme le nombre de chats diminue, celui des rats augmente. Comme ces rats rongent les tonneaux, la commande de nouveaux tonneaux afflue chez le tonnelier.
- Lorsque se produit un effet inattendu sans qu'il n'y ait de rapport apparent entre la cause et cet effet, les Japonais citent volontiers l'aphorisme populaire : "Si le vent souffle fort, le tonnelier se frotte les mains". Voici l'une des explications possibles de cet aphorisme : quand le vent souffle fort, un nuage de poussière se soulève. Comme le nuage de poussière rend malade l'oeil des hommes, le nombre des aveugles augmente? Comme les aveugles aiment jouer su shamisen, une sorte de banjo japonais à trois cordes, la demande du shamizen augmente. Comme la fabrication du shamizen nécessite de la peau de chat, peau à tendre sur la partie supérieure de la caisse de résonnance, on tue nombre de chats pour obtenir leur peau. Comme le nombre de chats diminue, celui des rats augmente. Comme ces rats rongent les tonneaux, la commande de nouveaux tonneaux afflue chez le tonnelier. (1) Traiter
Pour que mûrisse le fruit - de soi-même -, les fleurs ont besoin du soleil, de la pluie, de la terre et du vent. L'écloqion d'une seule fleur nous délivre ainsi l'un des points cardinaux de la doctrine de la vacuité : l'interdépendance et l'interférence de toutes choses en toutes choses.
- Pour que mûrisse le fruit - de soi-même -, les fleurs ont besoin du soleil, de la pluie, de la terre et du vent. L'écloqion d'une seule fleur nous délivre ainsi l'un des points cardinaux de la doctrine de la vacuité : l'interdépendance et l'interférence de toutes choses en toutes choses. (1) Traiter
Le printemps attire les fleurs et les fleurs attirent le printemps.
- Le printemps attire les fleurs et les fleurs attirent le printemps. (2) Traiter
"Mûrir de soi-même" n'est autre que le moment favorable où la fleur éclôt et porte le fruit
- "Mûrir de soi-même" n'est autre que le moment favorable où la fleur éclôt et porte le fruit (1) Traiter
Le moment favorable
- Le moment favorable (2) Traiter
Chacune des opérations de pensée est unique. Chacune d'elle est toujours de l'ordre de la non-naissance, elle est la totalité de la substance qui se manifeste totalement.
- Chacune des opérations de pensée est unique. Chacune d'elle est toujours de l'ordre de la non-naissance, elle est la totalité de la substance qui se manifeste totalement. (1) Traiter
La pensée
- La pensée (5) Traiter
"A suivre les liens du monde, on est sans entrave". La distinction de l'entrave et du sans-entrave provient justement de nos yeux discriminants qui ne savent voir le monde que du point de vue dualiste entre le moi et l'autre, le sujet et l'objet, contrairement à la fluidité du mouvement par laquelle les liens du monde suivent les liens du monde.
- "A suivre les liens du monde, on est sans entrave". La distinction de l'entrave et du sans-entrave provient justement de nos yeux discriminants qui ne savent voir le monde que du point de vue dualiste entre le moi et l'autre, le sujet et l'objet, contrairement à la fluidité du mouvement par laquelle les liens du monde suivent les liens du monde. (1) Traiter
Le sujet et l'objet
- Le sujet et l'objet (1) Traiter
Les liens du monde
- Les liens du monde (1) Traiter
La méditation assise, ce point nul de la "réflexion" centré sur le non-faire
- La méditation assise, ce point nul de la "réflexion" centré sur le non-faire (1) Traiter
Non-faire
- Non-faire (35) Traiter
La méditation
- La méditation (19) Traiter
Même s'il y a des centaines et des milliers de paroles à obtenir, on s'exprime en triturant le muet
- Même s'il y a des centaines et des milliers de paroles à obtenir, on s'exprime en triturant le muet (1) Traiter
Le silence
- Le silence (17) Traiter
Sortir de soi moyennant le kôan
- Sortir de soi moyennant le kôan (1) Traiter
Les kôans
- Les kôans (1) Traiter
Lorsqu'on observe la montagne en plein jour, celle-ci cache son secret profond au sein même de sa visibilité.
- Lorsqu'on observe la montagne en plein jour, celle-ci cache son secret profond au sein même de sa visibilité. (1) Traiter
L'invisible
- L'invisible (5) Traiter
Ce que disent les montagnes
- Ce que disent les montagnes (6) Traiter
Invisibilité du visible et visibilité de l'invisible
- Invisibilité du visible et visibilité de l'invisible (1) Traiter
L'oeil qui voit sans voir et qui entends ce qui n'est pas perceptible à nos oreilles de chair : la résonance de l'univers
- L'oeil qui voit sans voir et qui entends ce qui n'est pas perceptible à nos oreilles de chair : la résonance de l'univers (1) Traiter
Résonance
- Résonance (36) Traiter
Il faut étudier l'enseignement essentiel du nombre : "faire avec la multitude"
- Il faut étudier l'enseignement essentiel du nombre : "faire avec la multitude" (1) Traiter
La multitude
- La multitude (1) Traiter
L'infini
- L'infini (3) Traiter
Examinez et analysez le moment où il ne fait ni jour ni nuit
- Examinez et analysez le moment où il ne fait ni jour ni nuit (1) Traiter
La vie est la Totalité dynamique qui se présente
- La vie est la Totalité dynamique qui se présente (1) Traiter
Tous les existants doivent être structurés dès l'origine sous le mode du "comme" et il n'y aurait aucun existant hors de ce "comme"
- Tous les existants doivent être structurés dès l'origine sous le mode du "comme" et il n'y aurait aucun existant hors de ce "comme" (1) Traiter
L'analogie
- L'analogie (60) Traiter
La Totalité dynamique, qui reflète son image en elle-même, comme la lune au milieu de l'eau
- La Totalité dynamique, qui reflète son image en elle-même, comme la lune au milieu de l'eau (1) Traiter
Ne haïssez pas le ne-pas-dire. Le ne-pas-dire est la vraie tête et la vraie queue de la parole obtenue
- Ne haïssez pas le ne-pas-dire. Le ne-pas-dire est la vraie tête et la vraie queue de la parole obtenue (1) Traiter
Il faut étudier le muet et le connaître à fond par la pratique
- Il faut étudier le muet et le connaître à fond par la pratique (1) Traiter
Tant qu'elle ne sera pas exprimée par le langage sous forme adéquate, la pensée qu'on croit avoir dans le coeur et l'esprit ne serait qu'une chimère
- Tant qu'elle ne sera pas exprimée par le langage sous forme adéquate, la pensée qu'on croit avoir dans le coeur et l'esprit ne serait qu'une chimère (1) Traiter
Le langage
- Le langage (8) Traiter
Méditez à fond avec minutie le verbe "obtenir"
- Méditez à fond avec minutie le verbe "obtenir" (1) Traiter
Obtenir
- Obtenir (1) Traiter
Que c'est subtil et merveilleux ! Les choses s'interpénètrent les unes les autres sans s'interpénétrer
- Que c'est subtil et merveilleux ! Les choses s'interpénètrent les unes les autres sans s'interpénétrer (1) Traiter
L'interpénétration plénière de tous les sens
- L'interpénétration plénière de tous les sens (1) Traiter
Le sens
- Le sens (16) Traiter
Les sens se répondent les uns les autres
- Les sens se répondent les uns les autres (1) Traiter
La clé qui ouvre la porte de la connaissance, connaissance de la parole secrète, c'est à dire la connaissance du "secret sans voile", doit être l'Eveil à la résonance
- La clé qui ouvre la porte de la connaissance, connaissance de la parole secrète, c'est à dire la connaissance du "secret sans voile", doit être l'Eveil à la résonance (1) Traiter
Ce Présent n'est autre que le moment favorable tel quel
- Ce Présent n'est autre que le moment favorable tel quel (1) Traiter
Transpercer, voilà le secret !
- Transpercer, voilà le secret ! (1) Traiter
L'acquis du monde humain
- L'acquis du monde humain (1) Traiter
L'univers entier est sentiments et émotions des fleurs
- L'univers entier est sentiments et émotions des fleurs (1) Traiter
Les sentiments
- Les sentiments (2) Traiter
L'infinité inépuisable du passé, du présent et du futur
- L'infinité inépuisable du passé, du présent et du futur (1) Traiter
Triturer les études durant des millions et des milliards d'éons
- Triturer les études durant des millions et des milliards d'éons (1) Traiter
L'étude
- L'étude (9) Traiter
Lorsqu'on reste muet, sans être pour autant interdit, c'est la conscience karmique qui peut surgir tout d'un coup, atteignant sa cible
- Lorsqu'on reste muet, sans être pour autant interdit, c'est la conscience karmique qui peut surgir tout d'un coup, atteignant sa cible (1) Traiter
Le karma
- Le karma (10) Traiter
Chacun des existants doit être à la fois émetteur et auditeur du grondement du dragon, de ce son inorganique qui remonte depûis le fondement de tous les existants et de tout l'univers...
- Chacun des existants doit être à la fois émetteur et auditeur du grondement du dragon, de ce son inorganique qui remonte depûis le fondement de tous les existants et de tout l'univers... (1) Traiter
C'est à partir de la racine que les feuillages se développent, et voilà ceux qu'on appelle "éveillés et patriarches". La souche et les extrémités doivent toutes retourner à cet enseignement essentiel, et cela n'est autre que l'étude
- C'est à partir de la racine que les feuillages se développent, et voilà ceux qu'on appelle "éveillés et patriarches". La souche et les extrémités doivent toutes retourner à cet enseignement essentiel, et cela n'est autre que l'étude (1) Traiter
Le shôbôgenzô est lui-même conçu comme une immense parabole, parabole de la résonance
- Le shôbôgenzô est lui-même conçu comme une immense parabole, parabole de la résonance (1) Traiter
Muga muchû est une locution japonaise qui veut dire littéralement : "le non-moi au milieu du rêve". Il s'agit d'être absorbé, captivé et transporté dans le total oubli de soi par tout ce qui ravit nos coeurs, tel le jeu chez les enfants, l'art, le travil, les sentiments amoureux, etc.
- Muga muchû est une locution japonaise qui veut dire littéralement : "le non-moi au milieu du rêve". Il s'agit d'être absorbé, captivé et transporté dans le total oubli de soi par tout ce qui ravit nos coeurs, tel le jeu chez les enfants, l'art, le travil, les sentiments amoureux, etc. (1) Traiter
La méditation assise n'est rien d'autre que la pratique du non-faire
- La méditation assise n'est rien d'autre que la pratique du non-faire (1) Traiter
On écrit parce qu'on ne comprend rien sans écrire
- On écrit parce qu'on ne comprend rien sans écrire (1) Traiter