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- Bouddhisme (458)
- Le bouddhisme zen du maître Thich Nhat Hanh (197)
- Le projet Mneseek (188)
- Humour (106)
- Les 51 formations mentales (105)
- Les limites de la raison (98)
- Plénitude du haiku (96)
- L'analogie (75)
- Les mots (69)
- L'intelligence collective (68)
- Non-faire (62)
- Le surréalisme (60)
- L'action (59)
- La paix (59)
- L'intelligence artificielle (56)
- La poésie (55)
- Les animaux (54)
- Photographies de Claire Libaux (42)
- Une sélection de peintures d'Albert Marquet (42)
- Paul Klee - Mathématiques et poésie (42)
- Résonance (40)
- La solitude (39)
- Objets, avez-vous donc une âme ? (39)
- Le courage de la nuance (38)
- Etre postmoderne (33)
- Rester sauvage (30)
- Les arbres (30)
- Les livres (30)
- Le travail (29)
- Albert Marquet - Paris et l'Ile-de-France (28)
- Le temps (28)
- Le pouvoir des fleurs (27)
- La technique (27)
- Le paysage (27)
- La simplicité (27)
- La joie (27)
- Le commencement (26)
- La respiration (26)
- De la psychanalyse (26)
- Le savoir (25)
- L'économie (22)
- Le sens (22)
- Sourire (22)
- La fraternité (22)
- La nature (22)
- Le silence (21)
- La connaissance (21)
- La France et le monde (20)
- Les saisons (20)
- La méditation (20)
- La complexité (20)
- La politique (20)
- Le moment présent (19)
- La musique (19)
- L'hospitalité (19)
- L'homme (photographies) (19)
- Ce qui est merveilleux (19)
- L'amour (19)
- Réaliser ses rêves (19)
- Edvard Munch - L'expression autobiographique (18)
- L'absence de but (18)
- Paris pittoresque (18)
- Anti-intellectualisme (18)
- La tristesse (17)
- Le tout et les parties (17)
- Les armes (17)
- L'étranger (17)
- Le bonheur (16)
- La pensée stoïcienne (16)
- Dieu (16)
- La conscience (16)
- Voir la mer (15)
- Se souvenir (15)
- Théorie de la solution (15)
- Les arbres de Gustav Klimt (14)
- Images Mneseek diverses (non liées à un énoncé) (14)
- L'époque (13)
- Le dictionnaire (13)
- Le futur (13)
- Le corps (13)
- Quelques aspects de la vie de Paris - Pierre Bonnard (13)
- L'arrêt (12)
- Guérir de l'ego (12)
- Quand Nicole Wackenthaler peint Chambéry (12)
- Autrui (11)
- Ne pas croire en l'authenticité des mots (11)
- Les hérons (11)
- Le langage (11)
- La vérité (11)
- Inventer (11)
- La civilisation (11)
- La chance (11)
- La Nature (10)
- Arrêter la clope, avant qu'elle n'arrête ma vie (10)
- La démocratie (10)
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- L'unité du genre humain (3)
- Les anglais (3)
- La négligence (3)
- Eloge de la pensée (3)
- Les petites choses (3)
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- La tendresse (3)
- Déjà mort (2)
- Vivre chaque moment de notre vie quotidienne de manière profonde (2)
- Un jour tout ça ça va sauter (2)
- Les joies en famille (2)
- Se laisser transformer par l'autre (2)
- L'urgence (2)
- L'humour est une chose sérieuse (2)
- Ne plus vivre à la surface (2)
- Le Tao Te King (2)
- Les addictions (2)
- Le courage (2)
- Le syllogisme (2)
- Les traditions (2)
- Le danger (2)
- Le temps, c'est la première chose qu'on essaie de vous voler (2)
- L'absolu (2)
- Ressentir (2)
- Je m'étonne d'être en vie à chaque seconde (2)
- La fin de la fin (2)
- La pensée discriminante (2)
- Ne cherchez ni commencement ni fin du passer et du venir. Tout s'en va d'ici et maintenant, et tout vient d'ici et maintenant (2)
- La situation (2)
- Le jardin à la française (2)
- Les sentiments (2)
- L'émerveillement (2)
- Le relâchement (2)
- Le magasin d'idées (2)
- L'ordonnancement du monde (2)
- Bourgeois (2)
- ... sur des épaules de géants (2)
- La tension (2)
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- On est cuits (2)
- La non-philosophie (2)
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- L'anthropologie (2)
- To feel (2)
- Le socialisme (2)
- Le changement (2)
- Brûler les livres (2)
- Joie et tristesse (2)
- Don't explain (2)
- Le doute (2)
- L'humilité (2)
- Devenir des hommes de "Bien" (2)
- La mère (2)
- Des moments de plaisir (2)
- Le pacifisme (2)
- Anthropomorphisme (2)
- L'attention (2)
- A propos de littérature (2)
- Les classes sociales (2)
- L'ombre (2)
- La transparence (2)
- La compréhension (2)
- La folie (2)
- L'amour réciproque (2)
- Devenir poète, c'est-à-dire, sentir le coeur et voir l'âme des choses (2)
- "Que pensez-vous en restant immobile, assis sur le sol ?" Le maître dit : "Je pense la non-pensée." Le moine demanda : "Comment peut-on penser la non-pensée ?" Le maître dit : "Par ce qui n'est pas de l'ordre de la pensée." (2)
- La douleur (2)
- La télévision (2)
- L'occasion (2)
- Accueillir l'autre avec reconnaissance (2)
- Cocooning (2)
- Gaieté (2)
- Le vide (2)
- Hold on (2)
- Des mots purs (2)
- Tu sais (2)
- Les ravages des armes à feu aux USA (2)
- Les yankees (2)
- Chaque inspiration, chaque expiration, doivent générer de la paix (2)
- Vive la juste répartition des profits ! (2)
- La curiosité (2)
- Il faut s'entraîner (2)
- Freedom of silence is gold nowadays (2)
- La félicité (2)
- Le bonheur vient de l'attention prêtée aux petites choses, et le malheur de la négligence des petites choses. (2)
- "Le succès fut toujours un enfant de l'audace." (2)
- Vivre dans la nature (2)
- Ce que les mots savent de nous (2)
- "Avec une volonté tenace tout peut être accompli." (2)
- Faire face (2)
- Ceux qui luttent (2)
- La guérison (2)
- L'immensité d'un paysage (2)
- La compassion (2)
- La honte (2)
- Les petites choses n'ont l'air de rien, mais elles donnent la paix. (2)
- Les ponts (2)
- Eloge de la France (2)
- L'exagération (2)
- Noblesse oblige (2)
- La délibération (2)
- La révolte (2)
- Les hommes ont été, sont et seront menés par les événements (2)
- La cruauté (2)
- L'imaginaire social français (2)
- Les académies (2)
- L'enfance (2)
- Le mieux est l'ennemi du bien (2)
- Le monde de l'entreprise (2)
- La facilité (2)
- Le soupçon (2)
- La violence (2)
- La photographie (2)
- Les idées (2)
- Préparer l'avenir (2)
- Une autre vie (2)
- Modes de vie alternatifs (2)
- La sobriété philosophique (2)
- C'est seulement dans le moment présent que l'on peut entrer en contact avec la vie et ses merveilles (2)
- L'unité (2)
- Le partage (2)
- La confiance (2)
- Le désir de vivre (2)
- Tenter sa chance (2)
- Courir (2)
- L'environnement (2)
- Dystopie (2)
- Le détail (2)
- L'altruisme (2)
- Le sauvage est celui qui se sauve (2)
- Notre réalité est un ensemble beaucoup plus large que celui du vrai (2)
- Avant qu'il n'y ait le monde (2)
- L'inclusion (2)
- Good things much polishment (2)
- L'indécision (2)
- Le moment favorable (2)
- Le printemps attire les fleurs et les fleurs attirent le printemps. (2)
- La pleine conscience (2)
- Dangereuse indifférence (2)
- Passion (2)
- La saison des pivoines (2)
- Le paradoxe, c'est que l'unique chemin pour faire de soi un éveillé n'est autre que la pratique du non-faire (2)
- Japan by night (2)
- L'impermanence (2)
- Tragédie (2)
- L'effet papillon (2)
- Le vide est plein de possibles (2)
- La réincarnation (2)
- La langue anglaise (2)
- L'art de s'intéresser aux choses (2)
- Aller plus loin (2)
- Le cirque (2)
- La non-répétition en musique (2)
- Never explain (2)
- La peinture de Nicolas Poussin (2)
- L'humanisme (2)
- La culture est un lien (2)
- Eloge de l'orgueil (2)
- L'ivresse (2)
- Les mythologies (2)
- De l'amour plus qu'il n'en faut (2)
- Les timbres et la littérature (2)
- Flashback (2)
- La forme est une algèbre (2)
- Goûter la joie de vivre (2)
- Déterminisme et liberté (2)
- La conaissance (2)
- Transformer les savoirs (2)
- Voir la beauté (2)
- La vie est disponible seulement dans le moment présent (2)
- La sagesse (2)
- La mémoire (2)
- Qui était William Shakespeare ? (2)
- L'opinion (2)
- La volonté (2)
- La Renaissance (2)
- Duo (2)
- La dépendance (2)
- Coup de gueule (2)
- La retraite (2)
- La catégorisation (2)
- La peine (2)
- Images de plantes (2)
- autrui (2)
- La résilience (2)
- Le téléphone (2)
- Le défi effroyable que l'éternité lance à mon existence (1)
- Souffrir des douleurs qui nous sont épargnées, se sentir responsable des malheurs qu'on imagine, ce que Romain Gary appelait l'insomnie du juste (1)
- Dans la philosophie indienne, le non-agir est l'attitude qui permet la libération de tout karma grâce au non-attachement à l'action et à ses fruits (1)
- Celui que tu attends depuis si longtemps est depuis toujours là (1)
- Carry on, carry on as if nothing really matters (1)
- La singularité humaine (1)
- L'intelligence nous met à distance du monde par les moyens que l'on se donne de le connaître, comme le disait Henri Bergson. Elle nous éloigne des choses en nous permettant d'avoir la main sur elles. (1)
- Il y a une célérité à l'exercice philosophique que l'IA ne peut pas reproduire, c'est la célérité de la vie, de la discussion... (1)
- "La machine ne prend pas le chemin de la pensée", Raphaël Enthoven (1)
- Mais tout ce qui m'arrive d'important et tout ce qui donne à ma vie son merveilleux contenu [...] tout cela se déroule totalement en dehors du temps. Car peu importe que je rencontre la beauté l'espace d'une seconde ou l'espace de cent ans. Non seulement la félicité se situe en marge du temps mais elle nie toute relation entre celui-ci et la vie. (1)
- L'insomnie du juste (1)
- Je suis bien certain d'une chose : le besoin de consolation que connaît l'être humain est impossible à rassasier (1)
- Artok (1)
- Chaque système de pensée est un système inédit (1)
- De même, personne n'a le droit d'exiger de moi que ma vie consiste à être prisonnier de certaines fonctions. Pour moi, ce n'est pas le devoir avant tout mais : la vie avant tout. Tout comme les autres hommes, je dois avoir droit à des moments où je puisse faire un pas de côté et sentir que je ne suis pas seulement une partie de cette masse que l'on appelle la population du globe, mais aussi une unité autonome. (1)
- Lorsque mon désespoir me dit : Perds confiance, car chaque jour n'est qu'une trêve entre deux nuits, la fausse consolation me crie : Espère, car chaque nuit n'est qu'une trêve entre deux jours. (1)
- La vie avant tout (1)
- Tout comme les peintres ont inventé l'art abstrait pour contrer l'arrivée de la photographie, l'avènement de l'intelligence artificielle pourrait s'accompagner d'une réactivation de la vie de l'esprit. (1)
- Le temps n'est pas l'étalon qui convient à la vie (1)
- AA (1)
- Ce qu'une IA est incapable de transmettre, c'est la façon de réfléchir, c'est le fait qu'on réfléchisse, c'est l'art de réfléchir (1)
- Artok2 (1)
- La réflexion (1)
- La singularité humaine ne peut pas faire l'objet d'une synthèse ni même de la compréhension par la machine (1)
- J'ai mon rhumatisme qui devient gênant... Je fais d'la chaise longue et j'ai une baby-sitter... Les excès de vitesse, j'les payais jamais, quand j'étais chanteur (1)
- Nothing really matters to me (1)
- Le terme "intelligence artificielle" (1)
- La découverte soudaine que personne, aucune puissance, aucun être humain, n'a le droit d'énoncer envers moi des exigences telles que mon désir de vivre vienne à s'étioler (1)
- Principe de la délégation de fonction : ce dont le cerveau ne s'occupe pas, il délèque la fonction, sur une autre espèce, sur son environnement, ou sur une machine (1)
- Le possible (1)
- La musique du silence (1)
- Ce mal qui nous fait du bien (1)
- Penser, est-ce l'affaire exclusive des cerveaux ? (1)
- Voici venir les temps où vibrant sur sa tige | Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir (1)
- Qu'est-ce que l'intelligence artificielle (1)
- Des cheveux qui tombent comme le soir (1)
- La société ouverte (1)
- Those who died for freedom (1)
- En fait, chaque fois que l'on combine et que l'on enregistre des faits selon des processus établis, l'aspect créatif de la réflexion n'est concerné que par la sélection des données et le processus pour les traiter, et la manipulation qui s'en suit a par nature un caractère répétitif, qui est en passe d'être reléguée à la machine. (1)
- If we unite (1)
- There is power, there is power in a band of workingfolks when they stand hand in hand (1)
- Notre incapacité à accéder à l'archive est principalement causée par l'artificialité de ces systèmes d'indexation. Quelque soit leur type, les données stockées sont classées par ordre alphabétique ou numérique et l'information est obtenue (quand elle est trouvée) en parcourant leurs sous-classes. Une donnée ne peut être qu'en un seul lieu, sauf s'il en est fait un duplicata'; on doit mettre en place des règles pour normer son emplacement, et ces règles sont encombrantes. Après avoir trouvé un élément, il faut sortir du système et y revenir en utilisant un chemin différent... L'esprit humain ne fonctionne pas de cette façon. Il opère par association. Avec un élément en tête, il passe immédiatement au suivant, suggéré par association d'idées, en accord avec un réseau d'intrications complexes générés par les cellules du cerveau. Il a bien sûr d'autres caractéristiques'; les chemins de pensées qui ne sont pas fréquemment utilisés sont voués à s'effacer, les informations ne sont jamais complètement permanentes, la mémoire est transitoire. Mais la rapidité, la complexité des chemins parcourus, les détails des images mentales, sont plus incroyablement inspirantes que n'importe quoi d'autre dans la nature... Imaginons un appareil de l'avenir à usage individuel, une sorte de classeur et de bibliothèque personnels et mécaniques. Il lui faut un nom et créons-en un au hasard, «'memex'» fera l'affaire. Un memex, c'est un appareil dans lequel une personne stocke tous ses livres, ses archives et sa correspondance, et qui est automatisé de façon à permettre la consultation à une vitesse énorme et avec une grande souplesse. Il s'agit d'un supplément agrandi et intime de sa mémoire. Cet appareil est constitué d'un bureau, et s'il peut probablement être actionné à distance, c'est avant tout un meuble sur lequel travailler. Au dessus, des écrans translucides inclinés permettent la projection de documents pour la lecture. Il y a un clavier et un ensemble de boutons et de leviers. À part cela, il ressemble à un bureau ordinaire. À une extrémité, on trouve les documents stockés. Leur quantité est prise en charge par l'amélioration du microfilm. Seule une petite partie de l'intérieur du memex est dédiée au stockage, le reste est consacré au mécanisme. Même si l'utilisateur introduit 5000 pages par jour, il lui faudrait des centaines d'années pour remplir la base de données, il peut donc être dispendieux et entrer des éléments librement. La plupart des contenus du memex peuvent être achetés sous forme de microfilms prêts à la lecture. Des livres de toutes sortes, des images, des périodiques, des journaux sont ainsi rassemblés au même endroit. La correspondance professionnelle prend le même chemin. Et il reste de quoi entrer des documents directement. Sur le plateau du memex se trouve une plaque transparente. On peut y placer des notes manuscrites, des photographies, des mémos ' toute sorte de chose. Quand un élément est en place, un levier permet de le photographier pour le stocker sur le plus proche espace vierge du film du memex, par un procédé de photographie à émulsion sèche. Bien entendu, le memex offre la possibilité de consulter l'enregistrement via l'index classique. Si l'utilisateur veut consulter un livre précis, il tape le code associé sur le clavier, et la page de titre de l'ouvrage apparaît rapidement sous ses yeux, projetée sur l'un de ses écrans. Les codes les plus utilisés sont retenus par l'usager afin qu'il n'ait que rarement à consulter l'index de référence. Quand il doit le faire, une simple touche permet de l'afficher. De plus, il dispose de leviers supplémentaires. En inclinant l'un de ces leviers vers la droite, il parcourt le livre devant lui, chaque page étant à son tour affichée à une vitesse permettant leur reconnaissance rapide. S'il dévie encore à droite, il parcourt 10 pages à la fois'; plus loin encore, c'est 100 pages à la fois. En inclinant le levier vers la gauche, il obtient le même contrôle vers l'arrière. Un bouton spécial permet d'atteindre directement la première page de l'index. N'importe quel livre de sa bibliothèque peut ainsi être trouvé et consulté bien plus facilement que s'il fallait le prendre sur une étagère. Comme le memex possède plusieurs écrans, l'utilisateur peut laisser un élément d'un côté tout en affichant un autre. Il peut ajouter des notes et des commentaires, tirant profit des applications possibles de la photographie à émulsion sèche. Nous pourrions même lui permettre de les saisir au stylet, à la manière du télautographe des salles d'attentes des gares, exactement comme s'il avait la page physique devant lui. Tout cela est connu, à l'exception de la projection dans le futur des mécanismes et gadgets actuels. Cependant, le memex propose cependant un progrès immédiat, celui d'une indexation associative ' l'idée d'avoir une disposition dans laquelle tout objet peut être convoqué à volonté pour sélectionner immédiatement et automatiquement un autre. C'est la caractéristique distinctive du memex. Le processus permettant de lier deux éléments est essentiel. Quand l'usager construit un chemin, il le nomme, insère son nom dans l'index de référence et le tape au clavier. Devant lui se trouvent les deux éléments à lier, affichés sur les écrans adjacents. En bas de chacun, il y a un certain nombre de cases vierges de code et un curseur pointant l'une d'elles sur chaque élément. L'utilisateur presse une touche et les éléments sont alors reliés de manière durable. Dans chacun des espaces de code apparaît la référence. Invisible, mais aussi dans l'espace du code, un ensemble de points est destiné à la visualisation par cellule photoélectrique. Sur chacun des éléments, ces points désignent grâce à leur position le numéro de référence de l'élément lié. Par la suite, quand l'un de ces éléments est affiché, l'autre peut être instantanément et à tout moment convoqué en appuyant sur un bouton sous la case correspondante. De plus, lorsque de nombreux articles sont ainsi reliés pour former un itinéraire, ils peuvent être passés en revue, rapidement ou pas, en se servant du levier comme pour parcourir un livre. C'est exactement comme si des éléments physiques d'origines diverses avaient été rassemblés pour former un livre. Cependant le memex est plus que cela, puisque n'importe quel élément peut appartenir à de nombreux itinéraires différents. Disons que le propriétaire du memex est intéressé par l'origine et les propriétés de l'arc et sa flèche. Il étudie précisément pourquoi l'arc court turc semblait supérieur à l'arc long anglais durant les affrontements des Croisades. Il a des dizaines de livres et d'articles potentiellement intéressants dans son memex. Il commence par parcourir une encyclopédie, y repère un article intéressant mais peu précis, et le laisse affiché. Ensuite, dans un récit, il trouve un autre élément pertinent, et lie les deux ensemble. Il continue ainsi, construisant un réseau d'éléments sources. Parfois, il insère un commentaire, qu'il soit relié au réseau principal ou afférent à un élément en particulier. Quand il constate que l'élasticité des matériaux disponibles avait une grande influence sur la qualité des arcs, il crée une nouvelle ramification qui l'amène à explorer des manuels sur l'élasticité et les contraintes physiques. Il insère une page d'analyse manuscrite. Il construit ainsi son propre itinéraire parmi le labyrinthe de documents mis à sa disposition. Ses itinéraires ne s'effacent pas. Des années plus tard, lors d'une discussion, il aborde les méthodes étranges par lesquels un peuple résiste aux innovations, même si elles présentent un intérêt vital. Son exemple s'appuie sur le fait que les européens, vexés, n'ont pas adopté l'arc turc. Il a même un corpus sur le sujet. Une touche lui affiche le livre de références. Entrer quelques caractères affiche le début du chemin. Un levier permet de le parcourir, de s'arrêter aux éléments intéressants, d'explorer les pistes secondaires. Le corpus est intéressant, pertinent pour la discussion. Il lance le mécanisme de reproduction, photographie l'ensemble du réseau de documents, et le donne à son ami pour qu'il puisse le stocker dans son propre memex et y être lié au réseau plus générique. Des formes inédites d'encyclopédies vont apparaître, prêtes à l'emploi grâce aux intersections des chemins d'associations de documents qui les traversent, prêtes à être transférées dans le memex pour y être amplifiées. L'avocat a à sa disposition l'association des opinions et des décisions de toute sa carrière, liée à l'expérience de ses amis et des autorités. Le mandataire en brevets peut accéder aux millions de brevets délivrés, avec des réseaux familiers concernant tous les points d'intérêt de son client. Le médecin, perplexe devant les symptômes d'un patient, explore le réseau établi durant l'étude de cas similaires, avec des références annexes aux notions d'anatomie et d'histologie pertinents. Le chimiste, en prise avec la synthèse d'un composé organique, a toute la littérature de la discipline devant lui au laboratoire, des itinéraires visualisant les similarités avec d'autres composés, et en annexe leur comportement physique et chimique. L'historien met en parallèle le vaste récit chronologique d'un peuple et un itinéraire en pointillés qui ne relie que les points éminents, et peut suivre à tout moment un réseau lui permettant de parcourir toute l'histoire de la civilisation à une époque particulière. Cela donne naissance à une nouvelle profession d'explorateurs et créateurs d'itinéraires, dont les représentants prennent plaisir à établir des itinéraires utiles dans l'énorme masse des enregistrements communs. L'héritage d'un maître n'est plus seulement ce qu'il apporte au savoir humain, c'est aussi l'ensemble des réseaux et itinéraires lui ayant servi à échafauder à sa pensée. (1)
- La théorie et l'expérience (1)
- Nietzsche, Marx, Freud, les "maîtres du soupçon" (1)
- Notre dignité d'êtres humains est agressée par les machines (1)
- I will comfort you | I'll take your part (1)
- Your time has come to shine (1)
- La place qu'occupent les machines dans nos vies ne suffira jamais à les substituer à l'homme. (1)
- I'm on your side (1)
- "Il existe une dystopie qui n'a aucune chance de se réaliser un jour, c'est celle de l'acquisition de la conscience par la machine. C'est celle de Pygmalion, Frankenstein, Pinnochio, Terminator, Star Wars, Matrix... et enfin Chat GPT.", Raphaël Enthoven (1)
- La frontière entre l'homme et la machine se brouille, nous interagissons de plus en plus avec des prouesses techniques (1)
- All your dreams are on their way (1)
- Le je-ne-sais-quoi (1)
- The Devastation of Racism (1)
- La dignité (1)
- "Our true nationality is mankind" (1)
- I won't be a slave anymore (1)
- You can burn down my churches, but I shall be free (1)
- Le réalisme de Gustave Courbet - L'atelier du peintre (1)
- Coincidence makes sense Only with you (1)
- J'aime pas (1)
- Chacun de vous est concerné (1)
- J'aime pas qu'on m'impose une façon de voir... J'aime pas qu'on me dise où est le bon chemin (1)
- La dérision (1)
- A change is gonna come (1)
- I'm able to carry on (1)
- Même si vous vous en foutez, chacun de vous est concerné (1)
- La grève (1)
- Ce n'est qu'un début (1)
- Paris sans essence (1)
- La solidarité (1)
- Liberté égalité fraternité (1)
- Grève illimitée (1)
- L'ère du soupçon (1)
- L'Islam (1)
- It's all around you (1)
- Pagan poetry (1)
- You'll be given love, you'll be taken care of (1)
- All is fulll of love (1)
- Emotional landscapes (1)
- My sense of continuity has vanished away (1)
- L'automatisation de processus réflexifs (1)
- Le Dr. Bush appelle à une nouvelle relation entre la pensée humaine et la somme de nos connaissances (1)
- La pauvreté (1)
- L'alcool (1)
- C'est l'alcool qui me donne les plus beaux rêves (1)
- Car tu es beaucoup trop tendre, pour être vraiment civilisé (1)
- De la musique de fou (1)
- stand up for your right (1)
- Tout progrès favorise une paresse. Par exemple l'écriture avec la mémoire (1)
- La langue russe (1)
- L'italien, en tant que langue politique, poétique, littéraire, a été inventé par Dante Alighieri, en sélectionnant les caractéristiques de plusieurs dialectes toscans. Après lui viendront Plutarqque, Boccace (1)
- Aux XVIIème et XVIIIème siècles, la langue russe a incorporé un nombre assez importants de mots en provenance du français (1)
- La langue de la Gaule était le gaulois, langue qui a disparue en quatre ou cinq générations, ne laissant pratiquement que des noms propres (noms de villes...) (1)
- Les transhumanistes veulent aujourd?hui en finir avec la conscience ; ils considèrent qu?elle a été un avantage sélectif à une période donnée de l?histoire de l?espèce, mais qu?elle est devenue un frein. Ainsi l?humanité serait menacée de disparition si l?intelligence n?est pas remplacée par l?instinct. (1)
- Le français est sans doute la langue romane la plus influencée par les langues germaniques. (1)
- Au XVIIème siècle, René Descartes écrit son Discours de la méthode directement en français, ce qui est une provocation (1)
- L'anglais est sans conteste la plus romane des langues germaniques : Pendant les trois siècles où l'Angleterre parle français (après la conquête de Guillaume le Conquérant), l'anglais en tant que langue change complètement de nature : alors que la syntaxe et le vocabulaire courant est germanique, tout le vocabulaire du savoir, de la culture, de l'organisation sociale est latino-français. Par exemple, Walter Scott écrit dans ses livres que tout ce qui était humble, modeste, rural était saxon et tout ce qui était chic, agréable et prétentieux était français (1)
- Il est très dur de trouver deux langues qui aient eu autant d'emprunts réciproques que l'anglais et le français. (1)
- Le mot encyclopédie et le mot dictionnaire apparaissent au même moment : milieu du XVIème siècle (1)
- La prudence (1)
- Beaucoup d'anglicismes du français viennent en fait de mots français qui sont passé en anglais, pour revenir au français. Par exemple, le mot sport vient en fait de desport en français qui désigne au Moyen Age la distraction physique : marche, chasse... Autre exemple : le tennis vient de l'anglais, mais aveant cela il vient du term "Tenez" que l'on disait au jeu de paume quand on lançait la balle. (1)
- Tout est à reprendre et ce en partant des intentions et des ambitions d'Aristote qui était la possibilité par le langage de dire quelque chose du monde. (1)
- Le corpus en philosophie est un corpus inlassablement vivant (1)
- La perfectibilité (1)
- Le corpus philosophique (1)
- Feel the slowing of time (1)
- J'arrime ta vague à l'âme pour y penser (1)
- Hé camarade | Si les jeux sont faits | Au son des mascarades | On pourra toujours se marrer (1)
- L'homme a donné à sa vie des formes qui, au moins en apparence, sont plus fortes que lui [...] Selon moi, une sorte de liberté est perdue pour toujours ou pour longtemps. C'est la liberté qui vient de la capacité de posséder son propre élément. Le poisson possède le sien, de même que l'oiseau et que l'animal terrestre. Thoreau avait encore la forêt de Walden, mais où est maintenant la forêt où L'être humain puisse prouver qu'il est possible de vivre en liberté en dehors des formes figées de la société ? Je suis obligé de répondre : nulle part (1)
- À se changer en roi | À hurler à la lune | À traquer la fortune | Tout ça pour trainer son poids (1)
- All your stupid ideals, got your head in the cloud, you should see how it feels, with your feet on the ground (1)
- Take my hand (1)
- Les roboticiens font des robots à forme humaine. Même quand ils fabriquent un robot aspirateur, ils lui donneront peut-être pas une forme humaine mais celle d'un animal domestique. Quelque chose sur quoi mobiliser nos neurones-miroir à l'origine de comportements d'empathie. Il y a là comme une persistance de l'animisme (1)
- Les neurobiologistes connaissent les limites de la plasticité cérébrale. A cette notion, je préfère celle de perfectibilité chère à Rousseau, plus réaliste et raisonnable. (1)
- Our traveling is over (1)
- Wake up now (1)
- I wanna show you something that you've never seen (1)
- L'encyclopédisme (1)
- Les affaires humaines sont au delà de la raison pure, on ne peut pas raisonner en ce monde en terme de bien et de mal ; il faut naviguer en ce monde en se donnant les boussoles qu'on peut, c'est ce qu'Aristote appelle la prudence. (1)
- L'axe général de la rationalité aujourd'hui se déplace vers des modèles complexes (1)
- "En matière de philosophie, l'intelligence artificielle ne sert à rien", Raphaël Enthoven (1)
- A notre époque, on a remplacé la recherche de causalité par la recherche de corrélation. On a perdu l'exigence du sens : que signifie telle chose ? Pour la machine, une chose ne signifie rien, le sens est l'apanage du vivant. (1)
- La question n'est pas d'être technophobe ou technophile, la question est : que faisons-nous avec la puissance de la machine ? Par exemple, la fonction de prédectabilité d'une machine peut entrer dans un diagnostic, le problème est quand elle remplace le diagnostic. Le problème est la responsabilité ou l'absence de responsabilité des humains (1)
- Des armes, des chouettes, des brillantes, Des qu'il faut caresser souvent pour le plaisir Et qu'il faut nettoyer comme pour le plaisir L'autre, celui qui fait rêver les communiantes Des armes bleues comme la terre, Des qu'il faut se garder au chaud au fond de l'âme, Dans les yeux, dans le coeur, dans les bras d'une femme, Qu'on garde au fond de soi comme on garde un mystère Des armes au secret des jours, Sous l'herbe, dans le ciel, et puis dans l'écriture, Des qui vous font rêver très tard dans les lectures, Et qui mettent la poésie dans les discours. Des armes, des armes, des armes, Et des poètes de service à la gâchette Pour mettre le feu aux dernières cigarettes Au bout d'un vers français brillant comme une larme. (1)
- En même temps que notre société reconnaît les limites de la raison, elle connaît une délégation massive de la fonction de la rationalité vers la machine (1)
- La rationalité (1)
- Les innovations sont a-sensées, a-sémantiques (1)
- Si plus de gens étudiaient plus de langues, ça pourrait conduire à une plus grande tolérance linguistique et à moins d'impérialisme linguistique (1)
- Un créateur ne fait jamais ce que des imitateurs feraient à sa place (1)
- Aujourd'hui, ce que l'on peut identifier comme le sujet d'un acte sont des écosystèmes : une région, un quartier... C'est le lieu qui agit. Ou autrement dit, des sujets où l'humain est inclus, la technique est incluse, mais qui ne se limitent plus à un individu humain ou un groupe d'individus. (1)
- Les nouveaux sujets de droit (1)
- Symptôme majeur de ce que Foucauld appelait l'époque de l'homme : l'apparition de nouveaux sujets de droits, divers animaux (singes, vaches, dauphins dans certains pays), la mer... (1)
- Dans le même temps que les dangers grandissent, l'impuissance grandit aussi (1)
- Dans le monde digital, la connaissance se voit empêchée par la quantité d'information. (1)
- Le progrès sans limite de la technique (1)
- Comment agir dans la complexité ? (1)
- La conscience se développe que la fuite en avant productiviste et technologique représente un véritable danger pour nos civilisations, et pourtant, on n'arrive pas à trouver ne serait-ce que le début d'une parade (1)
- Agir, cela peut être résister à ce vertige d'hyperactivité, puisque tout se passe comme si, entre dépression et passage à l'acte, nous n'avions plus de clefs pour agir, pour comprendre - comprendre au sens de connaissance comme praxis, comme ce qui nous lie au monde, et non au sens d'une augmentation de l'information qui finit par nous noyer dans la conviction triste de notre impuissance (1)
- M. Raffarin qui défendait la positive attitude plutôt que l'attitude positive. Quand on mélange deux langues, on est ridicule. (1)
- L'académie espagnole (l'équivalent de l'académie française en Espagne) a fait de la langue écrite espagnole la langue la plus phonétique des langues européennes et donc la plus facile à apprendre. (1)
- La modernité nous engage à nous penser dans une certaine non prédictibilité, méconnaissance, non représentativité. (1)
- Un ensemble complexe est un ensemble qui de par son fonctionnement n'est pas entièrement représentable, compréhensible. (1)
- Dans notre société , nous sommes toujours dans un vécu décorporéisé. Par exemple, dans un peuple alphabétisé, 60 à 70% de la connaissance est indirecte, c'est à dire que je n'ai pas besoin de faire l'expérience de quelque chose pour le connaître. Dans les sociétés digitalisées, c'est jusqu'à 90%. Avec l'invention de l'écriture et la lecture, les corps se sont adaptés. Mais cela a duré 5000 ans. Or, en 30 ans, le monde entier s'est digitalisé. (1)
- La philosophie comme l'art et comme la littérature ne progresse pas (1)
- Mon agir dans la scoiété doit prendre en compte la non-accélérabilité : je dois attendre les mécanismes de régulation du système, à tous les niveaux : écologique, social, individuel, biologique, culturel... Il faut laisser le temps au temps (1)
- La karma (1)
- La complexité : je ne peux pas prévoir la conséquence de mes actes (1)
- Ce qui est parfait n'accomplit pas de performance : ce qui est parfait oeuvre en état de repos. Il est absurde de prétendre que la mer soit faite pour porter des armadas et des dauphins. Certes, elle le fait, mais en conservant sa liberté. Il est également absurde de prétendre que l'homme soit fait pour autre chose que pour vivre. Certes, il approvisionne des machines et il écrit des livres, mais il pourrait tout aussi bien faire autre chose. L'important est qu'il fasse ce qu'il fait en toute liberté et en pleine conscience de ce que, comme tout autre détail de la création, il est une fin en soi. Il repose en lui-même comme une pierre sur le sable. (1)
- Un jour viendra où le mot Harmonie ne sera plus synonyme d'Utopie (1)
- Je mens | Pour te convaincre | Que rien ne peut plus vaincre | Un amour infini (1)
- I lie | To convince you | That nothing can overcome | An infinite love (1)
- Le cirque dans les chansons (1)
- Une pensée bien élaborée qui pourrait étonner pour l'Egypte pharaonique, mais non. (1)
- La pensée enfouie (1)
- Je recherche le visage qui fut le mien avant qu'il n'y ait le monde (1)
- Return your work to the anvil twenty times; polish it endlessly, and polish it again. (1)
- Les clichés (1)
- Il fallait courir (1)
- Le ciel souriait (1)
- Regarder la vie avec des yeux d'enfant (1)
- Ces mots simples (1)
- L'art minimal est basé sur le principe de l'économie des moyens. L'intervention de l'artiste sur l'oeuvre doit être poussée à son minimum. (1)
- Tendre au dépouillement plutôt qu'à l'accumulation des détails, choisir, par exemple, dans le dessin, entre toutes les combinaisons possibles, la ligne qui se révélera pleinement expressive, et comme porteuse de vie (1)
- Simplifier la peinture (1)
- Le ciel (1)
- L'école de Palo Alto (1)
- Le rasoir d'Occam (1)
- Je le veux aimant, ce qui fut avant qu'il n'y ait le monde (1)
- Le soin apporté à chaque action a une valeur propre (1)
- La Marseillaise, même en reggae ça m'fait gerber (1)
- La Marseillaise (1)
- Hymnes (1)
- J'aime pas le travail, la justice et l'armée (1)
- Un coup de poing, un pistolet (1)
- J'ai retrouvé ma bonne humeur, j'ai acheté un fusil (1)
- Si la politesse vous rend dingue... (1)
- La politesse (1)
- Des fusils, des pavés, des grenades (1)
- Les idées ont une vie (1)
- Poésie agricole (1)
- Je cherchais votre coeur comme je cherchais l'ombre (1)
- J'ai pour tout salaire | Ma peine perdue (1)
- Les labours exténués (1)
- Les Alpes (1)
- Ma cascade est semblable au torrent des douleurs ; Un bruit sourd et plaintif résonne dans le gouffre, Et l'on dirait au loin le chant d'un dieu qui souffre Coupé de sanglots et de pleurs (Jean-Pierre Veyrat) (1)
- Nature et tristesse (1)
- Il aimait cette nature sauvage et virginale des Alpes... - Les Alpes, avec leurs torrents qui mugissent, leurs rivières qui bondissent échevelées du haut des pics gigantesques, leurs cavernes profondes, leurs forêts ombreuses et sonores ; leurs flancs nus et grisâtres, leurs têtes de neige, leurs aiguilles, leurs cimes plissées et découpées comme des franges ; - Les Alpes dont les bases s'allongent, se contournent, s'arrondissent avec une grâce infinie, et se développent en délicieuses collines, en gorges sombres et taciturnes ; les Alpes avec leurs lacs bleus dans d'énormes conques de rochers, courronnées quelquefois d'immenses forêts de pins, harmonieux dans la tempête, et de peupliers dont le feuillage ondoie comme une chevelure quand une soirée d'orage se balance à leurs cimes. Oh, c'était bien beau à voir, à parcourir, à embrasser de toutes les puissances de son âme. (Jean-Pierre Veyrat) (1)
- Less is more (1)
- If you've been hiding from life | I can understand where you're coming from (1)
- Le deuxième sexe (1)
- L'eau étrange de la mer (1)
- Eloge du risque (1)
- Le féminisme (1)
- Avec des mots qui veulent rien dire (1)
- C'est un amour qui commence, dans le printemps de Paris (1)
- La solitude subie (1)
- La solitude, un sujet politique (1)
- Mauvaise mémoire (1)
- La vanité (1)
- And I'm getting old (1)
- Lingua serena, dolce, hospitale, la nostra lingua italiana (1)
- Lingua di pace, di cultura, dell'avanguardia internazionale, la lingua mia, la tua, la nostra lingua italiana (1)
- I've been a miner | For a heart of gold (1)
- I want to give (1)
- Heart of gold (1)
- Coeur d'or (1)
- I want to live (1)
- Un matin qui sourit (1)
- Paris qui n'est à personne, est à toi si tu le veux (1)
- Réanimer le monde (1)
- It's not fair (1)
- Les nuages (1)
- Le rite (1)
- Les kigo ou "mots de saison" (1)
- If you've suffered enough | I can understand what you're thinking of (1)
- You've got to take this moment | Then let it slip away (1)
- Let go off complicated feelings (1)
- L'éclat d'u regard (1)
- Le regard (1)
- L'oisiveté (1)
- Le mauvais coton (1)
- La vache enragée (1)
- Un excès d'expériences (1)
- La bibliothérapie (1)
- La chaleur d'un sourire (1)
- la lecture de romans renforce l'empathie (1)
- L'empathie (1)
- Si les fleurs ne marchent plus, dites-le avec des flingues (1)
- Portrait d'une ville (1)
- Dada (1)
- L'expérience de la réalité psychologique absolue (1)
- Promouvoir le langage à une autre dignité en voulant voir un lui non plus un moyen, mais un être (1)
- La rupture de l'art avec la logique, la nécessité d'un grand travail négatif à accomplir, la spontanéité (Manifeste Dada 1918, Tristan Tzara) (1)
- Le grand secret consiste à la fois à dévoiler et à voiler (1)
- Les thèses de Reverdy sur l'image poétique (1)
- Une liberté d'une opulence inimaginable (1)
- "La France détentrice de tout le secret de la civilisation", Apollinaire (1)
- Forcer les portes du mystère et avancer en terre inconnue, en dépit de tous les interdits (1)
- Echapper aux contraintes qui pèsent sur la pensée surveillée (1)
- La poursuite de l'imprévu (1)
- Etre à l'affut du hasard objectif, qui est le lieu géométrique des coïncidence. (1)
- Pouvez-vous dire quelle a été la rencontre capitale de votre vie, jusqu'à quel point cette rencontre vous a donné le sentiment du fortuit, du nécessaire ? (1)
- Le goût d'errer poussé à ses extrêmes limites (Le paysan de Paris, Nadja) (1)
- L'expérience et l'aventure intérieures (1)
- La contrainte que fait peser l'esprit critique sur le langage et sur les mondes d'expression. Parmi ces contraintes, la logique : le rationalisme le plus étroit qui veille à ne rien laisser passer qui n'eut été estampillé par ses soins, la morale, sous forme de tabous sexuels et sociaux, le goût, régi par les conventions sophistiques du bon ton, peut-être les pires de toutes. Ce prétendu sens critique que l'on nous avait appris à cultiver à l'école, freinant toute spéculation intellectuelle de grande envergure. (1)
- L'appétit de merveilleux, contre l'appauvrissement et la stérilité des modes de pensée, qui était l'aboutissement de plusieurs siècles de rationnalisme (1)
- André Breton, parlant du contenu de La Révolution Surréaliste : Le monde soi-disant cartésien qui nous entoure est un monde insoutenable, mystificateur, sans drôlerie, contre lequel toutes les formes d'insurrection sont justifiées. Toute la psychologie de l'entendement est remise en question. Il y a un refus catégorique d'admettre tout ce qui a pu être élaboré à partir d'une vue purement corticale de l'esprit. Ferdinand Alquié, dans un texte intitulé humanisme surréaliste et existentialiste, recueilli en 1948 dans Les cahiers du collège philosophique, pose on ne peut mieux le problème : Déclarer, dit-il, que la raison est l'essence de l'homme, c'est déjà couper l'homme en deux, et la tradition classique n'y a jamais manqué. Elle a distingué en l'homme ce qui est raison et qui par là-même est vraiment humain, et ce qui n'est point raison et qui par là-même est indigne de l'homme, instincts et sentiments. Tout l'enseignement de Freud [...] est pour nous représenter le danger mortel que cette coupure, que cette scission entre les forces dites de raison et les passions profondes, bien décidées à s'ignorer mutuellement, font courir à l'homme. La seule ressource est de s'opposer aux prétentions exhorbitantes de cette raison, qui a usurpé la place de la raison véritable, et aussi de soustraire aux processus de refoulement qui les rend d'autant plus nocifs, les impulsions et les désirs. Dans la mesure où l'ancienne raison est ainsi déchue de la toute puissance qu'elle s'est arrogée au cours des siècles, il est compréhensible que les devoirs qu'elle contribue à imposer à l'homme sur le plan moral, perdent presque toute justification. Nous formulons sur cette loi des réserves expresses ; nous saisirons toutes les occasions de la prendre en défaut, jusqu'à ce qu'une autre, véritablement fondée, s'y substitua. Tel est le sens de la déclaration qui figure sur le premier numéro de la Révolution Surréaliste : "Il faut aboutir à une nouvelle déclaration ds droits de l'homme". (1)
- Magie verbale (1)
- L'affranchissement total à l'égard aussi bien des modes de pensées que d'expressions préétablis, en vue de la promotion nécessaire de façons de sentir et de dire, qui soient spécifiquement nouvelles et dont la quête implique, par définition, le maximum d'aventure. (1)
- Assumer notre désir légitime de renverser la table (1)
- Les boulimiques d'action (1)
- Désobéir à la fatalité (1)
- Nos esquives accumulées (1)
- L'écume grise de l'actualité (1)
- Nous sommes au seuil d'une renaissance inouïe portée par la France (1)
- Le vrai pouvoir est d'accroître celui d'autrui (1)
- L'art de jouir de l'existence (1)
- Notre si longue sumission (1)
- Convertir la société civile française en une puissance politique centrale (1)
- "Horreur de tous les métiers", Rimbaud (1)
- Le culte de l'expression (1)
- L'expression (1)
- Problème/Solution (1)
- les kami possèdent une place très importante dans la vie quotidienne shinto. Ils sont neutres mais peuvent bien ou mal tourner s'ils se sentent vénérés ou bafoués. Ils représentent ce qui est pur et cette idée joue un grand rôle dans les modes de pensées japonais et la vie de tous les jours. Un respect pour chaque chose naît de ce principe car, comme dit précédemment, tout objet peut avoir son kami. (1)
- L'époque opaque (1)
- Vous entendrez demain | De nouvelles salades (1)
- La croyance que tout élément du monde est habité d'un esprit (1)
- La vertu magique de la rencontre (1)
- Questions sur l'amour : quel sorte d'espoir mettez-vous dans l'amour ? Comment envisagez-vous le passage de l'idée d'amour au fait d'aimer ? Feriez-vous à l'amour le sacrifice de votre liberté, l'avez-vous fait ? Vous donnerie-vous le droit de vous priver quelques temps de la présence de l'être que vous aimez, sachant à quel point la distance est exaltante pour l'amour, mais apercevant la médiocrité d'un tel calcul ? Croyez-vous à la victoire de l'amour admirable sur la vie sordide, ou de la vie sordide sur l'amour admirable ? (1)
- La folie de l'exhaustivité (1)
- Ne jamais négliger l'aller et le retour de la pensée au langage, du langage à la pensée. Dans le dictionnaire des synonymes de Condillac (publié en 1951 dans ses "oeuvres philosophiques"), chaque entrée porte sur l'expression par un mot général et abstrait d'une "idée principale", et c'est de la confrontation des idées secondaires transmise par une série assez large de mots sémantiquement apparentés que vient la possibilité de "définir" (1)
- Définir (1)
- Collection - le "musée imaginaire" de chacun (Malraux) (1)
- La formation des équipes de rédaction, la définition des procédures (1)
- Glose : note en marge ou au bas d'un texte, pour expliquer un mot difficile, éclaircir un passage obscur. (1)
- Un savoir répertorié (1)
- La "synchronie" de Saussure (1)
- Le philosophe Alain enseignait une "fidélité à l'esprit" et recommandait de ne jamais chercher à réfuter les grands penseurs et les créateurs, mais de chercher à les comprendre au-delà de leur message exprimé : "Socrate ne s'arrête pas à Socrate" (1)
- Bronislaw Malinowski et Edward Sapir (anthropologues) ont illustré la prééminence du langage dans l'étude de l'Etre humain. (1)
- Notre connaissance est partielle [...] Quand viendra l'achèvement, ce qui est partiel sera dépassé. (1)
- Ce qui demeure aujourd'hui, c'est la foi, l'espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c'est la charité. (1)
- L'amour non réciproque (1)
- L'amour prend patience ; l'amour rend service ; l'amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil ; il ne fait rien d'inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s'emporte pas ; il n'entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. (1)
- J'aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j'aurais beau avoir toute la foi jusqu'à transporter les montagnes, s'il me manque l'amour, je ne suis rien. (1)
- Cadres (1)
- La nuit (1)
- J'aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, s'il me manque l'amour, je ne suis qu'un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante. (1)
- Lemme : forme canonique (masculin singulier, infinitif?) d'un mot variable. (1)
- Les dictionnaires "onomasiologiques", qui, contrairement aux dictionnaires classiques qui vont des mots vers le sens, vont du sens vers les mots. (1)
- L'Académie française (1)
- L'Académie florimontane (1)
- La Haute-Savoie (1)
- (A propos de l'Académie française) On ne peut accuser Richelieu d'avoir en vue le durcissement de quelque ciment culturel, puisqu'il choisit le mot "académie" en 1635, mais "les lynx" italiens et la "florimontane" de François de Sales, qui fonctionna trois ans avec succès à Annecy, ne durent pas être étrangers à son choix. (1)
- Cette perversion polymorphe, le dictionnaire (1)
- Dans l'amour électif réside la plus haute visée humaine et même celle qui transcende toutes les autres (1)
- Dieu est lumière ; en lui, il n?y a pas de ténèbres. (1)
- Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n?y a en lui aucune occasion de chute. (1)
- Ces institutions (les académies) sont comme hantées par le devoir de lexique, qui est une mémoire. (1)
- Le lexique (1)
- Selon une métaphore très affective de Raymond Queneau, les mots sont des êtres vivants, les ranger en dictionnaires reviendrait à les tuer ("Alors on les dispose en de grands cimetières | Que les esprits fripons nomment des dictionnaires", Le chien à la mandoline, "La chair chaude des mots") (1)
- La force cachée des mots (1)
- L'analogie, fondamentalement, c'est une égalité de rapports : grand est à petit comme large à étroit ; rose est à fleur ce que prune est à fruit ; sale est à crado ce que propre est à nickel... Cela fait parcourir des types de rapports de sens, indépendants des rapports de forme : jument est à cheval ce que tigresse est à tigre, et ce que girafe est à... girafe ! (1)
- L'Encyclopédie ou l'ambiguïté fondatrice du dico, qui, au prétexte des mots, prend position sur le monde (1)
- Les exemples (1)
- La linguistique (1)
- 1935 : première édition du dictionnaire de l'Académie française au XXème siècle - dans sa préface, l'Académie "estime que les exemples sont la vraie richesse et la partie la plus utile du Dictionnaire" (1)
- Lingua nuova, divina, universale, la nostra lingua italiana (1)
- Chercher dans chaque geste un peu d'amour (1)
- La science (1)
- La théorie (1)
- la Prajanparamita, la compréhension, la vision profonde, est la paramita qui peut nous emmener vers l'autre rive (1)
- Brute de raison (1)
- Mélancolie optimiste (1)
- Je t'en prie, Jivaro, vide vite mon cerveau. Je t'en prie Jivaro, réduis ma tête à zéro (1)
- Le ciné, la télé, et même le LSD, n'arrivent plus, Jivaro, à me faire décoller (1)
- La psychologie bouddhiste ou la science de l'esprit (1)
- La prajnaparamita (1)
- Etre aimé, c'est être compris (1)
- La terre (1)
- Il faut ouvrir, élargir son coeur, et ainsi on peut accepter des choses qui ne sont pas acceptables pour les autres, c'est la patience (1)
- La vie quotidienne (1)
- Ton coeur doit être comme la terre, avec une capacité de recevoir et de transformer très grande (1)
- La patience est le volume de votre coeur (1)
- L'amour véritable consiste à comprendre l'autre personne (1)
- Le don dont on parle dans les six paramita est le don de la compréhension (1)
- La douleur en nous peut être transformée par une autre sorte d'énergie (1)
- Pierre Lévy a inventé un langage, l'IEML, qui permet de raisonner et qui pourrait servir de modèle pour une mutualisation des différents systèmes de données. (1)
- Une idée serait de combiner les modèles neuronaux et les modèles symboliques. (1)
- La censure (1)
- The rift between two worlds (1)
- Computer illiterate (1)
- Ote à mes mots la muselière (1)
- L'eau qui dort (1)
- Le tourisme (1)
- Les apaches (1)
- Les braises incandescentes sont encore | sous la cendre froide | Autrement dit, sois toujours | Au rendez-vous (1)
- Sa majesté domine bien son sujet (1)
- La rébellion (1)
- Les bobos... (1)
- Comment utiliser l'intelligence artificielle pour augmenter l'intelligence collective ? (1)
- La recherche au niveau de l'intelligence collective à support numérique a pris historiquement deux directions concurrentes : les modèles neuronaux (Chat GPT...), et les modèles symboliques (shema.org, wikidata, cidoc crm pour les musées...). Le développement des systèmes symboliques demande de la main d'oeuvre experte (il faut les faire à la main), de l'argent et du temps, pèche au niveau de l'interopérabilité entre systèmes. Les modèles neuronaux parce que probabilistes (paterns...) génèrent des erreurs, sont opaques. Les modèles d'intelligence artificielle symboliques sont des systèmes de classifications avec des relations entre les classes (étiquettes, tags, ontologies, knowledge graphs...). C'est un système d'organisation des données qui va favoriser leur exploration, leur restitution quand on en a besoin et le raisonnement automatique.. (1)
- Laissez flotter vos idées noires | Près de la marre aux oubliettes (1)
- La servitude (1)
- Climb for my majesty | A bone to chew for you and me (1)
- A quoi bon (1)
- Sa majesté domine bien son sujet | Dans notre servitude elle trouve sa plénitude (1)
- La méditation est un acte que l'on fait pour la paix du monde (1)
- Propos sur le bonheur (1)
- J'inspire et je suis conscient de mon corps (1)
- Calmer le corps (1)
- Générer la joie en ramenant l'esprit vers le corps et en se mettant en contact avec les conditions de bonheur (1)
- On peut sentir la joie, le bonheur, le plaisir, en faisant une inspiration (1)
- J'inspire et je suis mon inspiration dans tout son parcours (1)
- On s'installe dans l'instant présent. Chaque souffle que l'on fait, chaque pas que l'on fait, peut nous aider à revenir à l'instant présent (1)
- Méditer, c'est cultiver l'énergie de la pleine conscience, l'énergie de la concentration et l'énergie de la vision profonde, afin de parvenir à la joie, à la paix et au bonheur (1)
- J'inspire et je suis conscient que c'est une inspiration que je fais. (1)
- Toucher les milliers de conditions de bonheur disponibles que nous avons en nous et en dehors de nous (1)
- Avec le Dharma, nous pouvons transformer notre énergie d'habitude (1)
- I'm an aerostar (1)
- I'm the ocean (1)
- Choose the day and choose the sign of your day (1)
- Homeless heroes (1)
- Touch faith (1)
- L'attention appropriée/inappropriée : Si l'on porte son attention sur des choses positives, cela va nous procurer une sensation agréable (1)
- J'inspire, je suis une fleur. J'expire, je souris (1)
- Nos cousins d'Amérique. Les Cajuns sont les descendants des colons français en Amérique (Louisiane) (1)
- Quand on respire dans la pleine conscience, on peut ramener l'esprit vers le corps (1)
- La pleine conscience est une énergie qui nous permet d'être là, dans le moment présent (1)
- La notion de geste naturel, rester vrai (1)
- Nommer les objets, les choses autour de soi, leur conférer une âme est un acte essentiel. C'est ce qui les rend précieux et vivants. (1)
- Purification (1)
- Parfois, après de longues années de travail et d'épuisement, on parvient à tracer un trait, mais qui ressemble à une étincelle de magie. Or ce moment de grâce survient toujours à l'instant précis où le corps et l'esprit sont les plus relâchés. C'est là tout l'art du zen. (1)
- L'impossibilité de me faire comprendre est ma véritable raison d'être (1)
- Le zen ne croit pas aux mots (1)
- Propos sur le zen (1)
- le soupçon au niveau de la langue (1)
- Le zen c'est la vacuité, la paix intérieure. Zazen c'est s'asseoir en silence, parfaitement immobile, et faire le vide en soi. Ne plus courir, apprendre à vivre et à observer. Devenir immobile. Et contempler ce qui nous entoure. Avec un ravissement toujours plus grand. Voila le début du zen. (1)
- J'inspire, je suis frais (fraîche) comme une fleur. J'inspire je me vois comme fleur. J'expire je me sens frais (fraîche). Fleur, fraicheur (1)
- On doit offrir la tendresse à l'autre personne (1)
- La méditation peut rétablir la paix dans notre corps et dans notre esprit (1)
- La méditation permet de cultiver la stabilité (1)
- La méditation peut nous aider à restaurer la beauté, la fraîcheur (1)
- Offrir (1)
- J'inspire, je suis une fleur. J'expire, je souris comme une fleur. Fleur, je souris (1)
- On a beaucoup de choses à offrir à celui ou celle qu'on aime (1)
- L'universel (1)
- Eloge des institutions (1)
- En Schopenhauer s'exprime déjà le nihilisme de ce siècle, le vide d'un monde sans dieux, ce vide que l'oin cherche alors à remplir en substituant aux anciennes certitudes la foi dans le progrès et les sciences, le culte de l'histoire et du succès, ou, plus banalement, la sécurité matérielle et le confort moral. (1)
- Le culte du succès (1)
- L'exègèse savante n'a pu rendre la pensée de Schopenhauer ni plus claire, ni plus systématique. Tout au plus a-t-on tenté de ranger ses propositions sous des catégories provenant d'autres systèmes. (1)
- Schopenhauer prêche la résignation et l'anéantissement de la volonté (1)
- Schopenhauer, selon le mot de Thomas Mann, est un "humaniste pessimiste" (1)
- Du moins l'esprit humain peut-il se reconnaître dans le non-moi et parvenir au renoncement volontaire, à la résignation, à la véritable impassibilité et à l'arrêt absolu du vouloir. (1)
- La tragédie du vouloir (1)
- Le goût de la clarté (1)
- Ce qui signifie que l'efficacité ne vient plus strictement de moi, sujet d'initiative, concevant et voulant, construisant idéalement un plan, puis m'acharnant à le mettre en oeuvre, selon le bon vieux rapport théorie-pratique dont l'Europe n'a pas décollé ; mais qu'elle procède à même la situation si je sais y diagnostiquer le potentiel en ma faveur, à titre de facteurs porteurs, puis l'exploiter graduellement. La situation ne sera plus, dès lors, cette donnée rétive et résistante à quoi je dois imposer mon plan dressé d'avance, mais une mine dont j'explorerai les filons, un champ de ressources dont je suivrai les sillons tel un réseau d'opportunités diverses sur lesquelles j'apprends à "surfer" (1)
- L'art du surf (1)
- Du choix dans la pensée (1)
- Avoir un (1)
- Les chiens, les chats et les rats (1)
- Le juste milieu, pour qui sait le penser avec rigueur, est de pouvoir faire l'un aussi bien que l'autre, c'est à dire d'être capable de l'un comme de l'autre extrême. C'est dans cet "égal" de l'égal accès à l'un comme à l'autre qu'est le "mi-lieu". Trois ans de deuil à la mort de son père, nous dit-on, ce n'est pas trop ; mais boire des coupes sans compter au cours d'un banquet, ce n'est pas trop non plus - je n'exagère d'aucun côté (mais vais à l'extrême de chaque possibilité, remplis complètement chaque exigence). Le risque est plutôt que, s'enlisant d'un côté, on se ferme à l'autre possibilité et qu'on en rate ainsi l'occurence. Par opposition à quoi, la disponibilité sera de maintenir l'éventail complètement ouvert - sans raidissement ni évitement - de façon à répondre pleinement à chaque sollicitation qui passe, c'est à dire sans rien laisser de côté ni soi-même se braquer. (1)
- Le(s) possible(s) (1)
- Il s'agit, en effet, de rien de moins, pour le sujet, que de renoncer à son initiative de "sujet". d'un sujet qui dés l'abord présume et projette, choisit, décide, se fixe des fins et s'en donne les moyens. Or, s'il renonce momentanément à ce pouvoir de maîtrise, à quoi l'invite la disponibilité, c'est qu'il craint, alors, que cette initiative dont il se prévaut ne fasse barrage et soit intempestive, qu'elle le ferme à l'"opportunité"... (1)
- Non, cette déprise de la disponibilité est une prise, et même plus adroite parce que fluide, non engoncée, non arrêtée. La notion, en même temps qu'elle est éthique, est stratégique. "Prise" d'autant plus efficace qu'elle ne se localise plus, ne se spécifie plus, ne s'impose plus. Elle est d'autant plus continûment ajustée que , ne visant plus, elle n'est jamais déçue ni dapourvue, elle n'est ni déroutée ni fragmentée. "Prise" d'autant plus ample - ou plutôt ne connaît elle plus de borne ou d'extrémité - du seul fait qu'elle ne se donne plus de piste à suivre, de but à satisfaire, de quête à combler, d'objet à s'emparer. Car cette prise par déprise n'est plus orientée ; elle ne projette plus, elle est sans ombre portée, n'est plus conduite par une intentionalité, tient par conséquent tout à égalité. Son captage est grand ouvert parce qu'il n'attend rien à capter. (1)
- Le sage, autrement dit, maintient tous les possibles ouverts, n'en exclut à priori aucun, et se maintient dans le compossible (1)
- L'humanité n'a pas d'autre ressource pour échapper à ses souffrances que le reniement de la volonté. (1)
- La sagesse des nations (1)
- Le concept existentialiste de "facticité" de l'existence (1)
- L'action au fonds ne change rien et n'"agit" pas (1)
- "Au fond", concept houellebecquien (1)
- La présence (1)
- Votre sourire, est-ce un sourire ? (1)
- Lingua ideale, generosa, sensuale, la nostra lingua italiana (1)
- Les larmes (1)
- "Le monde nous a foutus dehors", Jacques Prévert (1)
- Il n'est à chercher de force et de vertu humaine que dans le domaine de la contemplation (1)
- Nietzsche déclarait préférer lire Schopenhauer dans sa traduction française que dans sa version originale (1)
- La pensée (représentation) est impuissante à modifier le cours de la volonté. Elle doit se contenter du rôle d'informateur infidèle et générateur d'illusion. (1)
- A propos du "monde comme volonté et comme représentation", on ne saurait parler de système, car il ne s'agit pas d'un édifice logique, patiemment construit, par déductions successives, mais bien d'une vision unique, d'un éclair génial; d'une intuition d'artiste qui satisfait l'esprit d'un coup ou le repousse définitivement. C'est dire qu'on ne réfute pas Schopenhauer, on l'accepte ou le rejette. (1)
- Schopenhauer s'approprie la théorie platonicienne des Idées qui ne sont en définitive que des approximations de la véritable essence du Monde, de la chose en soi, enfin reconnue et déterminée comme volonté. (1)
- La volonté est omniprésente et toute-puissante (1)
- La volonté est la substance de la réalité (1)
- La volonté ou le vouloir-vivre comme essence du réel (1)
- Pour être heureux, un homme ne doit pas croire en l'avenir (1)
- L'art comme contemplation, c'est à dire libération des souffrances occasionnées par la réalité et la volonté (1)
- Le nominalisme et la querelle des universaux (1)
- T'es pas déjà morte toi ? (1)
- Nous m'AIME (1)
- Aller à la rencontre... de cette... autre... âme... humaine... (1)
- L'Avenir de l'Hospitalité (1)
- Il faut parfois dévoiler son intimité (1)
- Une relation à coeur ouvert, de Coeur à Coeur (1)
- Cette immense joie qui était en "FETE" en moi à ce moment là (1)
- Etre vivant pleinement (1)
- Echanger avec toi... "cet étranger" (1)
- VIVRE ENFIN VIVRE (1)
- Un jour viendra, on se prendra tous dans les bras, tout aura été mis à plat (1)
- Un monde plus uni (1)
- Construire des ponts (1)
- "Inventer une rencontre singulière exige un effort soutenu d'attention. Organiser un service collectif suppose le renfort d'une institution. La première voie est éthique et morale, la seconde est politique et économique." (1)
- La spiritualité de l'unité (1)
- "Père que tous soient un?" (Jn 17, 21), Prière de Jésus (1)
- Tout ce qui relève de la science humaine ne peut pas être délégué à des machines (1)
- L'Harmonie (1)
- Au début on est content d'être un enfant rempli de rêves, puis on y met vite une trêve (1)
- Des êtres animés de bonté (1)
- J'ai atterri, pour travailler, dans une grande cité. Où on pouvait me considérer comme un étranger (1)
- Les méfaits de la civilisation (1)
- Des mots cris (1)
- On dit ce que l'on ressent, ce que l'on est (1)
- [...] et que les sauvages qui commettent ces forfaits sont effrayants, et que les civilisés qui les laissent commettre sont épouvantables. (1)
- Chercher une raison de vivre (1)
- Pleutre, tu vois des ombres parce que tu as peur dans le noir (1)
- Tu veux du "toujours" toi, mais plus tard (1)
- Toujours (1)
- Pour moi enfance a rimé avec... souffrance (1)
- La fraternité n'est pas qu'une idée (1)
- Reposer les choses (1)
- Faire le bien, envers et contre tout (1)
- Redonner de l'espoir (1)
- Un Coeur à Fleur (1)
- On a simplement besoin de...quoi...? De s'exprimer, d'être rassuré, écouté, cocooné... pour mieux évacuer ce qui nous a traumatisé, angoissé (1)
- C'est facile de créer un coeur de pierre. C'est moins facile de créer un coeur dont on est fier (1)
- Du temps perdu à courir après l'argent (1)
- No escape from reality (1)
- Tell me, do you really think you go to hell for having loved? (1)
- Les plantes sauvages et comestibles (1)
- Histoire d'amour (1)
- Une jeune fille facile (1)
- Célébrité (1)
- Les français (1)
- La solitude reposante (1)
- La solitude, apprendre à en jouir ou l'éviter quand elle est pesante, c'est le fait de la maturité, d'un exercice réfléchi de sa liberté. (1)
- La situation fondamentale de l'homme est la solitude (1)
- Se foutre la paix (1)
- Les injonctions cachées sont un poison qui te tue à petit feu. (1)
- La tempérance (1)
- "Plus nous recevons dans la prière silencieuse, plus nous pouvons donner.", Mère Teresa (1)
- La réalité, ça n'est pas le mental. La réalité c'est bien plus grand que ça. (1)
- Les ténèbres ou l'amour, c'est à nous de choisir (1)
- Un monde où tout le monde s'aimerait (1)
- Les injonctions cachées (1)
- J'achète un hôtel rue de la paix (1)
- La solitude peut être sereine, accueillie, attendue ou même provoquée (1)
- "Je ne sais comment on peut s'ennuyer avec tout ce qui existe au monde, dans tous les domaines ! Je trouve qu'il n'y a pas assez d'une vie pour s'enrichir de connaissances" (1)
- Le rôle des réseaux sociaux dans les révolutions arabes (1)
- Le rôle politique des réseaux sociaux (1)
- My god what have we done to you ? (1)
- If heaven doesn't exist, what will we have missed ? This life is the best we've ever had (1)
- Tonight we fly (1)
- Pour être doux et gentil il faut de la force (1)
- It takes strength to be gentle and kind (1)
- Gentleness (1)
- Il en faut peu pour être heureux (1)
- Le boulot pour lui c'est la chose la plus sacrée, il n'y touche pas (1)
- Il faudrait tout oublier (1)
- Puissance de la douceur (1)
- La solitude peut être une conquête sur la dépendance et l'aliénation à l'autre (1)
- Le spleen (1)
- Le spleen n'est plus à la mode (1)
- J'aime la guerre, j'aime la bagarre (1)
- Sur la guerre (1)
- A M I 73 est une plateforme, efficace et disponible, qui oriente les personnes en situation de handicap dans leur parcours du combattant. (1)
- La composition de l'Ikebana se base sur le schéma trinitaire (terre, ciel et humain) (1)
- Tout seul avec le vent (1)
- Retrouver les baleines (1)
- Les animaux dans les chansons (1)
- Recommencer, là où le monde a commencé (1)
- Que le silence pour respirer (1)
- L'énergie du désespoir (1)
- Plus d'idée (1)
- Stérilité de la raison ? (1)
- Comme avant (1)
- Y a tant de vagues et tant d'idées, qu'on n'arrive plus à décider, le faux du vrai (1)
- De la littérature (1)
- La morale des riches (1)
- Décompensation (1)
- Le vent (1)
- Le vent dans les chansons (1)
- Pouvoir oser (1)
- Jouer avec le vent (1)
- On n'arrive plus à distinguer le blanc du noir (1)
- Y a tant de vagues et de fumée (1)
- Ne pas mourir d'un truc si con (la cigarette) (1)
- Vivre au jour le jour (1)
- Le temps nous est compté (1)
- Il faut une sacrée volonté, une détermination terrible (1)
- L'Ikebana comme moyen d'expression implique la pratique de la méditation durant sa création. (1)
- De nos jours, l'Ikebana compte environ 130 courants (1)
- L'Ikebana exprime l'unité cosmique et l'interdépendance des choses (1)
- L'anti-intellectualisme de notre époque (1)
- L'anti-intellectualisme, arme politique des despotes (1)
- Le travail d'acteur (1)
- Etre parents (1)
- Cupabilité (1)
- Sauver l'espèce humaine (1)
- L'exploration de l'espace (1)
- la recherche des mots "les moins faux possibles" (1)
- "Le malheur peut être un pont vers le bonheur." (1)
- Le handicap (1)
- Bouddhisme zen (1)
- Let us not wallow in the valley of despair (1)
- Despair (1)
- A beautiful symphony of brotherhood (1)
- Democracy (1)
- To make real the promises of democracy (1)
- Les arts martiaux (1)
- The greatest demonstration for freedom in the history of the USA (1)
- The fierce urgency of Now (1)
- L'individu (1)
- L'oiseau fait son nid, petit à petit. Si seulement la colombe pouvait faire le sien, dans le coeur des humains. (1)
- Inventer le feu (1)
- Inventer l'amour (1)
- Du stoïcisme (1)
- Inventer le sens (1)
- La gestion des revendications nationalistes, culturelles ou identitaires (1)
- Oeuvrer à une paix stable, en cultivant de façon durable, des graines de joie, dans la profondeur de son coeur (1)
- Jacques Attali prédit la victoire du marché sur la démocratie (1)
- La gentillsees (1)
- Nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse (1)
- La plupart des gens sont, semble-t-il, les dupes du plaisir, qui leur fait l'effet du bien, sans l'être (1)
- Une fois la fin établie, on examine comment et par quels moyens on l'atteindra (1)
- L'activité déployée en différents domaines détermine notre caractère (1)
- Quant aux vertus, nous les acquérons d'abord par l'exercice (1)
- Le propre de l'homme est l'activité de l'âme (1)
- L'école buissonnière (1)
- Le bien, en tant que fin de nos actes, relève de la science organisatrice : la science politique (1)
- Quel est le souverain bien de notre activité ? Sur son nom du moins il y a assentiment presque général : c'est le bonheur (1)
- Les limites de la parole (1)
- "Le malheur peut être un pont vers le bonheur." (1)
- Quand l'Afrique crève la dalle l'Europe débat sur des histoires sans fin (1)
- Nous ne ressentons pas assez et nous pensons beaucoup trop (1)
- Nous sommes trop mécanisés et nous manquons d'humanité (1)
- C'est intéressant un moteur (1)
- Moi, j'étais fort en rien du tout. Le travail, ça me donne la migraine (1)
- Je paie pour les pères et les grands-pères qui ont travaillé avant moi, toutes ces générations laborieuses (1)
- La télévision est un cinéma où l'on peut aller en restant chez soi (1)
- Inventer/imiter (1)
- L'argot anglais (1)
- Objets inanimés, avez-vous donc une âme | Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?... (1)
- Le pouvoir financier (1)
- Unissons (1)
- Il y aura ce que nous avons été pour les autres (1)
- Le bonheur d'être ensemble (1)
- Réenchantement (1)
- Trouver un emploi intéressant (1)
- Accueillir une personne sans abri chez soi (1)
- Soleil sur notre espoir (1)
- Debout, frères, voici l'Afrique rassemblée (1)
- Down and down and down it goes. Where it stops nobody knows (1)
- Je crois en la certitude de la chance (I believe in the certainty of chance) (1)
- A butterfly flies through the forest rain / And turns the wind into a hurricane (1)
- Dumb it down (Simplifie) (1)
- No one can tell you what to think. And if you think that's true then you're a clown (1)
- Salut Afrique mère (1)
- Mes plus que frères (1)
- Courir vers le pôle inconnu (1)
- Le temps d'une paix éclair (1)
- Mysticisme (1)
- La mystique (1)
- Déstresser (1)
- Love (1)
- Oh, it's called love. And it belongs to us. It's called love. And it belongs to everyone of us (1)
- English slang (1)
- Who could tell where my story had begun? (1)
- Arnaque (1)
- Il y a une phase d'individuation et de stabilisation d'un outil en tant qu'objet technique (1)
- Il n'existe pas d'enseignement de l'histoire des techniques, et c'est regrettable (1)
- Faire société avec les objets techniques, les fréquenter de manière correcte (1)
- On pourrait faire la psychanalyse des objets techniques (1)
- Pour bien vivre avec un objet technique, il faut SAVOIR comment il est constitué (1)
- Eveiller à la civilisation technique (1)
- La mécanologie comme goût et comme poésie (1)
- Voir le monde d'un avion, le voir depuis un satellite, c'est le voir comme jamais homme ne l'a vu. (1)
- Les phrases nous trompent (1)
- La richesse de l'informulé (1)
- Politique du bonheur (1)
- Ecrire (1)
- "A cette heure-ci la piazza Navona doit être déserte, on doit entendre le bruit de l'eau", Yves Montand dans "La guerre est finie", film d'Alain Resnais (1)
- Du peuple français (1)
- De la difficulté de s'organiser (1)
- Quelle que soit notre situation, il y a toujours la possibilité de croire en la vie. (1)
- Qui n'a pas vécu l'échec dans sa vie ? (1)
- Misère sexuelle (1)
- Les buts de l'Académie de Savoie telle que fondée en 1819 sont ainsi résumés : "Rapprocher et mettre en contact des hommes instruits qui gagnent à être connus ; leur fournir l'occasion de manifester des vues utiles et de s'éclairer les uns les autres, en affaiblissant l'égoïsme qui nait de l'isolement ; diriger les talents et essais de la jeunesse ; offrir un dépôt toujours ouvert aux fruits des travaux qui peuvent mériter de fixer l'attention publique ; indiquer les d"couvertes ou les vues nouvelles qui peuvent intéresser l'Etat ou la Société..." (1)
- L'Académie de Savoie (1)
- Serge Gainsbourg, disparu il y a trente ans, a été samplé par De La Soul ou Massive Attack. Et toute une série de musiciens britanniques et américains le reconnaissent parmi leurs influences. (1)
- Hommage aux fans japonais de Noir Désir (1)
- Selon Fichte, Napoléon a confisqué les résultats de la Révolution au peuple français en détournant les pouvoirs qui lui avaient été délégués pour ses propres fins (1)
- Hapax legomenon est un terme de lexicologie désignant un mot dont on ne peut relever qu'un exemple dans le corpus d'une langue. Page très intéressante, avec des exemples tirés de Rimbaud, Mallarmé... Le terme hapax est aussi utilisé en démographie : nom qui n'est présent qu'en un exemplaire. (1)
- La règle du jeu (1)
- De l'immensité (1)
- Réconciliation avec ce qui a été refoulé (1)
- Innocence (1)
- De la vulnérabilité (1)
- La danse (1)
- Découvrir la nature (1)
- Fraîcheur (1)
- Générer la joie et le bonheur grâce à la pleine conscience (1)
- Enseignement (1)
- Lien social (1)
- La globalisation (1)
- Liberté (1)
- Le monde des chtis (1)
- La peinture moderne (1)
- L'absurde (1)
- La voiture, emblème contesté de la liberté individuelle (1)
- Les valeurs individualistes face aux nouvelles valeurs collectives (1)
- L'événement (1)
- Le sage (1)
- Ami, entends-tu ? (1)
- Technologie et environnement (1)
- Le respect d'autrui (1)
- Essentialisation (1)
- Jardin de curé (1)
- Terme horticole (1)
- L'EFFICACITÉ est le concept suprême, l'emblème des relations de jungle dans une ''reféodalisation'' planétaire. (1)
- Sourire contribue à réduire le taux d'hormones de stress, augmenter le taux d'hormones de bien être et réduire la tension artérielle (1)
- Des chercheurs ont découvert qu'un sourire pouvait provoquer le même niveau de stimulation du cerveau que 2000 barres chocolatées ou que 16 000 livres streling (1)
- Sourire est contagieux (1)
- Selon la théorie de la rétroaction faciale de Charles Darwin, le simple fait de sourire nous fait vraiment nous sentir mieux (1)
- Sourire stimule le mécanisme de récompense dans notre cerveau (1)
- Les "vainqueurs cognitifs" (1)
- En quête d'alternatives (1)
- Le déni de fragilité amoindrit notre fraternité et la considérer élargirait notre humanité (1)
- Les plantes, une filière à fort potentiel (1)
- Economie (1)
- Ne pas respecter le droit des personnes handicapées est un délit (1)
- Réenchanter le monde (1)
- Entre aspirations et désenchantement (1)
- - Eh ! Qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ? - J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages ! (1)
- Les enfants sourient quelques 400 fois par jours (1)
- L'intelligence des océans (1)
- Il nous appartient de veiller sur les objets silencieux et immobiles de nos lieux d'habitation et de leur témoigner de cette gratitude dont nous sommes tant économes. (1)
- Il y a une jouissance contingente dans le sens que véhicule le langage. (1)
- Gilles Deleuze, le grand philosophe de la singularité au XXe siècle (1)
- Les discours généreux sur internet : grâce à internet, chaque citoyen est relié à l'ensemble de la planète... peut être récepteur d'informations, mais aussi émetteur d'informations... En bref : "Nous allons vers un avenir radieux, nous sommes chacun le neurone d'un grand méga-cerveau mondial, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, peace and love." (1)
- La reconnaissance du rôle constitutif, mais aussi de la valeur de l'erreur (1)
- L'indépendance (1)
- Le primat de l'art (1)
- Il ne viendrait probablement à l'idée de personne de mettre en doute l'assertion selon laquelle Gille Deleuze serait autre chose qu'un philosophe immanentiste, si ce n'est LE philosophe de l'immanence. Et sans doute pas lui, tout bien considéré. (1)
- Deleuze parvint sans aucun doute à faire de la philosophie moderne une authentique forme d?anthropologie appliquée (1)
- Plus que se répliquer, c'est le moment à l'homme de répliquer (1)
- La première femme libre de l'univers (1)
- Il n'y a rien de juste à ce qui fait leur loi (1)
- La machine de troisième espèce, la machine cognitive, la machine de toutes les machines, la machine-cerveau (1)
- La post machine (1)
- Deleuze met en évidence non seulement la structure inconsciente des sociétés humaines mais expose dans sa vérité la plus nue la structure machinique de l'inconscient de l'homme (1)
- Si le schizophrène est inscrit comme point limite de l'humain-capital, et qu'il est donc inscrit comme actualisation du capital dans l'homme et de l'homme dans le capital, alors cela signifie que l'homme ne fabrique pas ses sociétés en improvisant, pas plus qu'il ne les planifie, mais qu'il est lui-même le plan, le diagramme, la surface d'inscription et le module inscripteur. (1)
- Design (1)
- Les mots sont grands (1)
- Faire un jardin (1)
- La nature, dernier recours contre l'injustice (Rousseau) (1)
- Repose toi (1)
- Tout changer en douceur (1)
- Changer le monde, changer les choses, avec des bouquets de rose... Changer les âmes, changer les coeurs, avec des bouquets de fleurs (1)
- Joie et acceptation (1)
- "La France c'est mon pays, mon pays de coeur et d'âme. Mais tu sais, un expresso à Rome, c'est un expresso à Rome.", Abel Ferrara (1)
- On laissait nos coeurs au pouvoir des fleurs (1)
- Rechercher les trésors (1)
- L'avortement en France dans les années 1970 (1)
- Transfuge de classe (1)
- Love people and use things, because the opposite never works (1)
- Stay hungry, stay foolish (1)
- Fleur des champs, Louis Janmot (1)
- Justesse (1)
- Les années 1970 (1)
- Entre filles (1)
- Le juge et la garde des enfants (1)
- Le harcèlement (1)
- A cela il n'est rien à faire (1)
- Les feuilles mortes te rappellent à mon souvenir (1)
- Jour après jour, les amours mortes n'en finissent pas de mourir (1)
- On a toujours besoin des outsiders (1)
- Sortir du deuil (1)
- On était jeunes, on était fous (1)
- "Notre monde étant de plus en plus exposé à la passion de l'avoir, du materiallisme et de l'agressivité, alors que seul le fait d'être simplement, fondé sur l'amour, l'accomplissement spirituel et le partage, pourrait nous sauver. Si l'homme ne prend pas conscience de la gravité de ce choix, il courra au-devant d'un désastre psychologique et écologique sans précédent" (1)
- Résilience (1)
- Triangle amoureux (1)
- Road movie (1)
- Good times for a change (1)
- Dégager les questions fondamentales (Edgar Morin) (1)
- Roses (1)
- Please, please, please, let me get what I want (1)
- L'échec insurmonté (1)
- Indécision (1)
- Etre frères (1)
- « Je reconnais mon affinité avec eux [tous les êtres], je ne suis rien qu'un pouvoir de leur faire écho, de les comprendre et de leur répondre », formule Maurice Merleau-Ponty ; la responsivité, ou capacité de résonance, devient ainsi l'« essence » de la nature humaine, mais aussi de toutes les relations au monde possibles (1)
- Merleau-Ponty : "Quelque chose est là, quelque chose est présent" (1)
- Les objets, acteurs de notre désocialisation (1)
- Nous ne pouvons plus savoir ce qui est vrai ou faux et il n'y a plus moyen de revenir en arrière. Nous sommes au delà de la fin, dans une perspective illimitée. (1)
- L'histoire continue par inertie, elle n'aura jamais de fin ni de finalité, de résolution. La fin de la fin est une issue fatale (1)
- Le langage pense, le langage pense pour vous au moins autant que vous le maîtrisez. C'est un échange. (1)
- On croit marcher sur des idées... C'est sans doute un peu le fantasme du théoricien, du philosophe, mais à un moment donné, ce sont les mots eux-mêmes qui régénèrent les idées et qui servent de passeurs (1)
- La mer en Bretagne ! (1)
- Les mots porteurs des idées, plus que l'inverse, opérateurs de charme, opérateurs magiques. (1)
- Les mots passent les uns dans les autres. Les mots se métaphorisent les uns dans les autres, se métabolisent les uns dans les autres. (1)
- Le monde vérifié : son extermination, le crime parfait : le monde réel devient une fonction inutile (1)
- Il n'y a plus d'Autre, il n'y a que du Même. (1)
- Les objets se vengent (1)
- Quelques instants volés qui se sont envolés (1)
- Les mots comme limités (1)
- La pensée doit abolir toute prétention à la vérité. (1)
- Comment la pensée peut-elle encore se situer sans prétendre au sens ? En étant non-référenciée sur la vérité ? (1)
- La physique parle de la séparatibilité et de l'inséparatibilité des particules. (1)
- Le statut de la pensée ne peut plus être celui d'un discours d'ordre, de rationalisation du monde. La pensée est un événement du monde. On ne peut plus penser un territoire de la pensée comme maîtrise analytique des choses. (1)
- Déborder de joie (1)
- La métaphore de la vie et de la mort (1)
- Différence entre l'appropriation (au sens de mise à disposition) et l'assimilation du monde (sous la forme d'une rencontre transformante) (1)
- Theodor Adorno avance l'idée d'un rapport au monde mimétique face au monisme de la raison instrumental (1)
- Herbert Marcuse veut opposer un mode d'existence érotique et orphique à la relation au monde agressive et prométhéiste (1)
- La crainte fondamentale d'une perte du monde (1)
- Hans Blumemberg utilise la métaphore de l'illisibilité du monde, qui constitue une offense à l'homme moderne du fait qu'elle semble perpétuellement échapper à son emprise et lui refuser l'expérimentation vivante (1)
- La modernité comme formation sociale vise, culturellement et structurellement, l'extension systématique de notre accès au monde : téléscopes, microscopes, smartphones, internet, argent... (1)
- L'argent, instrument magique d'"accès au monde" : les riches peuvent se payer un yacht comme un morceau de jungle... (1)
- Une sociologie de la relation au monde qui cherche à répondre à la question des relations au monde spécifiques au pluriel qui se sont établies et matérialisées dans une certaine constellation culturelle et historique (1)
- La résonance désigne ainsi un mode spécifique de relation au monde, dont les contours commencent à se préciser lorsqu'on la considère tout d'abord comme l'Autre de l'aliénation (1)
- La résonance décrit un événement qui se produit entre les pôles de la dissonance radicale et de la consonance pure ; elle présuppose nécessairement l'existence d'une différence (1)
- L''espoir de pouvoir surmonter conceptuellement la confrontation aporétique entre les théories de l'identité et les théories de la différence, car la résonance laisse envisager l'espoir d'une assimilation (toujours partielle) du Différent en tant qu'événement transformateur. (1)
- La différence entre la consonance pure, la dissonance pure et la résonance s'illustre facilement à travers l'exemple d'une rencontre dialogique : lorsque deux personnes en train de discuter sont entièrement du même avis, cela les conforte peut-être dans celui-ci au sens d'un effet écho, mais il manque la rencontre avec « une autre voix » et donc la transformation émouvante. Si, au contraire, elles ne font que s'insulter et se déclarent réciproquement irresponsables, les éléments clés de la résonance sont également absents bien qu'elles puissent se sentir blessées. En revanche, si elles parviennent à établir un véritable dialogue dans lequel elles s'écoutent réciproquement (en étant affectées) et se répondent (avec auto-efficacité), elles modifieront toutes les deux leur position sans perdre leur propre voix. Cela présuppose, tout du moins au début du dialogue, l'existence d'une différence qui se manifeste sous la forme d'une opposition et d'un conflit sans lesquels il ne peut y avoir de résonance. (1)
- Résonance signifie rencontrer « là dehors » un Autre (indisponible), écouter, se laisser appeler par un interlocuteur qui est reconnu comme source indépendante de valeur et d'importance (1)
- Les effets transformateurs d'une relation de résonance se dérobent constamment et inévitablement au contrôle et à la planification du sujet. Il n'est pas possible de prédire, tout du moins avec certitude, la manière et la profondeur avec laquelle nous changeons lorsque nous nous ouvrons vraiment à une autre forme de vie, une idée, un livre ou un paysage. (1)
- Dans l'état d'aliénation, il manque simplement une « corde de résonance vibrante » entre le moi et le monde (1)
- Résonance signifie en premier lieu et surtout un état ou mode de relation dynamique dans lequel le sujet et le monde se touchent et se transforment réciproquement. Le sujet est affecté, ému par le monde. (1)
- Vitalité de l'enfance (1)
- Mythe (1)
- Caddies (1)
- La piscine (1)
- Tous les animaux veulent vivre (1)
- L'incertitude (1)
- Leaving things undone (1)
- La clarté nous pendait au nez, dans sa vive lumière bleue. Nous étions pris, faits, cernés. L'évidence était sous nos yeux (1)
- Se prendre dans les bras (1)
- Avant Freud (1)
- Le meilleur est de se contenir dans ses limites naturelles. (1)
- Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience. (1)
- Vouloir toujours cacher aux autres ses failles (1)
- Le sport à travers les timbres (1)
- L'art à travers les timbres (1)
- Mes illusions se sont écrabouillées toutes seules (1)
- Faking all like Hollywood (1)
- Puzzle (1)
- Fragments de destins (1)
- Le monde de demain, on le bégayait tous, sans n'y comprendre rien (1)
- Un monde nouveau, on en rêvait tous (1)
- Le repos (1)
- Oeuvre lyrique dramatique représentée sans mise en scène, ni costumes, ni décors, l'oratorio est formellement assez proche de la cantate et de l'opéra, desquels il doit être distingué. (1)
- Zéro héro à l'infini (1)
- Repose-toi là (1)
- Basta la vie volée, la vie privée de tout ce qui serait la vie (1)
- Renoncer au fardeau (1)
- Toutes les larmes du ciel et du corps et de l'âme (1)
- Me fondre dans le miel (1)
- Aux enfants de la chance, qui n'ont jamais connu les transes, des shoots et du shit (1)
- No hell below us (1)
- It's time to take a cigarette (1)
- L'optimisme (1)
- Un vent, un grand vent nouveau, soufflait sur le pays (1)
- It sounds very nice (1)
- You may say I'm a dreamer. But I'm not the only one (1)
- Imagine all the people sharing all the world (1)
- Imagine no possessions. I wonder if you can (1)
- À nos contes de fée (1)
- les mots qu'il faut (1)
- La perdrix de montagne vole mais ne rêve pas (1)
- Mon ami, j'écouterai les symphonies des saisons (1)
- I am just a man still learning how to fall (1)
- Ami, qui sais me comprendre (1)
- Plus rien à oublier (1)
- Je t'ai connu trop tard, toute une vie trop tard (1)
- Keep it simple (1)
- Et je renaîtrai Cerf au printemps Ou bien je deviendrai Mouette des falaises (1)
- Je moissonne sans bousculade (1)
- J'ai le ménage nomade (1)
- Dans mes artères coule la Seine (1)
- La France a raison d'aimer ses chansons (1)
- A propos des chansons (1)
- La haine je la jette (1)
- Je dis aime, et je le sème sur ma planète (1)
- L'indolence (1)
- L'hygiénisme (1)
- Méditer aux splendeurs d'antan (1)
- Toi l'humain réfléchis quand sonneront les glas (1)
- You took advantage of a world that loved you well (1)
- You live and learn (1)
- Either way, win or lose (1)
- Forcer le destin (1)
- I'm gonna make it up for all of The Sunday Times | I'm gonna make it up for all of the nursery rhymes | They never really seem to want to tell the truth | I'm so tired of you, America (1)
- What is there to gain (1)
- I'm so tired of America (1)
- Times, nothing's right (1)
- Plans and schemes (1)
- Arrest this man, he talks in maths (1)
- This is what you get (1)
- Mieux vaut éviter les naufrages (1)
- Karma police (1)
- Don't get sentimental (1)
- Precious and fragile things | Need special handling (1)
- My god what have we done to you (1)
- Le grain de la peau du paysage (1)
- Il cherche la philosophie d'avant midi (1)
- Les gens heureux n'ont pas besoin de se presser. (1)
- L'unique bien, c'est la vie (1)
- Va toujours par le chemin le plus court, et le plus court est le chemin tracé par la nature. (1)
- La marque constante de la sagesse est de voir le miraculeux dans le banal. (1)
- As-tu besoin d'un cinq-étoiles Quand t'en as cinq milliards dans l'ciel (1)
- Il y a autre chose dans la vie (1)
- There's no-one here, and people everywhere (1)
- He believes in a beauty (1)
- Le bonheur ne se décrète pas, ne se convoque pas mais se cultive peu à peu dans la durée. (1)
- Le bonheur est un choix (1)
- C'est réunis que les charbons brûlent ; c'est en se séparant que les charbons s'éteignent. (1)
- Heureusement que la santé fleurit à Fresne (1)
- Aujourd'hui les affranchis roulent en berline à Paris (1)
- Le bonheur est né de l'altruisme et le malheur de l'égoïsme (1)
- La mère de toutes les questions : Etes-vous heureux ? (1)
- Savoir attendre (1)
- A qui sait attendre, le temps ouvre les portes. (1)
- There's more to life than this (1)
- Sometimes the things I do astound me (1)
- Le globish, le franglais, les éléments de langages qui contaminent le monde de l'entreprise, le monde politique... (1)
- Les éléments de langage (1)
- Si tu connais le désir qui va vite, et qui dure longtemps, je voudrais que tu m'y précipites (1)
- Une machine (chat gpt) peut faire la sommation de tout le savoir disponible sur le sujet de notre choix, en quelques secondes. Cela est extraordinaire. (1)
- Le numérique (1)
- D'après Georges Canguilhem, il n'est de maladie que d'expérience vécue par le malade (1)
- La maladie (1)
- Tout ce qui dans nos existences déjoue leur mise en chiffres, de l'amour à la prescription (1)
- Même si c'est la crise en permanence et que nous sommes complètement chômeurs, on trouvera la solution je pense (1)
- Allez avance, n'aie pas peur (1)
- La curiosité à l'égard des secrets de la nature, ou comment un vice stigmatisé par les théologiens et les moralistes est devenu une vertu, si ce n'est un attribut, de la dignité de l'homme. (1)
- Le savoir est une arme et j'avais des munitions plein la tête (1)
- Lately I find myself out gazing at stars (1)
- I'm aiming too high (1)
- Darling, stop confusing me with your wishful thinking (1)
- C'est au fond de tes yeux, que je foutrai le feu (1)
- I play dead, it stops the hurting (1)
- Il rêve de politique pour être un gangster moderne (1)
- Les plus grands gangster font du marketing (1)
- Principe de non-contradiction [Aristote] : loi qui interdit d'affirmer et nier le même terme ou la même proposition (1)
- Le principe de contradiction et le principe du tiers exclu ont été formulés pour la première fois clairement en Occident par Aristote dans sa Métaphysique. (1)
- Nagarjuna fait usage du tétralemme : Ni x | Ni non-x | Ni x et non-x | Ni x ni non-x. Cette logique s'applique finalement à l'Être. Il n'y a: Ni «Être» | Ni «Non-Être» | Ni «Être et Non-Être» | Ni «Ni Être ni Non-Être» (1)
- Le principe du tiers exclu [Aristote] pose que de deux propositions contradictoires l'une est nécessairement vraie, l'autre nécessairement fausse ; elles ne peuvent être vraies toutes les deux à la fois, ni fausses toutes les deux à la fois. Ou encore, de deux propositions contradictoires on peut accepter l'une au plus, on doit accepter l'une au moins. (1)
- Nagarjuna utilise beaucoup le principe de non-contradiction mais il abandonne le principe du tiers exclus. (1)
- L'école Madhyamaka professe la vacuité, Sunyata, de tous les phénomènes sans exception. Le fait que tous les phénomènes sont vide d'existence intrinsèque. (1)
- Le Bouddha dit : "Pour qui voit l'origine du monde tel qu'il est avec un juste discernement, le terme "non-existence" ne survient pas à son égard. Pour qui voit la cessation du monde tel qu'il est avec un juste discernement, le terme "existence" ne survient pas à son égard." (1)
- Nagarjuna, attache une très grande importance aux raisonnements pour démontrer la vacuité des phénomènes. Pourtant, les constructions logiques sont pour lui des vues de l'esprit, des constructions de l'imagination. Utiles et valables au niveau pragmatique, elles nous piègent dès que nous leur prêtons nature d'exister. (1)
- Nagarjuna : "Tout est bien comme il semble, rien comme il semble. À la fois comme il semble et non comme il semble. Ni l'un ni l'autre. Tel est l'enseignement progressif des Buhha." (1)
- Ne pas reporter (1)
- Le désenchantement du monde (1)
- Dans Du mode d'existence des objets techniques, Gilbert Simondon s''mploie à "réintégrer les techniques dans l'humain et dans la culture [et à] les comprendre en partant de leur genèse." (1)
- L'existence de l'objet technique se manifeste comme réalité ontologique étroitement associée à l'existence de l'Homme. La relation entre l'Homme et l'objet technique constituerait une relation directe avec la manifestation ontologique de l'Homme et, par extension, avec sa propre nature (1)
- Selon Max Weber, l'envers de la rationalisation est le désenchantement du monde (1)
- Les mathématiques constituent le plus formidable instrument conceptuel dont l'homme puisse jamais disposer (1)
- Nul ne peut contester qu'en un laps de temps relativement court (en comparaison de l'histoire et surtout de la préhistoire de l'humanité) les sciences et les techniques ont transformé notre planète au point d'ébranler des équilibres écologiques et ethnologiques immémoriaux, au point surtout de faire douter l'homme du sens de son existence et de ses travaux, jusqu'à faire vaciller sa propre identité (1)
- L'accroissement du Potentiel se poursuit, défiant l'entendement et affolant la boussole de l'intelligence (1)
- Le madhyamaka veut surpasser l' "éternalisme" d'une existence absolue (le fait que les phénomènes seraient permanents), et le nihilisme de la non-existence (le fait que les phénomènes seraient non-existants). (1)
- La fleur de la solution (1)
- Dans les bas fonds on rêve des fonds du FMI, mais au fond on sait que les familles sont souvent proches du RMI (1)
- L'histoire de l'art a comme la couleur du dollar (1)
- L'histoire de l'art (1)
- Est-ce les salauds qu'on adule ? (1)
- L'économie c'est toujours plus de loups dans la bergerie (1)
- Le monstre aux yeux verts, synonyme de la jalousie, taxe l'eau su Sahel juste pour remplir son jacuzi (1)
- C'est la faute au biz (1)
- Y a pas que des gens bons à la tête de l'art (1)
- Comprendre, c'est déjà aimer (1)
- L'efficacité du milieu juste est suprême (1)
- Il te suffit de l'action présente conforme à la nature (1)
- Solution/dis-solution (1)
- I'm just sitting here watching the wheels go 'round and 'round. I really love to watch them roll (1)
- People say I'm lazy, dreaming my life away (1)
- La seule façon d'accomplir est d'être. (1)
- People say I'm crazy, doing what I'm doing (1)
- L'amour est morte (1)
- Qe sont mes amis devenus, que j'avais de si près tenus, et tant aimés... (1)
- L'indulgence (1)
- L'organisation (1)
- Le self-control (1)
- La diversité (1)
- La difficulté (1)
- Les musées (1)
- Il faut de l'humilité et de l'amour pour comprendre (1)
- De l'architecture (1)
- L'art (1)
- Du temps au temps (1)
- L'intersubjectivité (1)
- La fin (1)
- L'introspection (1)
- Le chemin (1)
- Le pouvoir de l'accueil (1)
- Profiter de la vie (1)
- (1)
- "Puis-je avouer mon peu de goût pour les musées ? En cela je peux me recommander de Turner qui, à Venise, ne mit pas les pieds à l'Accademia ? Je crois avoir parcouru la plupart des grands musées du monde occidental. Visites souvent distraites, comme si l'abondance des chefs-d'oeuvres décourageait l'attention. Une hâte vous saisit en passant d'une salle à l'autre, une lassitude vous vient et l'on presse le pas pour en finir au plus vite. C'est souvent le visage et la démarche d'une visiteuse inconnue qui provoque l'intérêt, au détriment des chefs-d'oeuvres. J'ai remarqué qu'une vive émotion naît au cours de ces coudoiements devant les tableaux exposés, de ces poursuites de salle en salle, des regards distraits ou curieux qui se posent un instant sur vous. Que vaut le portrait d'une femme, fût-elle peinte par le Titien ou par Renoir, à côté d'un être vivant qui marche devant vous, près de vous, avec la grâce d'un beau visage qui prend le large... "O toi que j'eusse aimé, ô toi qui le savait !" Une belle passante s'éloigne, à peine l'avez-vous rencontrée dans la rue. Mais une belle visiteuse, dans un musée, s'attarde à vos côtés, vous frôle, se retourne, disparaît. Si vous l'avez perdue un instant, vous la retrouvez plus loin, seule dans une salle vide. Puisque vous êtes là pour admirer, pourquoi ne pas partager avec elle votre admiration ? Le temps vous manque. Et le courage de tenter ce que Stendhal considère comme un devoir.", Michel Mohrt, Les dimanches de Venise (1)
- Je trouve admirable ce conseil que donnait Alain au jeune André Maurois qui s'efforçait d'écrire : copier une page d'un roman de Stendhal (1)
- Etre fan (1)
- J'aime donc je suis (1)
- Tendre les bras à son destin (1)
- Si j'existe, ma vie c'est d'être fan (1)
- Je voudrais m'arrêter (1)
- Je serai toujours à tes côtés (1)
- Pour toujours (1)
- Faudra-t-il que je coure, tous les jours (1)
- L'accueil (1)
- La frugalité (1)
- Le dévouement (1)
- La crainte de Dieu (1)
- Un port, il faut l'aborder par mer (1)
- La religion musulmane (1)
- Notre postérité (1)
- L'abandon (1)
- Le désintéressement (1)
- L'ignorance (1)
- La lenteur (1)
- Le secours de la mémoire (1)
- Troisième guerre mondiale (1)
- Le pouvoir des savants (1)
- Une mathématique bleue (1)
- Trouver refuge (1)
- L'étrange paradoxe du grand cinéma, qui nous emporte le temps d'une projection loin des désordres du monde et des déséquilibres qui le rongent, mais pour nous contraindre à nous y plonger, à les regarder en face, à les interroger longtemps, après avoir retrouvé le réel, notre réel, nos vies en somme (1)
- Le désir de célébrer ensemble le cinéma (1)
- Arte povera (1)
- Des lassos à lasser les garces de la chance (1)
- Quand elle veut elle crie, la poésie (1)
- Ni avec toi, ni sans toi (1)
- La dépression (1)
- L'anarchie (1)
- Réfléchir par soi-même (1)
- Remise en question (1)
- La tragédie (1)
- En lisant, les hommes commencent à réfléchir, à analyser et à remettre en question leur vie et la réalité qui les entoure. (1)
- Créer aujourd'hui, c'est créer dangereusement (1)
- Au milieu de la fureur et du vacarme de notre histoire, chaque grand film rend encore plus admirable et précieuse la face humaine (1)
- "Dans le désert, voyez-vous, il y a tout et il n'y a rien. C'est Dieu sans les hommes.", Balzac (1)
- Le deuil (1)
- Le chamanisme (1)
- La dette (1)
- La famille (1)
- L'insolence (1)
- Le bon moment (1)
- La tradition du chamanisme mongol (1)
- L'aventure (1)
- Notre insatiable besoin de beauté (1)
- La puissance de l'esprit ancestral (1)
- Susciter la réflexion (1)
- Une réflexion profonde sur le monde (1)
- Le recul nécessaire sur l'intensité du présent (1)
- Le secret (1)
- La force politique de la culture (1)
- La mer (1)
- Se tenir debout (1)
- Il n'y a pas de feu sans fumer (1)
- Egalité (1)
- L'esprit de la nature (1)
- Décadence (1)
- La culture est un remède (1)
- Bourgeois, why would you care for more? They give you almost everything. You believe almost anything (1)
- Bourgeois, your fire's a false alarm (1)
- Vouloir mourir d'aimer (1)
- L'enfant (1)
- Critique de la prudence (1)
- La timidité (1)
- Eloge de développement personnel (1)
- L'Amérique (1)
- Je ne sais pas (1)
- L'acceptation (1)
- L'ornière des résultats (1)
- La marche (1)
- Ever blind (1)
- The hurt of going on (1)
- Juste une autre vie (1)
- Lourde, la peine dans nos coeurs (1)
- Que sera demain ? (1)
- Seul, je vais avec ma peine (1)
- Comme un songe, une nuit d'été | L'ai-je vécu, l'ai-je rêvé ? (1)
- La mélancolie (1)
- Le poids des cathédrales pendu à toutes les lèvres (1)
- Des sirènes numériques (1)
- Demain (1)
- Talking about a revolution (1)
- Turn my head (1)
- The hurt's relentless (1)
- The hurt of wanting (1)
- Peace of mind can't be bought (1)
- I found treasure not where I thought (1)
- Les réseaux sociaux (1)
- Internet (1)
- L'urbanisme (1)
- L'intangible (1)
- Les choses inatteignables (1)
- Se relever (1)
- Que je me lève et je parte, que je parte pour Innisfree (1)
- La loi du talion (1)
- Le découragement (1)
- C'est fort mal connaître le sommeil qu'imaginer qu'on va le voir venir. On peut à la rigueur le sentir qui s'installe, mais on ne le voit pas plus qu'on ne regarde le soleil en face. C'est lui qui va s'emparer de vous par derrière ou dans un angle mort. (1)
- Un cendrier plein n'est pas moins triste qu'un lit défait (1)
- Le lit défait (1)
- Partir (1)
- Et dans ma clairière je vivrai seul, devenu le bruit des abeilles (1)
- Se mêler des affaires des autres (1)
- Différer (1)
- Mesure et démesure (1)
- And I shall have some peace there (1)
- I will arise and go now, and go to Innisfree (1)
- Et là j'aurai quelque paix (1)
- "And I shall have some peace there" (1)
- On s'en veut quelquefois de sortir de son bain (1)
- Les extrêmes (1)
- La synchronicité (1)
- La fratrie (1)
- La ville apaisée (1)
- Des futurs multicolors nous attendent (1)
- Les possibles (1)
- L'information (1)
- Le Tao (1)
- Mener des recherches scientifiques sur les questions de conflit et de coopération importantes pour la paix et la sécurité internationales (1)
- Contribuer à la compréhension des conditions d'une solution pacifique des conflits internationaux et d'une paix durable (1)
- L'excès (1)
- Etre un homme de bien (1)
- Ambiguïté des extrêmes (1)
- L'égalité (1)
- Gloire au passé (1)
- Maintien de la paix et résilience - Ce domaine de recherche examine les conditions nécessaires à la résolution des conflits et à la promotion d'une paix positive, qui implique de construire les bases sociales, économiques et politiques d'une paix et d'un développement à long terme (1)
- Paix pour l'avenir et gloire au passé (1)
- Les sciences humaines (1)
- Web herméneutique (1)
- Notre course effrénée nous empêche de voir que les condition du bonheur, de la joie, sont déjà disponibles dans le moment présent (1)
- Il faut arrêter la course (1)
- Avec une inspiration dans la pleine conscience ou avec un pas fait dans la pleine conscience, nous arrêtons la course (1)
- Nous sommes habitués à courir, même pendant notre sommeil. Nous cherchons quelque chose, c'est une énergie d'habitude qui nous contrôle (1)
- Inspirer peut générer de la joie et de la paix (1)
- Relâcher la tension dans le corps avec l'expir est l'objet du quatrième exercice du soutra de la respiration en pleine conscience (1)
- Reconnaître le corps sur l'inspir, relâcher la tension sur l'expir, cela peut être fait n'importe où et n'importe quand. C'est simple, facile et faisable (1)
- Faire une inspiration est une chose très agréable (1)
- L'arrêt fait partie de la méditation (1)
- Se réjouir de chaque moment qui nous est donné à vivre (1)
- La vision profonde (1)
- La pleine conscience est porteuse de la concentration, et la concentration est porteuse de la vision profonde (1)
- La concentration (1)
- La pleine conscience nous procure la vision profonde (1)
- La volonté ne suffit pas (1)
- Investir tout son corps, tout son esprit, dans un pas (1)
- Tâcher d'arriver à l'ici et maintenant, c'est la destination (1)
- Le futur est une idée (1)
- La vie est une chose merveilleuse (1)
- Le corps est une merveille (1)
- Avoir un corps est quelque chose de merveilleux (1)
- Avec la pleine conscience, nous réalisons qu'il y a de la tension dans notre corps. Cette tension nous empêche de nous réjouir de la vie. (1)
- Quand vous inspirez dans la pleine conscience, vous arrêtez toute pensée. C'est une chose faisable, si vous portez votre attention entièrement sur l'inspir. Vous êtes alors libre. (1)
- Nous oublions toujours que nous avons un corps. Donc, une inspiration faite dans la pleine conscience nous rappelle que nous avons un corps (1)
- J'inspire, je sais que j'ai un corps physique. C'est déjà une sorte d'éveil (1)
- La pleine conscience est une énergie qui nous aide à reconnaître ce qui se passe dans notre corps (1)
- Si on peut réduire la tension, on peut réduire la douleur (1)
- Quand on inspire, on ramène l'esprit vers le corps, et on reconnaît qu'il y a un corps (1)
- Quand nous ramenons l'esprit vers le corps, quand le corps et l'esprit sont ensemble, nous sommes établis dans le moment présent, nous sommes libérés du passé et du futur (1)
- La liberté s'établit tout de suite, avec une inspiration en pleine conscience. (1)
- Exercice numéro 3 du soutra de la respiration en pleine conscience : J'inspire, je suis conscient de mon corps. (1)
- Etre un avec son corps (1)
- En ramenant notre esprit sur notre corps, nous rentrons chez nous. Le corps est la première demeure (1)
- Dans le soutra de la respiration en pleine conscience, le Bouddha nous enseigne 16 exercices de respiration (1)
- Une fois que nous avons constaté que nous avons de la tension dans le corps, l'expiration peut nous ervir à nous relâcher, à relâcher cette tension. (1)
- Beaucoup d'entre nous sommes victimes du passé, qui constitue une sorte de prison car nous revivons et revivons la souffrance du passé. (1)
- Avec la pleine conscience, nous pouvons toucher le ciel bleu, la lumière du matin, l'air pur, les cours d'eau, les arbres, les oiseaux. Ces choses sont disponibles dans le moment présent. (1)
- Nous songeons toujours au futur, nous ne sommes pas capables de sentir le moment présent. (1)
- La chose la plus importante est la détente, la paix (1)
- Nous pouvons méditer partout (1)
- Exercice numéro 1 du soutra de la respiration en pleine conscience : reconnaître l'inspir comme inspir, l'expir comme expir (1)
- J'inspire, je sais que j'inspire. C'est un jeu d'enfant, mais l'effet est très grand. On arrête la pensée (1)
- Exercice numéro 2 du soutra de la respiration en pleine conscience : suivre l'inspir et l'expir dans tout leur parcours (1)
- Reconnaître les conditions de bonheur déjà disponibles (1)
- Exercice numéro 5 du soutra de la respiration en pleine conscience : générer une sensation agréable, une sensation de joie (1)
- Ecouter sa souffrance et commencer à comprendre sa souffrance (1)
- La compréhension de la souffrance génère de la compassion (1)
- Le soutra de la respiration en pleine conscience comprend 16 exercices (1)
- Porter une attention entière, sans interruption, sur l'inspir et l'expir (1)
- L'attention entière sur l'inspir et l'expir génère de la concentration et de la vision profonde (1)
- Etre au courant de tout (1)
- Les koans (1)
- Quand tu seras môme, on t'apprendra le temps d'aimer (1)
- Quand vous méditez, vous êtes au courant de tout (1)
- L'énergie collective de la pleine conscience, de la joie et de la fraternité, est là (1)
- On n'a pas besoin de l'argent pour être heureux (1)
- La joie et le bonheur peuvent être générés par une inspiration et une expiration dans la pleine conscience (1)
- L'inspir (1)
- Si on sait comment souffrir, on souffrira beaucoup moins (1)
- Il faut apprendre l'art de souffrir (1)
- Etre libéré de ses projets, du futur grâce à la pleine conscience (1)
- Exercice numéro 4 du soutra de la respiration en pleine conscience : relâcher la tension du corps (1)
- Exercice numéro 7 du soutra de la respiration en pleine conscience : reconnaître une sensation douloureuse (1)
- L'arrêt et la détente aident à guérir (1)
- La pratique de la pleine conscience, aide à guérir (1)
- Etre vivant est une chose merveilleuse (1)
- Nous n'avons pas besoin de la renommée, du pouvoir politique ou de l'argent pour être heureux, nous avons besoin d'un corps, et nous en avons un (1)
- La guérison est possible (1)
- Il ne faut pas lutter contre la douleur, mais simplement la reconnaître. Pratiquer la non-violence totale en ce qui concerne la douleur (1)
- Quand le bébé souffre et pleure, la maman doit être là pour le bébé (1)
- Bonjour tristesse, je reconnais la présence de ma tristesse, je ne fais pas violence à ma tristesse (1)
- La non-violence (1)
- Reconnaître sa tristesse et l'embrasser (1)
- Il faut apprendre à bercer sa douleur (1)
- Quand le bébé souffre, la maman prend le bébé dans ses bras et le berce (1)
- Prendre soin de la douleur (1)
- Exercice numéro 8 du soutra de la respiration en pleine conscience : embrasser la souffrance, calmer la douleur (1)
- En inspirant, reconnaître la tension dans notre corps et lui sourire (1)
- Dans notre corps s'accumule de la tension (1)
- Je dédie ce livre, écrit- Colette, à n'importe quel soldat inconnu que le printemps pourra revoir, sanguinaire, doux et rêveur comme le Premier Homme de la planète (?) (1)
- L'Homme (1)
- Le bonheur tranquille (1)
- La maternité (1)
- Je voudrais être de deux mois plus vieille ou de trois semaines plus jeune. Il y a vingt jours, je les avais tous les six dans la corbeille, aveugles et pelucheux ; ils ne savaient que rampaient et, suspendus à mes mamelles, onduler d'aise comme des sangsues. Comme c'était facile ! Maintenant, ils sont terribles, et quand il faudrait sévir, ma sévérité, désarme rien qu'à les voir. (1)
- La taon (1)
- La guêpe (1)
- Le moustique (1)
- Les bêtes sauvages (1)
- Qu'elle nous entretienne de ses mistigris et toutous, qu'elle dénonce les jardins zoologiques ou les marchands de chiens, qu'elle brocarde un avaleur de poissons rouges ou un naturaliste soumis à son chat, qu'elle dénonce les vivisecteurs pavloviens ou les victimes à plumes et poils de la Grande Guerre, Colette magnifie le moindre de ses texticules de sa plume rafraîchissante. Usant sans abuser de mots précieux et d'images audacieuses, l'amie des bêtes personnifie chaque animal portraituré, nous régalant de facétieux anthropomorphismes. (1)
- Passer du temps avec les animaux (1)
- I wanna build a house, where an ad don't scream (1)
- I wanna live in peace, quietly (1)
- Colette nous invite à savourer avec elle les précieux moments en compagnie des bêtes ou au coeur de la nature. (1)
- Chatoiements veloutés (1)
- La défense des animaux (1)
- La maltraitance animale (1)
- Pignochées d'ombres douces et de chatoiements veloutés, ces oeuvrettes [ndlr : livre "La paix chez les bêtes", Colette] débordent d'une tendresse lénifiante : une lecture balsamique et douillette. (1)
- Au bout de l'allée, vert tunnel, brille l'issue étincelante, la fin de la haute futaie. Ce n'est qu'une étoile bleue, puis, à mesure que nous avançons, une ogive couleur de mer, puis un portique ensoleillé, ouvert sur un bois-taillis, rasé l'an dernier, ou des surgeons buissonnent, ombragés de rares chênes. Ici le soleil s'étale, l'air bourdonne de taons et de guêpes, la libellule grésille, déchirant le réseau de rayons que tisse le vol des moustiques et des minces mouches forestières. (1)
- Les glands (1)
- Il y a un véritable problème de la distraction en société du spectacle qui est aussi une société d'abrutissement. (1)
- La société du spectacle (1)
- La distraction (1)
- Il faut beaucoup de travail solitaire. Les réunions sont souvent des pertes de temps. Il faut méditer cette déception liée à la vie collective et son travail. (1)
- Il ne suffit pas de décider de vivre à la mode bio pour régler les problèmes dits environnementaux. (1)
- Les solutions n'existent pas toutes faites. Il n'y a pas de rayon « solutions » dans les supermarchés. Les solutions ne sont pas des produits de consommation, c'est pourquoi nous pouvons tous y réfléchir. Il faut rappeler qu'il faut même se méfier des philosophiques solutions, et qu'il nous faut méditer la théorie de la solution. (1)
- Se méfier des solutions philosophiques (1)
- S'abstenir de réfléchir sous prétexte que d'autres réfléchissent aux solutions n'est pas une solution, n'est pas une issue. C'est la leçon kantienne que nous pouvons trouver dans ce texte magnifique: "Qu'est-ce que les lumières ?" (1)
- Ecologie de l'attention (1)
- Ne pas sous-estimer les petits et grands hasards (1)
- Je suis le diable. Le diable. Personne n'en doit douter. Il n'y a qu'à me voir, d'ailleurs. Regardez-moi, si vous l'osez ! Noir, - d'un noir roussi par les feux de la géhenne. Les yeux vert poison, veinés de brun, comme la fleur de la jusquiame. J'ai des cornes de poils blancs, raides, qui fusent hors de mes oreilles, et des griffes, des griffes, des griffes. Combien de griffes ? Je ne sais pas. Cent mille, peut-être. J'ai une queue plantée de travers, maigre, mobile, impérieuse, expressive, - pour tout dire, diabolique. (...) (1)
- En cherchant des violettes sous les feuilles sèches et sous l'herbe morte de l'an dernier, nous trouvons seulement des glands germées, rouge comme des cerises et qui lance, hors de leur coque crevée, un délié, un tenace et vivant fil qui plonge, aveugle, intelligent dans la terre humide. (1)
- Le violettes (1)
- Les vacances (1)
- C'est merveilleux l'existence, ça commence par des vacances (1)
- Ne pas sous estimer le cerveau (1)
- Le cerveau (1)
- I'm building it, brick by brick (1)
- I'm building a house where I can think | And have some balance and dignity | I'm building a house where no one can hurt me (1)
- Autour, c'est le chaos (1)
- Le chaos (1)
- Le destin n'a pas honte (1)
- Garde le sourire, plus rien est grave | Tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne (1)
- On risque pas de tenir longtemps (1)
- Isolation in not good for me (1)
- Anyhow I'll get another toy (1)
- I'm wasting my time, I got nothing to do (1)
- On dirait bien qu'on est cuits (1)
- On fonce vers la mort (1)
- Sans la paix, il n'y a pas de bonheur ni de joie véritables (1)
- La paix est l'absence de conflits (1)
- Il faut rétablir la paix dans notre corps, dans notre esprit et plus tard dans notre famille et dans la société (1)
- La joie et le bonheur sont possibles (1)
- La joie et le bonheur sont des énergies qui peuvent être générées par la pratique (1)
- Garde le sourire (1)
- Le sourire (1)
- Arithmetic arithmetock (1)
- The power (1)
- I miss the power (1)
- It's something that you can't leave behind (1)
- So take me to a place where we can shine (1)
- Can I ever live those dreams again (1)
- The life we live is tricky (1)
- Nobody knows anybody at all (1)
- Life is crazy (1)
- I had a dream that no one else could see (1)
- Home (1)
- If only you saw it the same way (1)
- Everywhere I go I seem to find | Shadows of our love (1)
- There's definitely, definitely, definitely no logic to human behaviour. But yet so, yet so irresistible (1)
- They're terribly, terribly, terribly moody, oh, human behaviour. Then all of a sudden turn happy (1)
- Nothing ever happens (1)
- If you ever get close to a human, and human behaviour, be ready, be ready to get confused (1)
- I can feel so much (1)
- Say you believe | Just how easy| It is to please me (1)
- What makes the world turn (1)
- L'argot (1)
- J'ai voulu, j'ai couru à l'envers (1)
- L'Aspect réel est l'Aspect réel du tel quel, et le tel quel est le corps et le coeur de ce présent ! C'est avec ce corps et avec ce coeur qu'il faut déployer le coeur de l'Eveil. Ne détestez pas patauger dans l'eau et marcher sur les cailloux. Confectionner, en trituranr un seul brin d'herbe, le corps doré de l'Eveillé de six shakus, et dresser, en triturant une seule poussière, le mausolée d'un ancien éveillé, tel doit être le déploiement du coeur de l'Eveil. Cela n'est autre que de voir et écouter l'Eveillé, de voir et écouter la Loi, de faire de soi un éveillé et de faire la pratique de l'Eveillé. (1)
- Confectionner, en triturant un seul brin d'herbe, le corps doré de l'Eveillé de six shakus, et dresser, en triturant une seule poussière, le mausolée d'un ancien éveillé, tel doit être le déploiement du coeur de l'Eveil (1)
- Trituration (1)
- Il faut étudier à fond tous les existants tête par tête (1)
- Le corps et le coeur de la Voie de l'Eveillé sont les herbes, les arbres, les tuiles, les cailloux ; ils sont le vent, la pluie, l'eau et le feu. Transformer ceux-ci en Voie de l'Eveillé n'est autre que le déploiement du coeur de l'Eveil. Déployer un seul déploiement du coeur de l'Eveil à cent, à mille, à dix mille reprises. (1)
- La fixation de l'esprit (1)
- Trouvez le refuge dans la vraie Loi et étudiez la Loi de l'éveillé en suivant les écritures bouddhiques et les bons maîtres (1)
- C'est en recueillant la Vacuité dans la Vacuité qu'on fait de soi un éveillé (1)
- Jouer avec l'Oeil, goûter le déploiement du coeur de l'Eveil, et s'en servir (1)
- Selon la légende, la fleur d'Udumbara éclôt une fois tous les trois mille ans, et désigne métaphoriquement la manifestation des éveillés, événement rarissime dans ce monde terrestre. [...] A ce moment-là, assis au milieu d'un million de fidèles rassemblés sur le Mont du Pic du Vautour dans le pays de l'Ouest, l'Eveillé-Shâkyamuni tritura une fleur d'Udumbara et cligna l'Oeil. A ce moment-là, l'honorable Kâçyapa lui adressa un sourire. L'Eveillé-Shâkyamuni dit alors : "J'ai en moi la vraie Loi, Trésor de l'Oeil - le coeur sublime du Nirvâna. Je transmets ceux-ci à Kâçyapa." (1)
- La vaste terre entière n'est autre que le corps humain réel, elle n'est autre que la porte de délivrance ; elle n'est autre qu'un Oeil de l'Eveillé de la lumière, elle n'est autre que notre corps de la Loi (1)
- L'Oeil omniscient (1)
- Disons pour l'instant que la Voie n'est pas une affaire du savoir ou du non-savoir. (1)
- Lorsque vous clarifiez le fait que les formes-couleurs que vous repoussez ne sont pas à être colorées selon votre préférence, c'est alors que ne se cache plus le visage et les yeux originels de l'homme qui simplement pratique la Voie au quotidien. (1)
- Réfléchissez sur vous-même ; ce que vous ne voudriez pas pour vous-mêmes sera toujours le vôtre. Prenez-en conscience aussi : ces voix du printemps et de l'automne dont vous voudriez qu'elles soient les vôtres ne le sont pas. Vos idées ne sont ni accumulées ni ne demeurent en vous. (1)
- Etre assis tout simplement et se dépouiller du corps et du coeur (1)
- Sachez-le aussi, l'égarement est la chose qui n'existe pas. Sachez-le aussi, l'éveil est la chose qui n'existe pas. (1)
- Ni le rejet ni la préférence (1)
- C'est l'arrêt de la pensée et la fixation de l'esprit qui sont les existants non-confectionnés. La non-naissance et le non-faire, voilà la réalité ! (1)
- La vertu acquise du non-confectionné, la vertu acquise du non-faire (1)
- Dans la pratique (méditation), il y a toujours la réalisation des bonnes actions comme présence (1)
- Quoique la cause ne soit pas avant et le fruit ne soit pas après, par la cause qui atteint sa plénitude, le fruit atteint sa plénitude (1)
- "Laissez d'elle-même se purifier cette conscience". Le "Laisser d'elle-même" est le non-faire, le "se purifier" est le non-faire (1)
- Faire le bien n'est pas à mesurer (1)
- Tout en étant la pratique, les bonnes actions ne sont pas à moi, ni connues par moi (1)
- La "Loi non discriminante" est une Loi absolue, non analytique, qui embrasse en profondeur le long mouvement de la méditation (1)
- C'est à nous de discerner quelles sont les bonnes et mauvaises actions suivant les relations circonstancielles de chaque moment (1)
- Les commentaires de l'édition traduite du Shôbôgenzô forment un tout cohérent avec le texte même de Dôgen. Elles lui seront ici catégorisées conjointement. (1)
- Qui connaît une seule poussière connaît l'univers entier. Qui pénètre un seul existant pénètre les dix mille existants. Un ancien dit : "Au premier moment de ta naissance, tu as déjà pris part au rugissement du lion" (1)
- L'Oeil qui sait entendre la résonance de l'univers au delà de la frontière entre l'animé et l'inanimé (1)
- Il y a mille pouvoirs pénétrant le coeur qui portent l'Oeil (1)
- La prédication de la loi faite par l'inanimé n'est autre que la totalité des énoncés des éveillés et des patriarche (1)
- Le caractère japonais shin est un idéogramme qui représente le coeur en tant qu'organe. Il désigne à la fois l'esprit et le coeur. Contrairement à la tradition occidentale qui veut établir une nette distinction entre l'esprit et le coeur, entre la pensée et les sentiments et les émotions, la mentalité extrême-orientale considère que la faculté intellectuelle s'exerce aussi bien dans le coeur que dans la tête. Le coeur est considéré comme organe à la fois des affects et de l'intellect. On pense avec le coeur, l'esprit et le coeur n'étant pas dissociés. (1)
- Réfléchissez à fond et plus largement sur ce qu'est l'Oeil (1)
- Tantôt le subit tantôt le graduel et voir le fruit se réaliser comme présence (1)
- A la question posée par un moine : "Qu'est-ce que la prédication de la loi faite par l'inanimé ?", le maître répond : "Ne pas jaser." (1)
- Jusqu'aux confins de tous les futurs et de l'avenir infini (1)
- LOrsque la non-compréhension revient au milieu de la compréhension, celle-là ne contrecarre pas celle-ci, de même que celle-ci ne brise pas celle-là. [...] La compréhension doit être le moment où se présente la concentration de soi, la voix étant déjà entrée dans les oreilles. (1)
- L'univers de la résonance, qui est la Nature, embrasse tout jusqu'à nos pensées, nos paroles et nos actes, et ces derniers, selon le concept du karma, ne cesseraient de résonner, même après leur disparition matérielle, en produisant des répercussions insondables et sans limites au niveau du temps et au niveau de l'espace. (1)
- Aller à « ce qui est » et à ce que nous sommes (1)
- Ce qui est (1)
- Ce que nous sommes (1)
- Dictons et proverbes (1)
- Michel Maffesoli s'appuie pour une grande part, dans son livre, sur "la sagesse des dictons et des proverbes", qu'il "cite autant qu'Heideger ou Foucault". Cette idée de l'opérativité des proverbes est une des inspirations de la section "Proverbes" du site Mneseek et me semble très importante. Les proverbes d'une nation (il n'est qu'à regarder les proverbes chinois) sont l'émanation de sa sagesse propre et ancestrale et sont à mettre au même rang quant à leur pregnance culturelle que par exemple les citations d'auteurs. (1)
- Oxymore (1)
- "Même le pire peut être considéré comme un moment de la Renaissance en cours" (1)
- Retour de balancier (1)
- The monosyllable has a strange capacity for immensity: sea, night, day, good, evil, death, yes, no, God. (1)
- La doctrine de la vacuité : les choses [...] sont vides d'être propre. La vacuité d'être propre des choses implique la vacuité de leur déroulement et de leur coproduction conditionnée. Tout changement, toute évolution et tout mouvement de l'apparaître et du disparaître des choses vides d'être propre ne peuvent être qu'eux-mêmes vides d'être propre. La vacuité, qui n'est ni l'être ni le ne-pas-être, ni à affirmer ni à nier dans son éternelle similitude à elle-même, n'est autre que la nature originelle de toutes choses, et toutes choses sont elles-mêmes de l'ordre de la non-naissance et de la non-disparition. Rien n'apparaît, rien ne disparaît, rien ne diminue, rien n'augmente fondamentalement. (1)
- "Mûrir de soi-même" n'est autre que le moment favorable où la fleur éclôt et porte le fruit (1)
- Chacune des opérations de pensée est unique. Chacune d'elle est toujours de l'ordre de la non-naissance, elle est la totalité de la substance qui se manifeste totalement. (1)
- "A suivre les liens du monde, on est sans entrave". La distinction de l'entrave et du sans-entrave provient justement de nos yeux discriminants qui ne savent voir le monde que du point de vue dualiste entre le moi et l'autre, le sujet et l'objet, contrairement à la fluidité du mouvement par laquelle les liens du monde suivent les liens du monde. (1)
- Pour que mûrisse le fruit - de soi-même -, les fleurs ont besoin du soleil, de la pluie, de la terre et du vent. L'écloqion d'une seule fleur nous délivre ainsi l'un des points cardinaux de la doctrine de la vacuité : l'interdépendance et l'interférence de toutes choses en toutes choses. (1)
- Lorsque se produit un effet inattendu sans qu'il n'y ait de rapport apparent entre la cause et cet effet, les Japonais citent volontiers l'aphorisme populaire : "Si le vent souffle fort, le tonnelier se frotte les mains". Voici l'une des explications possibles de cet aphorisme : quand le vent souffle fort, un nuage de poussière se soulève. Comme le nuage de poussière rend malade l'oeil des hommes, le nombre des aveugles augmente? Comme les aveugles aiment jouer su shamisen, une sorte de banjo japonais à trois cordes, la demande du shamizen augmente. Comme la fabrication du shamizen nécessite de la peau de chat, peau à tendre sur la partie supérieure de la caisse de résonnance, on tue nombre de chats pour obtenir leur peau. Comme le nombre de chats diminue, celui des rats augmente. Comme ces rats rongent les tonneaux, la commande de nouveaux tonneaux afflue chez le tonnelier. (1)
- La non-naissance et la non-disparition (1)
- L'interdépendance totale et infinie de toutes choses et leur interférence insondable, cela même s'il n'y a aucun rapport direct et apparent... (1)
- Rien n'existe indépendamment des autres, aucun évènement ne se produit sans qu'il exerce la moindre influence sur le reste des choses (1)
- Prométhée (1)
- Ecosophie (1)
- Utiliser l'étymologie pour "relier les mots étroitement aux choses" (1)
- Proverbes (1)
- Paradoxe (1)
- la recherche des mots "les moins faux possibles" (1)
- Le terme la réalisation du kôan comme présence doit s'appliquer à tous les noms. (1)
- Le coeur de l'Eveil remplit l'univers de la résonance, puisque l'Eveil consiste précisément à s'éveiller à l'écho constant que la Nature se fait à elle-même. Tel est le sens du mot de l'Eveillé-Shâkyamuni : "Lorsqu'est apparue l'étoile du matin, j'ai réalisé la Voie avec la vaste terre et tous les êtres vivants." (1)
- Plus le texte est trituré, commenté, interprété et traduit, plus sa valeur augmente (1)
- Le sens tel qu'il est conçu chez Dôgen est essentiellement de l'ordre de la production, l'ordre du paraître. C'est pourquoi il doit naître ici et maintenant dans cet univers de la résonance qui est l'écriture, par la trituration d'une fleur. [...] Le sens doit se réaliser comme présence à ce-juste-moment-tel-quel où la pureté de la méditation assise sans formes ni couleurs - comme l'Oeil sans objet - transperce le recto. L'ordre atemporel du zazen dans sa radicalité du rien réalisera alors de parfaites épousailles avec l'ordre temporel de la Loi du phénomène, sans mélange ni confusion. Le sens n'est ni du côté du recto ni du côté du verso, ni du côté du texte (l'objet) ni du côté du lecteur (le sujet) ; il est de l'ordre de la rencontre et de la résonance. (1)
- "Nouvelle Renaissance" (1)
- Le tribalisme (1)
- L'"être-ensemble" (1)
- La jouissance de ce monde tel qu'il est (1)
- Réenchantement du monde (1)
- Bien-être (1)
- Immanence (1)
- La progressivité (1)
- Le vécu (1)
- La puissance des actes qui s'accumule (1)
- Lorsque la loi de cause à fruit est déjà clairement distinguée dans son aspect originel, elle n'est autre que le non-faire, la non-naissance, la non-permanence ; elle est sans ombre ni chute, puisqu'elle se dépouille d'elle-même ! (1)
- Veiller sur le trésor des mots (1)
- Devenir ce que l'on voit (1)
- Les êtres sans âme (1)
- Savoir est difficile (1)
- Savoir et action (1)
- Le savoir est une arme (1)
- Savoir réfléchir avant de juger (1)
- Connaissance et action (1)
- La nouveauté incroyable de l'existence d'autrui (1)
- Le plan de l'ouvrage défie le principe même d'une cohérence systématique, linéaire, didactique ou circulaire telle qu'elle s'est développée en occident. (1)
- La langue japonaise omet volontiers, lorsqu'ils sont évidents aux locuteurs, le sujet et les compléments de toutes sortes (compléments d'objet direct, second ou indirect, complément circonstanciels de lieu ou de temps etc.) (1)
- Tel qu'il se présente originalement, le Shôbôgenzô est constitué de calligraphies qui ne comportent aucune ponctuation, ni de virgule, ni de point final, ni de guillemets (1)
- L'univers du phénomène qui n'est ni vrai ni faux, tout comme le rêve, par son perpétuel mouvement de l'apparaître et du disparaître (1)
- Dans le Shôbôgenzô, la poésie et la philosophie, la surface et la profondeur ne font qu'une (1)
- Chez Dôgen, le langage est conçu comme matière à exploiter, et le mot est perçu comme chose parmi les choses du monde (1)
- Le français, langue sans pareille pour sa clarté et sa précision. (1)
- Le chinois, comme le japonais, n'est pas une langue flexionnelle ; les relations des mots et de chaque partie de la phrase, sont indiqués, non par le genre, la marque du singulier ou du pluriel, la déclinaison, la conjugaison, etc., mais seulement par la position des mots (1)
- Le chinois ancien ne connaît pas la copule "être"; le rapport du sujet et du prédicat est indiqué par une simple juxtaposition (1)
- Savoir le détail (1)
- Bien savoir les choses (1)
- Si je t'écris mon camarade | C'est pour parler de la saison | Si je t'écris | C'est que le vent de Foehn et de Lombarde | A abattu | Tous les hérons (1)
- L'échec de la rationalité face au divin (1)
- Cette nuit est un enfer (1)
- Partout on ne jure que mitraille | Que vengeance | Que punition (1)
- Les cinq sens (1)
- Evidemment, même si je perds mon temps (1)
- On dormira le jour (1)
- Evidemment on se retrouvera | Comme si on ne s'était jamais perdu (1)
- Pour qu'éclate de joie | chaque heure et chaque jour (1)
- Quand on n'a que l'amour | Pour parler aux canons | Et rien qu'une chanson | Pour convaincre un tambour (1)
- Déjà savoir (1)
- Ne pas savoir se décider (1)
- Savoir s'il faut commencer (1)
- Le temps perdu (1)
- Tu ne sais pas commment tu me fais me sentir Comme un idiot qui compte le temps perdu Entre un "On se voit" et un "Aujourd'hui je ne peux pas" (1)
- Saigne l'Afrique (1)
- Je veux être un homme heureux (1)
- C'est auprès de la nature que l'homme doit apprendre la liberté du non-faire (1)
- "Une fleur éclôt, et le monde se lève." A l'éclosion d'une seule fleur, le monde entier se transforme, puisque ce monde est un monde de la résonance (1)
- A obtenir l'équilibre, on voit l'équilibre (1)
- L'équilibre (1)
- Le mot japonais shizen : la "nature", veut dire littéralement "de soi-même ainsi", "ce qui va de soi", "ce qui advient spontanément". La tradition taoïste développera, à partir de ce mot, les notions de pure spontanéité et de non-agir, notions tournées vers l'état originel de fusion et de non-dépendance totale. (1)
- "Je méditais et méditais" (1)
- Mise en parallèle de l'inexistence du rêve et de la vacuité de l'objet perçu (1)
- L'expression courante muga-muchû veut dire littéralement le "non-moi au milieu du rêve". Il s'agit d'être absorbé, captivé ou transporté dans le total oubli de soi par tout ce qui ravit nos coeurs, telle jeu chez l'enfant, l'art, la conversation, le travail, les sentiments amoureux, etc. (1)
- Autour du "flow" (1)
- Malgré sa nature dépourvue de l'être-là réel, le rêve est soumis, comme tout autre phénomène, à la loi des actes (1)
- Dôgen signale que la pratique ne doit pas être conçue comme quelque chose tournée vers l'avenir (1)
- Les montagnes sont constamment au repos et constamment en marche. On parle de l'écoulement des montagnes et de l'écoulement du Soi (1)
- Dôgen affirme l'identité réciproque du temps et de l'existence ; le temps est l'existence, et l'existence est le temps (1)
- Un ancien éveillé dit : "Ne faites pas de mauvaises actions,/ Pratiquez les bonnes actions,/ Laissez d'elle-même se purifier cette conscience,/ Ceci n'est autre que l'enseignement de tous les éveillés. (1)
- Ainsité (1)
- Etudier à fond l'écoulement et le non-écoulement. Etudier à fond la montagne (1)
- Tous les existants sont en dernier lieu la délivrance de soi ; ils sont sans nulle demeure (1)
- L'eau coagulée est plus dure que le diamant. Qui pourrait la briser ? Fondue, l'eau est plus tendre que le lait. Qui pourrait la briser ? (1)
- L'eau ne résiste à rien et suit le cours naturel des choses. Ainsi, dans la pensée chinoise, la métaphore de l'eau est souvent associée au Dao et à l'idéal taoïste de non-agir (1)
- Du fait qu'elle coule toujours vers le bas, l'eau est ce vers quoi tout le reste conflue, appelant ainsi l'image de la vallée. Dans son humilité, elle est pourtant ce qui donne vie à toute chose, symbole en cela du féminin, du Yin qui conquiert le Yang par attraction plutôt que par contrainte. De la figure du féminin, on en arrive à celle de la mère. (1)
- Si on dit en français "faire des rêves", on dit en japonais "voir des rêves" (1)
- La vertu acquise des éveillés antérieurs vous purifie et vous sauve, elle fait naître en vous une foi pure et l'esprit d'application libérés de toutes entraves. Dès l'instant qu'apparaît cette foi pure, le soi-même et l'autre se font également transformer par elle. Le bénéfice de cette transfornation se répand sur les êtres sensibles et sur les êtres non sensibles. (1)
- Soyez-en donc persuadés une fois pour toute : non seulement votre point de vue n'est pas à déterminer comme le vôtre, mais il doit aussi exister l'enseignement essentiel dans les oeuvres des dix mille domaines. (1)
- Les domaines de la connaissance (1)
- Daijaku dit encore : "Tu étudies la méditation assise, c'est pour apprendre à être assis en éveillé" (1)
- Dans quel dessein pratiques-tu la méditation assise ? (En pratiquant la méditation assise, que dessines-tu ?). A tête reposée, étudiez à fond et pratiquez avec ingéniosité cette question (1)
- Kufû, la pratique ingénieuse (1)
- Le terme "kôjô" en japonais désigne la montée vers l'état absolu de l'Eveil où sont abolies toute opposition et toutes pensées discriminantes. (1)
- Limpide et pure, la méditation doit se pratiquer avec l'esprit de la gratuité et de la non-obtention et se situer dans la sphère de la vacuité (1)
- La gratuité, la non-obtention (1)
- Telle est la pratique ingénieuse appelée le dépouillement du corps et du coeur (1)
- Le mot hyô (le recto) ri (le verso) est le plus souvent employé comme synonyme de funi (le non-dualisme) : "Le recto et le verso ne font qu'un" (hyôri ittai) (1)
- Les trois poisons qui nuisent à la racine du bien sont la convoitise, la colère et l'ignorance (1)
- Formes-couleurs des montagnes et voix des vallées. C'est elles qui ont une immense langue et énoncent les quatre-vingt-quatre mille poèmes. (1)
- Tout est bon en tant que tel (1)
- La vertu acquise de la voix des vallées et des formes-couleurs des montagnes (1)
- Connaître en triturant, avec toutes nos forces, cet univers entier, les montagnes et les rivières (1)
- La connaissance consiste à ne pas souiller le phénomène ; ne pas souiller le phénomène est la connaissance. (1)
- La connaissance de soi n'est autre que les montagnes et les rivières, c'est à dire la Nature qui réalise sa propre image en se faisant écho à elle-même (1)
- Nous savons donc à quoi employer notre temps maintenant : créer et inventer des solutions pour le futur. (1)
- "Dieu, c'est à dire la nature" : Spinoza réintègre l'espèce humaine dans la nature... Pour Spinoza, Dieu est partout, il est à la fois cosmopolite, oeucuménique et protéiforme. Il est moi, il est toi, il est l'air que nous respirons et le gazon sur lequel nous marchons. (1)
- Le cri de tous les chefs d'oeuvre de l'antiquité et du monde moderne (1)
- Sometime I'm up, sometime I'm down (1)
- Nobody Knows the trouble I've seen (1)
- La chasse et la cueillette, l'ancienne sauvagerie (Rimbaud) (1)
- La musique acousmatique (1)
- Ecriture automatique : dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale (1)
- Liberté : DADA DADA DADA, hurlement des couleurs crispées, entrelacement des contraires et de toutes les contradictions, des grotesques, des inconséquences : LA VIE (Manifeste dada, 1918) (1)
- Les contraires (1)
- Et je marche dans les rues sans savoir | Sans savoir vraiment, ni comment ni pourquoi, oh-oh-oh | J'en suis arrivé là (1)
- Une histoire qu'a pas de sens (1)
- La musique influence notre perception du monde (1)
- La musique peut modifier notre fréquence cardiaque et respiratoire. Elle déclenche une activité cérébrale spécifique et chamboule notre neuro-chimie. Elle stimule la totalité du cerveau. L'imagerie montre qu'on ne s'imagine pas juste éprouver ces émotions, mais que la musique déclenche une véritable explosion cérébrale. (1)
- La corps (1)
- Les émotions (1)
- La musique éveille en nous toute une gamme d'émotions. Elle nous fascine, nous bouleverse, nous emporte... Il existe peu de sentiments qu'on ne puisse pas associer à la musique. (1)
- Pas grand chose ne nous touche aussi fort que d'écouter de la musique (1)
- Le pouvoir des instruments sur nos affects intriguait déjà Shakespeare : "N'est-il pas étrange que des boyaux de mouton puisse extraire l'âme du corps humain ? (1)
- Partout dans le monde les humains jouent de la musique. On chante et on danse (1)
- Ces expériences les amenaient à considérer la poésie, non plus comme un système à la façon de Mallarmé, mais comme une libération, comme une possibilité d'accorder à l'esprit une liberté qu'ils n'avaient jusqu'alors à leurs yeux, jamais connue et à constater qu'elle les délivrait de l'appareil logique. (1)
- Les "grandes chasses intérieures" (Aragon) (1)
- La tentation de l'impossible (1)
- "N'allez pas où le chemin peut mener. Allez où il n'y a pas de chemin ? et laissez une trace.", Ralph Waldo Emerson (1)
- Abolition de la logique (1)
- Partir seul dans la nature (1)
- Aller au bout de ses rêves (1)
- Walden passe par la redécouverte des mots précis, des étymologies et des échos stylistiques (prosonomasie) entre les mots. « Les dénombrements sans fin des mots de Walden font [ainsi] partie de son entreprise de sauvetage du langage. » Thoreau rêve d'une « parole-écriture végétale qui ne serait lue ou entendue que par les oiseaux ou les anges ». Le secret de cette langue est possédé par les animaux du bois et par l'étang de Walden et « tout le livre parle du recouvrement prestigieux et possible d'une langue adamique, celle d'une profération poétique où les mots seraient adéquats aux choses. Il s'ensuit que l'animal, de par le fait qu'il est plus proche de la nature, détiendrait le secret de ce babil ancien et mimologique parlé à l'aube des temps. » Il existe donc deux langages : l'un maternel et l'autre paternel ; l'homme doit réapprendre à les parler. Proche de ce que sera plus tard la philosophie de Wittgenstein, Thoreau fait de Walden « une éducation à l'âge adulte pour redonner sens aux mots » ; Walden est ainsi « une entreprise de réappropriation du langage, exactement comme le Tractatus-philosophicus, une entreprise de réhabilitation du langage par le silence. » Plusieurs fois dans le roman, Thoreau écoute les cris animaux, ses « voisins inférieurs », et dont la langue est assimilée aux poèmes humains. Il les imite et tente d'en cerner la signification en laissant libre cours aux associations d'idées. Ses onomatopées et calembours sont la clé de cette langue adamique par laquelle Thoreau souhaite s'affranchir de la littérarité. Par ce travail du sonore, Thoreau entend établir « un protocole de lecture qui a pour fonction d'initier les lecteurs au plaisir du bruit ». La rencontre avec l'écho donne le départ du nouveau langage du narrateur, celui de l'harmonie imitative. Ce dernier lui permet de décrire la nature en donnant à chaque élément de celle-ci un son particulier, en accord avec son essence. Il s'agit d'une initiation car le processus d'acquisition linguistique est progressif. La nature s'humanise et « le meuglement lointain de quelques vaches » semble celui de « certains ménestrels », de même « les whippoorwills chantaient leurs vêpres ». Viennent ensuite les oiseaux qui laissent la place aux chats-huants, comparables à des « pleureuses ». Les animaux semblent articuler de plus en plus leurs langages, et, ce faisant, un sens se forme. Ils ne ressemblent plus à des hommes mais à des poètes : les chats-huants ont ainsi un « cri lugubre véritablement ben-jonsonien », en référence au poète Ben Jonson, contemporain de Shakespeare. En somme, Walden est « la manifestation suprême de cette conscience linguistique exigeante » de Thoreau. (1)
- L'harmonie avec la nature (1)
- Thoreau tente de montrer « comment la présence humaine et le paysage interagissent ». Thoreau nous montre que le paysage a la capacité de résister à l'action humaine mais aussi que l'homme doit équilibrer le milieu et aider la nature à faire jouer ses forces homéostasiques. En ce sens, Walden propose une « contre-idéologie du paysage ». Le paysagiste américain Ian McHarg (auteur de Design with Nature) s'inspire de cette idée, dont Thoreau est le pionnier. Cette relation, devenue intime, avec la nature permet à Thoreau de redéfinir jusqu'à l'acte d'écriture : il « définit son idéal littéraire par la capacité de l'écrivain à se soumettre à l'influence de la nature, à transposer la sauvagerie encore si largement présente sur le Nouveau Continent. Il emprunte au nationalisme littéraire américain l'idée selon laquelle les vastes étendues désertiques constituaient une ressource précieuse que l'Europe n'avait plus à sa disposition pour se redonner de l'énergie » (1)
- Abolition du futur (1)
- Croyance absolue indiscutable dans chaque dieu produit immédiat de la spontanéité (1)
- Au cours de nos recherches, nous avions constaté en effet que l'esprit, dégagé de toutes les pressions critiques et des habitudes scolaires, offrait des images et non des propositions logiques et que, si nous acceptions d'adopter ce que le psychiatre Pierre Janet appelait l'écriture automatique, nous notions des textes où nous décrivions un univers inexploré jusqu'alors. Nous décidâmes donc de nous donner quinze jours pour écrire en collaboration un ouvrage où nous [sic] interdisions de corriger et de raturer nos élucubrations. Nous n'eûmes aucune peine à respecter ce délai et c'est avec une joie croissante que nous prîmes connaissance des textes (1)
- Le délire poétique de Lautréamont (1)
- Le délire (1)
- L"écriture automatique révèle les constantes les plus fondamentales de l"individu (1)
- De la musique avant toute chose (1)
- La spontanéité (1)
- Respecter toutes les individualités dans leur folie du moment : sérieuse, craintive, timide, ardente, vigoureuse, décidée, enthousiaste (1)
- Cracher comme une cascade lumineuse la pensée désobligeante, ou amoureuse, ou la choyer, avec la vive satisfaction que c'est tout à fait égal (1)
- La musique a certaines fonctions, qui existent partout dans le monde. Partout dans le monde, les parents chantent pour apaiser leurs enfants, ils partagent et régulent leurs émotions avec la musique. Autre fonction : chanter pour séduire... C'est aussi un marqueur d'identité et de solidarité. (1)
- La musique nous lie, nous soude. Je ne suis plus simplement moi. Je deviens nous... (1)
- La culture fait partie de toute solution à toute nature de problème (1)
- théorie de la solution (1)
- La recherche de compréhension (1)
- Chaque pays a son génie en fonction de son histoire et de ses rêves. (1)
- L'éveil des consciences (1)
- Les nouvelles générations (1)
- Comment l'action politique pourrait reconquérir le coeur des peuples (1)
- Une contribution à l'éveil des consciences (1)
- Le besoin de partage (1)
- Regarder ensemble quelque chose de beau, s'émerveiller, partager une émotion culturelle ou esthétique relient les êtres entre eux (1)
- La méfiance sur laquelle l'étiquette de "complotiste" est vite plaquée pour n'avoir pas à répondre de ses actes et de ses choix (1)
- Le "complotisme" (1)
- Semer les idées (1)
- Le totalitarisme (1)
- Ce qu'Edgar Morin appelle "le totalitarisme technique et financier" (1)
- On comprend ce qu'est l'humanisme quand il disparaît (1)
- Un jeune va réussir par la confiance, en lui-même et dans les adultes qui le guident, pas par la violence ou le dénigrement. Il en va de même des peuples. (1)
- La gestion des problèmes par la peur pour obtenir le silence et l'obéissance (1)
- Nous avons la responsabilité de donner aux nouvelles générations des raisons de vouloir grandir dans ce monde et de le changer en mieux (1)
- Refuser la cruauté du monde (1)
- La musique permet de vivre des expériences qui sortent de l'ordinaire et qui nous permettent de mieux appréhender notre identité (1)
- La musique s'adresse à une partie de nous qui dépasse notre raison (1)
- Can I get a witness (1)
- La musique est une façon d'explorer toutes nos émotions dans un cadre sécurisé (1)
- La musique est liée à nos propres souvenirs, ce qui fait d'elle une machine à remonter le temps. Elle réssuscite des sentiments et des émotions passés (1)
- La musique favorise la cohésion sociale. La synchronisation de nos mouvements semble déclencher dans notre cerveau la sécrétion d'opioïdes endogènes, notamment des endorphines. Ces hormones favorisent le lien social et participent à réduire la peur, par exemple celle de se rapprocher d'autrui (1)
- En écoutant de la musique, nous cherchons inconsciemment des schémas, des régularités. (1)
- 90% de la musique est formé de répétition. La musique est structurée de manière à ce que nous sachions ce qui va suivre. Nous sommes dans l'attente de ce qui va suivre, c'est un jeu qui amuse notre cerveau. le public en sait plus en musique qu'il n'en a conscience. Les compositeurs peuvent satisfaire ou déjouer les attentes. (1)
- Le temps d'aimer est venu (1)
- La culture considérée comme "bien non essentiel" (1)
- Des ressources extraordinaires (1)
- Un monde beau et poétique (1)
- Le monde (1)
- La politique doit emprunter à l'amour comme barrage à la cruauté (1)
- La cruauté ne cesse de faire reculer la civilisation (1)
- Indignez-vous ! (1)
- La mondialisation libérale et la loi sans pitié du profit spéculatif détruisent tous les efforts collectifs de protection, ici et dans tous les pays du monde (1)
- Une nouvelle éthique (1)
- La propriété (1)
- La rage car l'Occident n'a toujours pas ôté sa tenue de colons (1)
- L'occident (1)
- La colonisation (1)
- La rage car ce monde ne nous correspond pas | Où Babylone s'engraisse pendant qu'on crève en bas (1)
- La rage du peuple (1)
- Le talent (1)
- Les images du monje (1)
- Le printemps dans la peinture (1)
- pouvoir changer l'humanité (1)
- Vois aux quatre coins du globe, la rage du peuple en ébullition (1)
- Il faudrait que je meure ou que j'aille à la plage (1)
- I have made the big decision: I'm gonna try to nullify my life (1)
- You think it's the end, but it's just the beginning (1)
- Dans l'abrutissement qui me tient lieu de grâce... (1)
- Les phénomènes (1)
- La veille d'une révolution (mondiale et spirituelle) (1)
- La révolution (1)
- Tout est là, tout a lieu, tout est phénomène (1)
- Parlez-moi du talent de ce mètre en platine, de ce miroir, de cette porte, et du ciel si vous voulez. (1)
- SURRÉALISME, n. m. Automatisme psychique pur par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. ENCYCL. Philos. Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d'associations négligées jusqu'à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes psychiques et à se substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie. (1)
- Laisse-toi conduire, les événements ne souffrent pas que tu les diffères (1)
- La facilité de tout est inappréciable. (1)
- Quelle raison, je le demande, raison tellement plus large que l'autre, confère au rêve cette allure naturelle, me fait accueillir sans réserve une foule d'épisodes dont l'étrangeté à l'heure où j'écris me foudroierait ? Et pourtant j'en puis croire mes yeux, mes oreilles ; ce beau jour est venu, cette bête a parlé. (1)
- L'esprit de l'homme qui rêve se satisfait pleinement de ce qui lui arrive. L'angoissante question de la possibilité ne se pose plus. Tue, vole plus vite, aime tant qu'il te plaira. Et si tu meurs, n'es-tu pas certain de te réveiller d'entre les morts ? (1)
- Le rêve ne peut-il être appliqué, lui aussi, à la résolution des questions fondamentales de la vie ? (1)
- La seule imagination me rend compte de ce qui peut être (1)
- Il me paraît que tout acte porte en lui-même sa justification, du moins pour qui a été capable de le commettre, qu'il est doué d'un pouvoir rayonnant que la moindre glose est de nature à affaiblir (1)
- L'expérience même s'est vu assigner des limites. Elle tourne dans une cage d'où il est de plus en plus difficile de la faire sortir. Elle s'appuie, elle aussi, sur l'utilité immédiate, et elle est gardée par le bon sens. Sous couleur de civilisation, sous prétexte de progrès, on est parvenu à bannir de l'esprit tout ce qui se peut taxer à tort ou à raison de superstition, de chimère, à proscrire tout mode de recherche de la vérité qui n'est pas conforme à l'usage. (1)
- De l'instant où il sera soumis à un examen méthodique, où, par des moyens à déterminer, on parviendra à nous rendre compte du rêve dans son intégrité (et cela suppose une discipline de la mémoire qui porte sur des générations ; commençons tout de même par enregistrer les faits saillants), où sa courbe se développera avec une régularité et une ampleur sans pareilles, on peut espérer que les mystères qui n'en sont pas feront place au grand Mystère. Je crois à la résolution future de ces deux états, en apparence si contradictoires, que sont le rêve et la réalité, en une sorte de réalité absolue, de surréalité, si l'on peut ainsi dire. C'est à sa conquête que je vais, certain de n'y pas parvenir mais trop insoucieux de ma mort pour ne pas supputer un peu les joies d'une telle possession. (1)
- On raconte que chaque jour, au moment de s'endormir, Saint-Pol-Roux faisait naguère placer, sur la porte de son manoir de Camaret, un écriteau sur lequel on pouvait lire : LE POÈTE TRAVAILLE. (1)
- Au rendez-vous des occasions (1)
- Je m'étais mis à choyer immodérément les mots pour l'espace qu'ils admettent autour d'eux, pour leurs tangences avec d'autres mots innombrables que je ne prononçais pas (1)
- C'est sur ces entrefaites que je fus amené à renoncer définitivement à mon point de vue (1)
- L'audace (1)
- Rien n'est impossible à qui sait oser (1)
- La rêve (1)
- [...] mon intention était de faire justice de la haine du merveilleux qui sévit chez certains hommes, de ce ridicule sous lequel ils veulent le faire tomber. Tranchons-en : le merveilleux est toujours beau, n'importe quel merveilleux est beau, il n'y a même que le merveilleux qui soit beau. (1)
- les dispositif de légitimation de l'ordre social (1)
- L'ordre social (1)
- Les plantes dans la cuisine (1)
- But I'm so down today (1)
- Mais moi, pauvre de moi, j'ai ma croix dans la tête (1)
- Les monuments (1)
- L'"orme Râteau", objet de superstition. "De près, il devient imposant par sa longue tige élancée, sillonnée de la foudre et plantée comme un monument à un vaste carrefour de chemins communaux." (1)
- Return to sea (1)
- Forgetting everyone (1)
- Le "chêne bourru", aux branches couvertes de bourre : "étêté de jeunesse par quelque accident", il a "poussé en épaisseur ; son feuillage, tout desséché par l'hiver, tenait encore dru, et il paraissait monter dans le ciel comme une roche" (1)
- Vaste comme l'amour (1)
- Jacques Vaché, personnage de dandy nihiliste et suicidaire, qui avait la tranquille conviction de l'inutilité de toute action. (1)
- Ce qu'il me fallait, c'était vivre abondamment, sucer toute la moelle secrète de la vie (1)
- Sucer toute la moelle secrète de la vie (1)
- Dans Walden, Thoreau décrit l'esthétique des paysages entourant sa cabane (chapitre IV : Bruits). Il énumère aussi les sons audibles depuis sa cabane : les cloches de l'église, le meuglement des vaches, le chant du whip-poor-will, le hululement des hiboux, le coassement des grenouilles et le chant des coqs. Par ailleurs, il écrit ses observations sur la géographie de l'étang de Walden et ses voisins : l'étang de Flint (ou Sandy Pond), White Pond, et Goose Pond (1)
- Autobiographie (1)
- Extra-vagance (1)
- Breton attacha toujours beaucoup d?importance à la rencontre des êtres, même la rencontre fortuite avec des inconnus, car, à ses yeux, elle justifiait toutes les espérances, éveillait toutes les émotions, permettait le dépassement de soi-même. (1)
- La rencontre (1)
- L'autarcie (1)
- Un monde meilleur (1)
- De monde meilleur on ne parle plus | Tout juste sauver celui-là (1)
- L'école (1)
- Si au moins on pouvait en vouloir à quelqu'un. Si même on pouvait croire qu'on sert à quelque chose, qu'on va quelque part. Mais qu'est-ce qu'ils nous ont laissé ? Des lendemains qui chantent ? Le grand marché européen ? Onn'a que dalle, on n'a plus qu'à être amoureux comme des cons, et ça c'est pire que tout. (1)
- Le désenchantement (1)
- L'école comme entreprise de domestication sociale (1)
- Transformer la société (1)
- Une des mythologies les plus profondément ancrées dans l'imaginaire social de notre pays : l'égalité des chances (1)
- La question des conditions de travail (1)
- la reproduction des classes sociales (1)
- Le chaos du monde (1)
- Des puits sans fonds (1)
- Qui cherche la vraie vie ? (1)
- Puisque les révolutions | Se font maintenant à la maison | Et que lorsque le monde implose | Ce n'est qu'une nouvelle émission (1)
- Il est temps à nouveau | De nous jeter à l'eau (1)
- Changeons qui nous sommes, changeons d'âge (1)
- Tout valdinguer (1)
- Selon l'OMS, « des liens sociaux de qualité sont essentiels à notre santé mentale et physique ainsi qu'à notre bien-être ». Avoir un réseau relationnel satisfaisant « procurerait avant tout un soutien permettant de modérer le stress suscité par certains événements ou situations », et pourrait jouer un rôle de protection contre le risque de dépression. Également, les personnes avec une diversité et une densité de contacts sociaux ont une estime de soi plus élevée, une meilleure qualité de sommeil et d'alimentation, et sont plus nombreuses à avoir une pratique sportive régulière. Notre rapport aux autres agit sur notre santé mentale, mais aussi globale. Or, il y n'y a jamais eu autant de personnes se sentant seules dans le monde. A tous les âges de la vie, les liens que l'on entretient avec les autres nous permettent de nous définir en tant qu'individu, et en tant que groupe. (1)
- Les liens sociaux (1)
- Graines de demain (1)
- Etre capable d'aller vers ses ennemis pour faire la paix (1)
- En panne d'existence (1)
- La vie n'est pas une mathématique et les investigations a son sujet ne s'opèrent pas selon le mode de la géométrie, n'en déplaise à Spinoza. (1)
- Difficile travail de vivre (Primo Lévi) (1)
- Eloge de la parole (1)
- Je pourrais me coucher peut-être | Mais j'ai peur de ne pas renaître (1)
- L'impérialisme de la philosophie (1)
- Alors je monte dans un taxi qui me dit de fumer, merci | Libertador même, même l'hiver j'adore (1)
- La liberté (1)
- Tout le champ du possible (1)
- L'analogie ou la quête d'un principe unitaire susceptible d'expliquer une réalité multiforme (1)
- l'analogie met en oeuvre, au départ, une façon bien simple de raisonner et qui consiste à essayer d'expliquer l'inconnu par le connu. Pour y arriver, il s'agira de comparer une réalité donnée avec une autre, relevant d'un ordre différent. L'analogie est donc par essence comparative et la comparaison s'effectue non entre une réalité et sa représentation symbolique, mais entre cette réalité (ou sa représentation symbolique), d'une part, et une autre réalité (ou sa représentation) étrangère, en principe, à la première, d'autre part (1)
- Michel de Coster fait la distinction entre analogie discursive (les artères du corps humain et d'une ville), méthodologique et discursive (1)
- Les monastères, où la vie semble un sourire inaltérable (1)
- Le modèle analogique est construit à partir du transfert d'unités (termes, traits, dimensions...) d'un contexte dans un autre : par exemple, expliquer la société à partir du modèle du corps humain ou du mécanisme d'une machine (1)
- L'analogie révèle une similitude de rapports qui peut être exprimée par la formule suivante : A est à B comme C est à D. Dans cette expression, la similitude vise non les termes considérés séparément, mais la relation qui les unit respectivement deux à deux (1)
- L'analogie est, presque d'instinct, une des premières manifestations de l'activité créatrice de l'esprit car, partant du connu, elle s'efforce d'expliquer l'inconnu à travers les ressemblances discernables de part et d'autre. A ce titre, elle aide à surmonter l'inquiétude en présence du réel et des énigmes que son questionnement provoque (1)
- L'analogie permet d'élargir les connaissances par les opérations homothétiques qu'elle met en oeuvre, mais elle aide aussi à les transmettre plus facilement par les multiples rapprochements qu'elle réalise entre ce qui est familier au profane et ce qui l'est uniquement au connaisseur. (1)
- Michel Foucault établit dans Les mots et les choses que le savoir du XVIe siècle est à la fois pléthorique et pauvre en ce qu'il accumule sans cesse des ressemblances qui en appellent à leur tour de nouvelles pour s'étayer mutuellement. Il a contribué à rendre suspect ce mode de raisonnement qui possède, pourtant, des vertus heuristiques incontestables (1)
- Face aux vérités | Qu'on m'assène | Comme des coups de bambou | Ou d'ébène (1)
- Ne suis-je qu'un sauvage | Qu'on refreine (1)
- Le soleil (1)
- On gagne, on perd | On perd la gagne, la superbe (1)
- Le bon vouloir de l'équipage (1)
- Le soleil est joli, plus triste que le cirque Gruss (1)
- Quelle aventure ! (1)
- Comment est ta peine | La mienne est comme ça (1)
- Comment est ta peine | Est-ce qu'elle te susurre de voler de nuit (1)
- Quelle aventure, quelle aventure (1)
- Dès la prochaine vie, jurer de se rester fidèle (1)
- La fidélité à soi-même (1)
- Je reste négatif, puisque tou fout le camp (1)
- Je ne suis qu'un primitif (1)
- Je suis un enfant si craintif (1)
- Face à l'étendue de ma peine (1)
- Je reste pourtant dubitatif (1)
- Je rêve d'un printemps définitif (1)
- Je suis négatif (1)
- L'injustice (1)
- Augustin concevait Dieu comme "une substance immense pénétrant de toutes part à travers les espaces infinis la masse entière du monde, répandue sans terme dans l'immensité". (1)
- Le règne du relativisme triomphant (1)
- Savoir se fondre dans l'univers (1)
- L'univers (1)
- Le christianisme sera un panthéisme ou ne sera plus. (1)
- Le pharisaïsme de notre époque (1)
- De la bêtise (1)
- La joie pleine (1)
- François d'Assise décrète que les bêtes sont nos frères et nos soeurs. (1)
- L'âme, c'est comme Dieu. Elle ne se prouve ni s'argumente, elle s'expérimente. (1)
- La destruction de soi : Nous ne possédons rien au monde car le hasard peut tout nous ôter sinon le pouvoir de dire je. C'est cela qu'il faut donner à Dieu, c'est à dire détruire. Il n'y a absolument aucun autre acte libre qui nous soit permis, sinon la destruction du je. (1)
- F. Mitterrand, dans une forêt du Morvan, " Ce serait quand même merveilleux, si tout s'arrêtait à l'instant et que nous puissions vivre jusqu'à la fin des temps le bonheur que nous vivons maintenant ! " (1)
- Le christianisme connaîtra peut-être, après sa refondation franciscaine, une renaissance épicurienne. (1)
- Le christianisme (1)
- Toqueville : principe prophétique de la " tyrannie douce " (1)
- La cupidité, la matérialisme et le culte des apparences, les trois faces de la même fange où nous sommes en train de nous perdre. (1)
- La nécessité du détachement : Détacher notre désir de tous les biens et attendre. L'expérience prouve que cette attente est comblée. On touche alors le bien absolu. (1)
- Vanité de la possession : on ne possède que ce à quoi on renonce. (1)
- Une plénitude qui dispense de chercher sans raison. (1)
- Je me sens bête, comme le martinet ou l'hirondelle qui, dans le ciel, dessinent en nageant d'immenses arabesques. (1)
- Le cynisme et la cupidité, les deux vraies idéologies de la société moderne. (1)
- Il n'est pas nécessaire qu'une histoire soit vraie pour y croire (1)
- Le christianisme a offert au monde la Vierge Marie (1)
- La Vierge Marie (1)
- La joie du croyant (1)
- Schopenhauer et le bouddhisme (1)
- La « joie parfaite », célébrée par Saint François d'Assise (1)
- « Certitude, certitude, sentiment, joie, paix... », parchemin retrouvé après la mort de Pascal, cousu dans la doublure de son habit. (1)
- Certitude (1)
- On dirait que la société moderne s'acharne à effacer les preuves de l'existence de Dieu. (1)
- Je crois au Dieu Univers, et non au Dieu créateur. (1)
- Devant un ciel ou un paysage comme ça, il est impossible de ne pas voir Dieu, de ne pas le sentir, de n'avoir pas envie de lui parler. (1)
- Il n'y a que Dieu qui peut avoir créé l'idée de Dieu. (1)
- "Tout est vide et vivant" (1)
- Les religions meurent de l'esprit de sérieux. La foi sera joyeuse ou ne sera pas. (1)
- Simone Weil : « En toute chose, seul ce qui nous vient du dehors, gratuitement, par surprise, comme un don du sort, sans que nous l'ayons cherché, est joie pure » (1)
- Dieu se confond avec le monde et correspond à la définition de Tolstoï : "Ce tout illimité dont l'homme se sent une partie limitée" (1)
- La joie d'être ensemble ou d'être là, tout simplement. La joie de nous retrouver dans les yeux aimés d'un amour ou d'un enfant. La joie de se mélanger à l'univers. La joie qui fait de Dieu une évidence. Je crois à la preuve par la joie. (1)
- Puis j'ai regardé le ciel d'en bas | Indécis, voulais-je y monter ou pas | Mais savais que j'étais fait, que j'étais fait comme un rat (1)
- En ce beau matin d'automne pas froid Ça ressemblait à l'été sauf que tu n'y étais pas (1)
- Si l'humanité est aujourd'hui au bord du précipice, c'est en partie parce que les grands dirigeants, en "s'emportant", ont cru pouvoir s'exonérer d'un certain nombre de lois naturelles auxquelles il s'agit aujourd'hui de revenir pour comprendre les ressorts du vivant et nous en inspirer dans la reconstruction d'une société à la fois plus juste et plus pérenne. (1)
- Une idéologie libérale qui titube comme uncanard sans tête (1)
- Les lobbies qui poussent à la privatisation de services publics ne sont-ils pas les mêmes que ceux qui résistent à la lutte climatique ? (1)
- Liberté, égalité, fraternité (1)
- Le meilleur soin pour la démocratie malade ou fatiguée, c'est d'appliquer sans se décourage, dans chaque décision politique, les trois remèdes que sont la liberté, l'égalité et la fraternité, même si l'on sait que l'idéal ne sera jamais atteint (1)
- La vérité des gens a beaucoup à voir avec la vérité tout court. Elle est à la fois bien plus intéressante et bien moins intéressée que la vérité des spécialistes. (1)
- La politique intéressée, inspirée par l'amour du pouvoir, doit céder la place à la politique désintéressée, inspirée par l'amour du peuple (1)
- La technocratie où le pouvoir des experts, sous couvert de neutralité et d'objectivité, génère une violence débridée qui conduit au poison suivant : puisque je suis certain d'avoir raison, je peux réprimer ceux qui ne sont pas d'accord avec moi, puisqu'ils ont tort (1)
- Les lobbies (1)
- Selon la lettre papale, Fratelli tutti, deux menaces pèsent sur le bien-être du monde : les guerres et la mondialisation de l'indifférence (1)
- L'Europe, une utopie trahie (1)
- La paix est difficile parce qu'elle est "pro-active", basée sur un travail de réconciliation. C'est un "artisanat" dont la tâche n'est jamais terminée. Elle suppose le plus difficile : le pardon. Le pardon, ce n'est pas accorder l'impunité, ce n'est pas l'oubli. C'est renoncer à la vengeance. Mais le pardon n'est pas obligatoire. On peut très bien penser qu'il y a des choses impardonnables. Garder un ressentiment, c'est aussi un droit, celui de mettre des limites à l'agression de l'autre, une possibilité aussi de se reconstrure. (1)
- Le remède contre la mécanique de la rancune est l'éducation. Car bien connaître les choses pour partager les diagnostiques permet très efficacement de lever les incompréhensions et de faire reculer les lignes de fractures. (1)
- Comment faire entendre les appels à la paix sans subir des reproches selon lesquels appeler à la paix, c'est forcément affaiblir le camp du pays ou du groupe agressé ? (1)
- Le miracle de la gentilesse (1)
- L'indifférence (1)
- "Fratelli tutti", la lettre encyclique du pape François (2020) (1)
- Trouver dans les autres un accroissement d'être (1)
- L'intranquillité (1)
- L'intranquillité est le mal pernicieux de notre époque, ce stress de plus en plus vécu par les humains aussi bien que par la nature, par tout le monde du vivant, en somme. Nos sociétés sont devenues de plus en plus intranquilles et elles développent des symptomes liés à cette évolution (1)
- La politique doit se guérir de l'ego (1)
- Faire progresser le genre humain et le bonheur des gens (1)
- Le bien-agir (1)
- L'admiration (1)
- L'admiration n'est-elle pas l'exact opposé de la jalousie ? J'ai remarqué à de nombreuses reprises que dès que je croisais une personne admirable, mon regard sur le monde s'éclaircissait (1)
- La mauvaise politique cherche à diviser pour régner, c'est à dire faire la société à son omage, une société de jaloux. (1)
- La jalousie (1)
- Non au dénigrement (1)
- L'antidote de l'ego est d'admettre que l'autre n'est pas nous (1)
- Le sens du relatif, qui donne de l'humilité (1)
- La guerre est la pire action que le genre humain se fait à lui-même (1)
- Des pouvoirs immatures (1)
- Il y a toujours une alternative (1)
- "Désormais l'humain peut entièrement s'autodétruire", Hannah Arendt en 1958, après l'explosion de la bombe atomique de 1957 (1)
- On ne sauve que ce que l'on donne (1)
- Le relatif (1)
- Ne rien attendre en retour (1)
- L'éducation (1)
- La démocratie est un art de la paix (1)
- Une pensée souple (1)
- Ne pas craindre mais oser (1)
- Ne pas dénigrer mais reconnaître la valeur d'autrui (1)
- Ne pas avoir de pensée rigide, mais une pensée souple (1)
- Expérimenter (1)
- Ne pas séparer mais unir (1)
- Unir (1)
- Ne pas avoir de préjugés mais expérimenter (1)
- S'écouter, se parler et se voir le plus possible (1)
- Que devient mon souvenir quand tu n'y penses pas ? (1)
- Et on se cassera la voix | À gueuler qu'on y croit | Du moins qu'on y croyait | À quoi déjà on s'en souvient pas | On s'en souvient plus On l'a jamais su (1)
- On y croyait (1)
- J'ai lâché le téléphone, comme ça (1)
- Le monde entier ne saura jamais à quel point j'étais triste (1)
- Je sais, y a des trucs qui s'oublient pas (1)
- Amour sacré de la Patrie (1)
- La patrie (1)
- Liberté, liberté chérie (1)
- Parce qu'il endure tout, l'mour peut aider à comprendre le malheur du monde. Parce qu'il espère tout, il peut aider à le combattre (1)
- L'immédiateté (1)
- Les horreurs et les drames de l'actualité (1)
- L'écologie, ce n'est pas seulement prendre soin de la nature et de la planète. Il s'agit aussi de prendre soin les une des autres. (1)
- Savoir se connecter à la nature est une force, un autre versant de l'amour. Se tenir face au ciel, devant l'océan, en montagne, en forêt, en contemplation, devant les étoiles, un oiseau ou une abeille dans un jardin : autant d'instants irremplaçables (1)
- Que chaque enfant, chaque adolescent, garde un accès émerveillé à la vie, à la nature, à la culture, comme un droit fondamental de dignité et de capacité de ressourcement pour la vie entière, et comme meilleur remède contre les horreurs et les drames de l'actualité (1)
- Que l'amour passe dans l'ordre de la vie politique, voilà très exactement le coeur de mon propos et de mon espérance (1)
- Elever les esprits au lieu de les abaisser (1)
- Elever les esprits (1)
- 1% de la population possède 90% des richesses du monde (1)
- Absorber la sérénité de la nature (1)
- La sérénité (1)
- Les 0,01% des plus riches ont vu leur fortune doubler entre 1995 et 2021 (1)
- La logique du profit conduit à négliger la dignité humaine (1)
- La culture de l'immédiateté empêche de formuler, de poser et d'atteindre les objectifs de long terme, écologique notamment, mais pas seulement (1)
- Le world Inequality Lab, en publiant les travaux de Thomas Piketty et Lucas Chancel, lance l'alerte : les inégalités mondiales se creusent cruellement (1)
- Un grave déséquilibre qui se creuse : le transfert du patrimoine public vers le privé (1)
- Mais qui a envie de faire triompher la douceur ? (1)
- 80% des paysans sont des paysanes (1)
- Le problème, c'est nous (1)
- Le sujet et l'objet (1)
- Dilater le temps (1)
- Je cherche l'impossible (1)
- Paris toujours (1)
- Epouser le mouvement, se laisser aller dans le courant. (1)
- Lazy old sun (1)
- 20 - Le vagabondage mental fait partie du désir ardent, de l'hostilité ou de la naïveté. C'est le facteur mental auxiliaire qui, du fait de n'importe laquelle des émotions empoisonnées, détourne notre esprit de son objet de focalisation (1)
- Lazing on a sunny afternoon, in a summertime (1)
- la découverte de la facilité plutôt que la poursuite d'un « coûte que coûte » (1)
- Qualifier, comme le font les auteurs, l'analogie de coeur de la pensée va à rebours de la tradition philosophique qui place le raisonnement analytique au premier plan. (1)
- L'établissement d'analogies a souvent été le facteur clé dans l'émergence de nouvelles théories, par exemple physiques ou mathématiques (1)
- Extension catégorielle : à partir de nos catégories, les étendre à d'autres situations. Par exemple le "bureau" informatique (1)
- Toutes nos connaissances sont engrangées dans le langage (1)
- Ce livre contient une thèse très forte, à savoir que le moteur de la catégorisation est l'analogie (1)
- L'analogie est d'abord un phénomène mnésique : mémoire du passé : quelque chose dans une situtaion présente, nous rappelle quelque chose d'autre, que l'on a vécu dans une situation passée (1)
- L'analogie n'est pas seulement un outil de raisonnement, c'est la condition de la catégorisation donc du langage (1)
- L'analogie rend possible la pensée (1)
- L'analogie intervient dans chaque choix de mots (1)
- L'analogie a un rôle omniprésent dans la pensée (1)
- 19 - L'inattention est une conscience connaissante discriminatrice leurrée qui est associée avec le désir ardent, l'hostilité ou la naïveté et qui nous pousse vers une activité physique, verbale ou mentale sans savoir ce qu'il convient ou ne convient pas de faire. Par conséquent, nous ne prenons pas les mesures nécessaires pour corriger ou empêcher notre conduite incorrecte. (1)
- 18 - L'oubli s'appuie sur le souvenir de quelque chose envers lequel nous éprouvons une émotion ou une attitude perturbatrice, nous faisant ainsi perdre notre objet de focalisation de sorte que notre esprit vagabonde vers l'objet de perturbation. Cet oubli d'un objet de focalisation sert de support au vagabondage mental (1)
- 6 - L'avarice fait partie du désir ardent. C'est un attachement à ses propres gains matériels ou au respect que l'on reçoit, ne voulant abandonner aucune possession, on s'y cramponne et ne veut pas les partager avec autrui ni les utiliser soi-même. (1)
- 7 - La prétention fait partie des catégories du désir ardent et de la naïveté. À cause d'un attachement excessif à nos gains matériels et au respect que nous recevons, et animée par la volonté de tromper autrui, la prétention fait semblant ou se targue d'avoir une qualité positive que nous n'avons pas. (1)
- 8 - La dissimulation de lacunes ou l'hypocrisie fait partie du désir ardent et de la naïveté. C'est l'état d'esprit qui consiste à cacher à autrui nos lacunes et nos défauts. (1)
- 5 - L'envie fait partie de l'hostilité. C'est une émotion perturbatrice qui est incapable de supporter les qualités positives ou la bonne fortune d'autrui due à un attachement excessif à ses propres gains ou au respect que l'on reçoit. (1)
- 4 - L'outrage fait partie de l'hostilité. C'est l'intention, fondée sur la haine et le ressentiment, de tenir des propos injurieux. (1)
- La haine (1)
- 2 - Le ressentiment fait partie de l'hostilité. Il est rancunier, nourrit l'intention de se venger et de rendre le mal qui nous a été fait personnellement ou qui a été fait à nos proches. (1)
- 3 - La dissimulation d'avoir agi de manière inappropriée fait partie de la naïveté. Elle consiste à cacher et à ne pas admettre, soit à autrui soit à soi-même, nos actes répréhensibles (1)
- 9 - La fatuité ou la vanité fait partie du désir ardent. C'est un esprit gonflé d'orgueil, lequel, au vu de signes de longévité ou de quelque autre gloire samsarique, se repose sur sa propre bonne santé, sa jeunesse, sa richesse, etc., pour s'en réjouir et en tirer un orgueilleux plaisir. (1)
- 10 - La cruauté (1)
- 15 - La non-croyance en un fait (1)
- 16 - La paresse fait partie de la naïveté. Avec la paresse, l'esprit ne va pas vers quelque chose de constructif et ne s'y engage pas, parce qu'il s'accroche aux plaisirs de dormir, de s'allonger, [de somnoler], de se détendre, etc. Il y a trois types de paresse : - La léthargie et la procrastination est le fait de ne pas avoir envie de faire quelque chose de constructif maintenant et de le remettre à plus tard à cause d'une apathie face aux souffrances à la récurrence incontrôlable du samsara, de s'accrocher aux plaisirs de l'oisiveté ou de se réfugier dans le sommeil comme moyen de fuite - S'accrocher aux choses ou aux activités négatives ou futiles comme, par exemple, les jeux de hasard, la boisson, les amis qui ont une mauvaise influence sur nous, la fête, etc. - Le découragement et les sentiments de ne pas être à la hauteur (1)
- 17 - L'insouciance (« j'm'en foutisme », irresponsabilité). Fondé sur le désir ardent, l'hostilité, la naïveté ou la paresse, le « j'm'en foutisme » est l'état d'esprit de ne pas s'engager dans quoi que ce soit de constructif et de ne pas réfréner nos activités teintées de confusion. C'est le fait de ne pas prendre au sérieux les effets de notre conduite et, donc, de n'y accorder aucune importance. (1)
- L'agitation mentale (1)
- 14 - L'agitation mentale fait partie du désir ardent. C'est le facteur mental auxiliaire qui fait que notre attention quitte son objet et se souvient d'un objet attrayant à sa place, ou pense à quelque chose d'attrayant que nous avons expérimenté auparavant. Elle a pour effet de nous faire perdre la paix de l'esprit. (1)
- 11 - L'absence de dignité morale (pas de sens de l'honneur) fait partie de n'importe laquelle des trois émotions empoisonnées. C'est l'absence de toute inclination à s'abstenir d'un comportement destructeur par manque de considération de la façon dont nos actions se reflètent sur nous-même. Selon Vasubandhu, ce facteur mental auxiliaire est l'absence du sens des valeurs. C'est un manque de respect pour les qualités positives ou pour les personnes qui les possèdent. (1)
- 12 - Aucun souci de la façon dont nos actions se reflètent sur autrui fait partie de n'importe laquelle des trois émotions empoisonnées. C'est l'absence de toute inclination à s'abstenir d'un comportement destructeur par manque de considération de la façon dont nos actions se reflètent sur les personnes avec qui nous sommes en relation. Ces personnes peuvent inclure notre famille, nos enseignants, un groupe social, un groupe ethnique, un ordre religieux, ou nos concitoyens. Pour Vasubandhu, ce facteur mental est l'absence de scrupules et signifie un manque de retenue d'une conduite ouvertement négative. Ce facteur mental auxiliaire et le précédent accompagnent tous les états d'esprit destructeurs. (1)
- 13 - L'esprit brumeux fait partie de la naïveté. C'est une sensation de lourdeur de corps et d'esprit qui rend l'esprit pas clair, non viable et incapable de donner lieu à une apparence cognitive de son objet ou à appréhender son objet correctement. Quand l'esprit devient effectivement flou à cause de son état brumeux, on parle de torpeur mentale (1)
- Il y a des ingrédients dans nos concepts qui permettent l'analogie (1)
- Dans l'apprentissage, on est souvent obligé d'itiliser l'analogie, car il n'y a pas d'autres moyen (1)
- If one swept the words away | One could touch the universe (1)
- Words are mysteries (1)
- Outils de traitement (automatique) de l'information (1)
- We could with a word become one (1)
- Et pour tous ces mots qui blessent | Il y a ceux qui nous caressent | Qui illuminent, qui touchent l'infini. (1)
- Les mots sont des mystères (1)
- Si nous faisions disparaître les mots, nous pourrions toucher l'univers (1)
- Avec un mot, nous pourrions être un (1)
- Mettre en contact des éléments d'information (1)
- Une immense encyclopédie vivante (1)
- Le monde infini de la signification (1)
- Le problème de l'intelligence collective est de découvrir ou d'inventer un au-delà de l'écriture, un au-delà du langage tel que le traitement de l'information soit partout distribué et partout coordonné (1)
- Mutualiser nos connaissances (1)
- Nous ne savons pas ce que nous devons créer (1)
- L'invention de nouveaux procédés de pensée... qui puissent faire émerger de véritables "intelligences collectives" (1)
- Agencements (1)
- Techniques intellectuelles (1)
- Des paysages de sens (1)
- Les mots sont nos vies (1)
- Un paysage c'est comme un visage (1)
- La métaphore (1)
- L'intersubjectivité d'une analogie est une mesure de la qualité de cette analogie (1)
- La catégorisation, c'est à dire les concepts, se construisent par analogie et ce sont les analogies qui permettent d'évoquer dans la mémoire les concepts. (1)
- Chaque analogie est une métaphore et chaque métaphore est une analogie, c'est du contexte que va dépendre l'utilisation d'un mot ou de l'autre. (1)
- La surface des choses (1)
- Ce livre est particulier par le rapport qu'il entreprend entre le français et l'anglais (1)
- Le courant de la cognition incarnée met l'accent sur l'incarnation de la pensée plutôt que la logique, l'abstraction. (1)
- Il y a quelque chose d'indissociable entre la surfade des choses, ce qui est immédiatement accessible et la profondeur où elles nous mènent (1)
- Il y a un lien indissociable entre la construction des concepts et l'analogie (1)
- La logique est-elle le fondement de notre pensée ? Réhabilitant les pouvoirs et la richesse créatrice de l'analogie, cet ouvrage montre qu'il n'en est peut-être rien. (1)
- Chaque peuple réuni par une langue commune accepte comme naturel et allant de soi l'éventail particulier de concepts auxquels sa langue donne accès (1)
- Barcelone - Autobiographie et documentation (1)
- Que le visiteur qui arrive à Barcelone en avion réserve un siège F et qu'il garde le présent petit livre dans son sac. La route le plus souvent attribuée au avions venant du nord survole la mer, et ce sont les hublots au tribord de l'appareil qui offrent la plus belle vue. Il y embrassera la ville comme un visage sur le corps de son territoire tout autour, de montagnes, d'étendues vertes ou roussies d'après la saison, de villes-satellites... Tout l'hinterland de la cité catalane... (1)
- C'est le droit et la responsabilité de chaque langue de décider où tracer des distinctions (1)
- Le potentiel illimité de diversité que recèle chaque concept (1)
- Chaque sens d'un mot constitue un gouffre sans fond. Les dictionnaires donnent l'impression de disséquer les mots jusqu'à leurs atomes, alors qu'ils effleurent tout au plus leur surface. (1)
- Un mot ordinaire n'a pas seulement deux ou trois sens ; il renvoie plutôt à un nombre de sens sans limites. (1)
- 1 - La haine fait partie de l'hostilité. C'est l'intention cruelle de faire du mal. (1)
- Les vingt émotions perturbatrices auxiliaires proviennent des trois émotions empoisonnées suivantes : le désir ardent, l'hostilité, la naïveté. (1)
- Le frêne (1)
- Tout être et toute ville est un arbre (1)
- Le mot monument vient du latin monumentum (qui veut dire « se remémorer ») (1)
- L'informe (1)
- L'absolu en peinture (1)
- Yes is the answer and you know that for sure. Yes is surrender, you got to let it, you got to let it go (1)
- Raising the spirit of peace and love (1)
- Vouloir moins afin d'être plus (1)
- De l'utilité du hêtre (1)
- Le hêtre (1)
- La porte (1)
- Le goût du rêve (1)
- L'abandon à l'irrationnel (1)
- Trouve l'allure (1)
- Des noms d'arbres fruitiers (1)
- À Cognin, en Savoie, un platane de 300 ans vient de recevoir le label "arbre remarquable de France" (1)
- Le thuya (1)
- J'ai un chagrin plus fort qu'une armée (1)
- Faith in the future, out of the now (1)
- Faith in the future (1)
- La linéarité et le sentiment d'unité ne valent qu'à une échelle moyenne d'introspection. Au niveau neuronal, le fonctionnement parallèle, la multiplicité des entités en interaction, et donc l'inconscience, sont au contraire des traits déterminant. Ni la conscience, ni l'unité substantielle, ni le fonctionnement séquentiel ne sont indispensables à la pensée (1)
- La conscience fonctionne précisément en s'érigeant comme centre causal et source de représentation. En proclamant "Je sais, je pense, je veux etc.", elle s'approprie et s'attribue ce qui, en toute rigueur, n'appartient qu'à un agencement infiniment complexe dépassant les limites de l'individu (1)
- L'ordinateur ou bien encore l'arrangement formé par le papier, le crayon et l'alphabet forment des micro-modules relativement cohérents qui viennent s'ajouter comme des noeuds supplémentaires à de nombreux autres noeuds semi-indépendants d'un réseau cognitif à la fois personnel et transpersonnel. (1)
- La majeure partie du fonctionnement de notre esprit échappe à notre contrôle volontaire. (1)
- L'esprit est majoritairement inconscient, machinal, fait de pièces et de morceaux. L'ignorance mutuelle de ces parties assure la rapidité et l'indépendance de certains traitements (1)
- Les créations de nouveaux modes de représentation et de manipulation de l'information marque des étapes importantes dans l'aventure intellectuelle de l'humanité. (1)
- Nous articulons aux appareils spécialisés de notre système nerveux des dispositifs de représentation et de traitement de l'information qui leur sont extérieurs. Nous construisons des automatismes (comme celui de la lecture) qui soudent très étroitement les modules biologiques et les technologies intellectuelles... Dès sa naissance, le petit humain pensant se constitue au moyen de langues, de machines, de systèmes de représentations qui vont structurer son expérience. (1)
- Un grand nombre de modules du système cognitif sont "encapsulés", automatiques et très rapides. Cela signifie, entre autre, qu'ils échappent à la conscience (1)
- Comment délimiter nettement la pensée de ce dont elle vit et qui s'étend dans toutes les directions, sans limites précises ? Comment séparer l'intelligence du réseau organique, objectif, social, auquel elle tient ? (1)
- Certes, la personne pense, mais parce qu'un méga-réesau cosmopolite pense en elle, villes et neurones, école publique et neurotransmetteurs, systèmes de signes et réflexes. En cessant de maintenir la conscience individuelle au centre, on découvre un nouveau paysage cognitif, plus complexe, plus riche. (1)
- Planting seeds (1)
- Peace on earth (1)
- Love is the answer and you know that for sure. Love is a flower, you got to let it, you got to let it grow (1)
- Pushing the barriers (1)
- L'état des techniques influe effectivement sur la topologie du méga-réseau cognitif, sur les types d'opérations qui s'y déploient, les vitesses de transformation et de circulation des représentations qui rythment sa métamorphose perpétuelle... Une certaine configuration de technologies intellectuelles à un moment donné ouvre un certain champ de possibles à une culture... La signification et le rôle d'une configuration technique à un moment donné ne peuvent se séparer du projet qui l'anime, ou peut-être des projets concurrents qui se la disputent et la tiraillent en tous sens. (1)
- Traduire d'anciens savoirs dans de nouvelles technologies intellectuelles revient à produire de nouveaux savoirs (1)
- L'ensemble des messages et des représentations circulant dans une société peut être considéré comme un grand hypertexte mouvant, labyrinthique, aux cent formats, aux mille voies et canaux. (1)
- Pour se libérer du francocentrisme (1)
- Le francocentrisme (1)
- La naïveté (1)
- La persévérance désigne une ardeur enjouée pour être constructif. Asanga a expliqué cinq aspects ou divisions : 1 - le courage semblable à une armure pour endurer les difficultés, obtenu en nous remémorant la joie avec laquelle nous avons entrepris ce que nous faisons 2 - l'application constante et respectueuse de nous-même à la tâche 3 - ne jamais se décourager ni reculer 4 - ne jamais battre en retraite 5 - ne jamais verser dans l'autosatisfaction (1)
- Une attitude concernée : s'abstenir d'une conduite destructrice, parce que nous nous sentons concerné par les situations d'autrui et par la nôtre, et par les effets de nos actions sur autrui et sur nous-même. Et parce que nous les prenons au sérieux. (1)
- L'absence de naïveté est la conscience connaissante discriminatrice qui est consciente des détails individuel concernant les causes et les effets comportementaux ou concernant la réalité, et qui agit comme l'antidote de la naïveté les concernant. (1)
- L'imperturbabilité (1)
- La dignité morale est est le sentiment qui consiste à se retenir d'avoir une conduite négative parce que '?on se sent concerné par la façon dont nos actions se reflètent sur nous (1)
- La dignité morale (1)
- L'imperturbabilité signifie ne pas souhaiter faire de mal en réponse à notre propre souffrance ou en réponse à des situations qui entraînent de la souffrance. (1)
- L'équilibre ou la sérénité permet à l'activité mentale de demeurer sans effort, non perturbée, sans agitation ni torpeur, dans un état naturel de spontanéité et d'ouverture. (1)
- Les six émotions et attitudes perturbatrices racines, lorsqu'elles se manifestent, nous font perdre la paix de l'esprit et nous démettent de nos capacités au point de nous faire perdre notre sang-froid. Ce sont : 1 - Le désir ardent 2 - La colère 3 - L'arrogance 4 - L'inconnaissance 5 - Le vacillement indécis 6 - Les cinq visions leurrées (1)
- 4 - L'inconnaissance due au fait de ne pas connaître les causes et les effets comportementaux et la nature même de la réalité (absence d'identité des phénomènes) (1)
- 5 - Le vacillement indécis tend vers une décision incorrecte quant à ce qui est vrai. Son fonctionnement est le fondement du non-engagement dans ce qui est constructif. (1)
- 6 - Les visions leurrées voient leurs objets d'une certaine façon. Elles cherchent et considèrent leurs objets comme des choses auxquelles s'accrocher, sans les passer au crible, les analyser ou les examiner. Par exemple, une vision extrême considère le « moi » conventionnel, soit comme ayant cette identité en permanence, soit comme n'ayant pas de continuité dans les vies futures ( alternative entre éternalisme et nihilisme) (1)
- L'arrogance (1)
- 3 - L'arrogance est un esprit imbu de lui-même qui repose sur une vision leurrée qui se focalise sur un aspect ou sur un réseau d'aspects au sein de nos cinq agrégats et l'identifie comme étant « moi » (1)
- 1 - Le désir ardent a pour objet un objet qu'il veut acquérir. Le désir ardent repose sur sa considération de l'objet comme quelque chose d'attrayant par nature. Son fonctionnement nous apporte de la souffrance. Ce peut être, soit le souhait de ne pas lâcher un des cinq types d'objets sensoriels désirables (vues, sons, odeurs, goûts, sensations physiques), soit le souhait de ne pas lâcher notre propre existence compulsive. (1)
- 2 - La colère est impatiente avec ses objets et veut s?en débarrasser en leur nuisant ou en leur faisant mal avec méchanceté, ou en les attaquant avec pugnacité (1)
- La colère (1)
- Les onze émotions constructives : 1- Croire qu'un fait est vrai 2 - La dignité morale 3 - Se sentir concerné par la façon dont nos actions se reflètent sur autrui 4 - Le détachement 5 - L'imperturbabilité 6 - L'absence de naïveté 7 - La persévérance 8 - Une sensation de flexibilité 9 - Une attitude concernée 10 - L'équilibre 11 - Ne pas être cruel (1)
- 5 - La conscience connaissante discriminatrice se focalise sur un objet pour l'analyser et différencie ses points forts de ses faiblesses ou ses qualités de ses défauts. (1)
- Asanga a énuméré : - cinq facteurs mentaux toujours en fonctionnement - cinq facteurs mentaux d'établissement [de vérification] - onze émotions constructives - six émotions et attitudes perturbatrices racines - vingt émotions perturbatrices auxiliaires - quatre facteurs mentaux modifiables (1)
- Les cinq facteurs mentaux toujours en fonctionnement accompagnent chaque instant de cognition. Ce sont : 1 - le ressenti d'un niveau de bonheur 2 - le discernement 3 - la pulsion mentale 4 - la conscience connaissante de contact 5 - Le fait de prêter attention [à quelque chose] ou d'amener [quelque chose] à l'esprit (1)
- 1 - Le ressenti d'un niveau de bonheur est la façon dont nous expérimentons les arrivées à maturation de notre karma. Celles-ci comprennent : - les facteurs agrégés avec lesquels nous naissons - l'environnement dans lequel nous vivons - les évènements qui nous arrivent conformément à ce que nous avons fait dans le passé - nos penchants à répéter nos schémas comportementaux antérieurs. Un niveau de bonheur est ce que nous expérimentons sous forme d'arrivée à maturation d'un karma constructif. Un niveau de souffrance est ce que nous expérimentons sous forme d'arrivée à maturation d'un karma destructeur. Le bonheur, la neutralité et la souffrance forment un éventail ininterrompu de ressentis qui peuvent être d'ordre physique ou mental. (1)
- Les listes de facteurs de facteurs mentaux ne sont pas exhaustives et diffèrent selon les écoles, leur nombre dépasse largement cinquante et un. Beaucoup de qualités positives cultivées sur la voie bouddhique ne font pas l'objet d'une liste séparée comme, par exemple : la générosité, la discipline éthique, la patience, l'amour, et la compassion. Les diverses listes ne s'attachent qu'à certaines catégories importantes de facteurs mentaux. (1)
- Les legs karmiques (1)
- You're trying too hard. Surrender (1)
- Unfold (Ouvre-toi) (1)
- À la différence de la conception occidentale de la conscience en tant que faculté générale qui peut être consciente de tous les objets sensoriels et mentaux, le bouddhisme différencie six types de conscience, chacun se rattachant à un champ sensoriel ou à un champ mental spécifique : la conscience [de type] oeil | la conscience [de type] oreille | la conscience [de type] nez | la conscience [de type] langue| la conscience [de type] corps | la conscience [de type] esprit (1)
- 2 - Le discernement appréhende un trait caractéristique de l'objet. Il peut être non conceptuel : clair/obscur... ou conceptuel (en assignant un nom à son objet, par exemple : « jaune » discerne la catégorie « jaune » de tout ce qui n'est pas cette catégorie) (1)
- 3 - Une pulsion mentale est la cause qui fait que l'activité mentale rencontre un objet ou va dans sa direction. En général, elle pousse le continuum mental à appréhender cognitivement un objet. Un continuum mental est une infinie séquence individuelle d'instants d'activité mentale. Le karma mental est l'équivalent d'une pulsion mentale. Selon les écoles, les karmas physiques et verbaux sont aussi des pulsions mentales. (1)
- 2 - La ferme conviction : sa fonction est de faire en sorte que notre croyance qu?un fait est vrai devienne inébranlable au point que ni les arguments ni les opinions d'autrui ne puissent nous en dissuader. (1)
- 3 - L'attention de rappel empêche l'activité mentale d'oublier ou de perdre un objet constructif avec lequel elle est familière. (1)
- 4 - La fixation fait que l'activité mentale demeure engagée en un seul point, avec continuité, focalisée sur un objet constructif étiqueté (certaines traditions enseignent la focalisation sur un objet visuel, telle une statue de bouddha, en tant que méthode pour atteindre shamatha (un état d'esprit calme et stable)) (1)
- 1 - L'intention positive est est le souhait d'obtenir un objet ou d'atteindre un but désiré et constructif, et de faire quelque chose avec. Elle conduit à la persévérance joyeuse qui permet d'obtenir l'objet souhaité ou d'atteindre le but désiré (1)
- Les cinq facteurs mentaux d'établissement permettent à l'activité mentale d'établir son objet, c'est-à-dire de l'appréhender avec certitude. Ce sont : 1 - L'intention positive 2 - La ferme conviction 3 - L'attention de rappel 4 - La fixation mentale 5 - La conscience connaissante discriminatrice (1)
- 4 - La conscience connaissante de contact discerne que l'objet d'une cognition est agréable, désagréable ou neutre, et sert ainsi de fondement à l'expérience de l'objet avec un ressenti de bonheur, de souffrance, ou de neutralité. (1)
- 5 - Le fait de prêter attention [à quelque chose] ou d'amener [quelque chose] à l'esprit engage l'activité mentale dans l'objet. L'implication cognitive peut consister purement et simplement à prêter un niveau d'attention à l'objet, allant d'une attention infime à une attention immense, ou à se focaliser sur l'objet d'une certaine façon. Par exemple, l'attention peut se focaliser sur un objet d'une manière laborieuse, d'une manière qui le réinitialise, d'une manière ininterrompue, ou d'une manière sans effort. Alternativement, ou en plus, l'attention peut considérer un objet d'une certaine manière. Elle peut considérer son objet d'une manière concordante (considération correcte), c'est-à dire tel qu'il est réellement ; ou d'une manière discordante (considération incorrecte), c'est à dire tel qu'il n'est pas. On distingue quatre façons de de prêter attention de manière discordante aux facteurs agrégés de notre expérience : les considérer comme [des objets] statiques au lieu de non statiques, comme [des objets] heureux au lieu de problématiques (douloureux), comme [des objets] purs au lieu d'impurs, comme [des objets] pourvus d'un soi véritablement existant au lieu d'en être dénués. Les quatre façons de leur prêter attention de manière concordante sont à l'opposé. (1)
- Une énonciation collective (1)
- Tout repose à long terme sur la souplesse et la vitalité de nos réseaux de production, de transaction et d'échange de savoirs (1)
- Le lieu commun (1)
- Le fugitif (1)
- Toutes les formes de coïncidences. (1)
- L'éveil (1)
- L'éveil ? Une limpide immédiateté, sans la moindre grandiloquence. Une immanence prête à bruire dans les lieux les plus communs. Sauf qu'il n"est plus ici aucun lieu commun. Comme si chaque chose dans sa dimension fugitive dévoilait l'économie ultime de la nature (1)
- Exercices spirituels (1)
- L'être est voué à se défaire corps et âme, à se fondre dans le vide (1)
- Corps et âme (1)
- La coïncidence (1)
- [Le haiku] plaide à sa manière pour un esprit désoccupé, un esprit qui se laisse habiter. Il met en scène un je-monde à la fois totalement impliqué et parfaitement désimpliqué, un je-univers, un corps au diapason de l'espace. (1)
- Folle sagesse (1)
- Imaginez un univers enfin désentravé, dégrippé. Comme un terrain de jeu infini. Une facétie, révélée dans tout sa nudité cocasse. (1)
- Un terrain de jeu infini (1)
- [Ces poèmes] n'imposent rien, ils offrent, ils tendent, ls éclosent (1)
- Le lâcher prise (1)
- Le souhait rilkien d'"entendre chanter les choses" (1)
- Entendre chanter les choses (1)
- Des poèmes-lâcher-prise (1)
- Si le haiku est un exercice spirituel, c'est au sens où il approfondit le spiritus, c'est à dire le souffle, du monde en nous. (1)
- L'insondabilité des choses (1)
- Devant l'éclair - sublime est celui qui ne sait rien (Bashô) (1)
- Le haikiste semble photographier, enregistrer (André Breton dans le Premier Manifeste du Surréalisme n'appelait-il pas les poètes à être des "appareils enregistreurs ?") un simple rien, mais dont l'éclat irradierait sans trêve. Il ne conçoit pas, il découvre. (1)
- [Le haikiste] met la focale au point sur ce qui est là, maintenant, inépuisable dans l'éphémère - non pas une essence, mais une dynamique, une énergie (1)
- [Le haiku] suspend, comme en se jouant, la raison discursive qui nous tient lieu de béquille - avec une ambition souveraine : dire la réalité telle qu'elle est. (1)
- Le présent et l'éternité (1)
- L'inconnu (1)
- Une fleur de sens (1)
- Selon Bashô, un poème achevé doit révéler - dans le même temps - l'immuable, l'éternité qui nous déborde (fueki) et le fugitif, l'éphémère qui nous traverse (ryukô). Le haiku tremble et scintille alors comme un instant-poème, une étincelle jaillie de la confrontation permanent entre le présent et l'éternité, un minuscule aérolithe de modestie à l'échelle du cosmos. (1)
- Qui sait, au fond, si le monde vu par un papillon n'est pas plus réel que le nôtre ? (1)
- Cette attention portée à l'infime, cette tendresse envers le monde et toutes les créatures vivantes, principe bouddhique s'il en est, participe aussi d'un souci constant du détail, caractéristique de l'art japonais [...] L'attention se centre sur un ou deux détails à même de dire la totalité d'un ensemble - la partie devient le tout. (1)
- Débordant les mots par les mots, leur faisant dire ce qu'ils ne semblent pouvoir dire, il [le haiku] gambade toujours aux limites du langage. Et s'il apparaît comme l'expression vraie d'un vertige, c'est sans doute parce qu'il s'attache à ciseler sans fin cette pure aporie : mettre en mots le silence (1)
- [A propos du haiku] Ses quelques syllabes ouvrent un espace de naissance infinie que la lecture échoue à épuiser. Un espace de pure intensité mentale. Il faut dire que le lecteur est convoqué au plus vif, au plus vrai de sa palette sensible, pour "compléter" le poème. Le faire résonner. Comme si la métaphore cédait ici le pas à la résonance - onde d'un galet de sens ricochant sur les eaux du silence (1)
- Un sentiment du monde comme miracle. Un sentiment d'ouverture à l'insondabilité des choses que semble avoir peu ou prou oublié l'héritage philosophique occidental, gouverné d'ordinaire par un esprit de distance vis-à-vis de la réalité (1)
- "On appelle phrase morte une phrase dont le langage est encore du langage : une phrase vivante est celle dont le langage n'est plus du langage", Leang-Kiai de Tong-chan (1)
- L'ellipse (1)
- Art de l'ellipse et du bref, le haiku se tient à l'évidence du côté de la "phrase vivante", mais il procède par retranchement, par soustraction - par dépouillement. Habité par une exigence d'expression absolue, il dénude la langue jusqu'à sa moelle. (1)
- La langue (1)
- Errance libertaire des gestes et du regard (1)
- Errance libertaire (1)
- Guérir du moi (1)
- Questions/réponses (1)
- Prépare-toi à la mort prépare-toi bruissent les cerisiers en fleur (Issa) (1)
- Tu es riche ? J'ai tout Je ne me possède plus (1)
- Nuit sans fin - je pense à ce qui viendra dans dix mille ans (Shiki) (1)
- les ressources (1)
- L'étrangeté est toujours partageable (1)
- L'étrangeté (1)
- Profond plus profond encore dans les montagnes bleues (Santôka) (1)
- Dans la brume de printemps le vol blanc d'un insecte au nom inconnu (Yosa Buson) (1)
- La cloche se tait - les fleurs en écho parfument le soir ! (Matsuo Bashô) (1)
- La passion pour la France (1)
- Recommencer l'époque (1)
- Le monde est devenu un cerisier en fleurs (Ryôkan) (1)
- En secret le camélia devine la présence du prunier (Hayashibara Raisei) (1)
- Douceur de la brise dans le vert de mille collines un temple isolé (Masaoka Shiki) (1)
- Soir d"hirondelles - demain encore je n'aurai rien à faire (Kobayashi Issa) (1)
- Sans souci elle contemple la montagne la grenouille (Kobayashi Issa) (1)
- Ce "flou irisé de ressources" qu'évoque Claude Roy à propos du chinois. (1)
- Les territoires de sens (1)
- Le haiku comme une salutation, un hommage au moment présent (1)
- On compte accumulés au fil des siècles dans des almanach poétiques(saïjiki) quelques milliers d'expressions ou de mots-saison, à partir desquels les haikistes façonnent leurs poèmes. Ces recueils, ces glossaires répertorient scrupuleusement tous les mots exprimant l'essence - le "parfum" - de la saison et els classent selon plusieurs catégories évocatrices : les moments de la saison, les phénomènes du ciel, le paysage, les activités humaines, la faune et la flore. Volonté d'ordonnancement du monde, souci d'exactitude esthétique, qui apparaissent comme une constante spécifique, intime du génie japonais. (1)
- Exactitude esthétique (1)
- Les circonstances (1)
- L'importance que les japonais accordent aux circonstances, toujours uniques, jamais dues au seul hasard, mais bien à un lien prédestiné qui unit les êtres et les choses. (1)
- Une confiance illimitée dans l'inattendu (1)
- L'inattendu (1)
- Le haiku se développe d'ordinaire sur la toile de fond d'un mot-saison (kigo) (1)
- La plus extrême minutie apportée à la codification des instants du monde [devient] le gage d'une vraie liberté. (1)
- L'instant (1)
- Exprimer l'inexprimable (1)
- La pensée discursive (1)
- La sémantique (1)
- La graphie japonaise - alliant idéogrammes et syllabaire phonétique - favorise l'extrême densité du haiku. Là où l'écriture littéraire de l'Occident semble donner d'emblée un socle cartésien à la description de la réalité, la figure fulgurante de l'idéogramme se prête plus facilement à "l'expression de l'inexprimable", à la transmission d'un espace que ne saurait saisir la seule pensée discursive. En outre, la structure même de la langue favorise l'ambiguïté. Le japonais offre un vocabulaire des plus riches, à la fois flou et extrêmement nuancé. Il décline le monde avec autant de subtilité que le français - mais sur un mode plus énigmatique. Ici, un vocable recouvre souvent un éventail de notions que d'autres mots traversent. Incertaine, la frontière délimitant les territoires de sens dévoile tout un champ d'associations. Ambiguïté permanente qui déploie l'étendue de ses facettes dans le haiku, jusqu'à en faire parfois un véritable "langage crépusculaire", lequel n'est pas sans évoquer le sandhya-bhasa ("langue du paradoxe") chère au bouddhisme médiéval indien : les mots sont alors détournés de leur rôle en vue de dire un au-delà (ou un en-deça) d'eux-mêmes, de cerner une conscience globale antérieure à toute conceptualisation, y compris celle du langage. Au delà du clair de lune je laisse ma barque pour entrer dans le ciel (Koda Rohan) La grammaire particulière du haiku nourrit encore d'autres ambivalences. Ainsi, le "collage" de plusieurs idéogrammes - dont la fonction grammaticale reste "flottante" - ouvre la porte à plusieurs sens, révélant du même coup une palette d'interprétations. Les sens se chevauchent, se complètent, se démultiplient - trivial et spirituel s'entrecroisent. Le flou sémantique accroit l'exactitude poétique. Un seul et même mot, uta, désigne en japonais la poésie et le chant. Et c'est à voix haute, comme un chant, que le haiku se lit. (1)
- La grammaire (1)
- Une poésie fondée sur l'imprécision et l'ambiguïté - en même temps que sur la concision. (1)
- La poésie d'une langue où les adjectifs se conjguent, où les noms, délivrés de fioritures tels que genre ou nombre, se présentent sous la forme de dessins (1)
- La subtilité (1)
- Pourquoi aimons-nous le haiku ? Sans doute pour l'acquiescement qu'il suscite en nous, entre émerveillement et mystère. Le temps d'un souffle (un haiku, selon la règle, ne doit pas être plus long qu'une respiration), le poème coïncide tout à coup avec notre exacte intimité, provoquant le plus subtil des séismes. Sans doute aussi parce qu'il nous déroute, parce qu'il nous sort de notre pli, déchirant une taie sur notre regard, rappelant que la création a lieue à chaque instant. "Salve contre l'habitude", disait justement Henri Pichette à propos de la poésie - "ravissement soudain dans l'imprévisible", répondraient les haikistes qui traquent l'inconnu au coeur du familier. Peut-être enfin parce qu'il sait pincer le coeur avec légèreté. Rien de pesant, rien de solennel, rien de convenu. Juste un tressaillement complice. Une savante simplicité. L'éclosion spontanée d'une fleur de sens. (1)
- Comment rendre évident pour tous que l'autre est un porteur unique de savoir-faire et de créativité ? (1)
- Navigation dans l'information (1)
- Des techniques de construction interactive et de visualisation d'espaces de signification (1)
- Combinaison, mixage, réordonnancement des signes, le cyberspace interconnecte virtuellement tous les messages numérisés (1)
- Elever l'intelligence des hommes (1)
- ... En résulte un terrible désarroi, un immense besoin de collectif, de lien, de reconnaissance et d'identité... La déterriorialisation eccélérée suscite une véritable industrie de la restauration du lien social, de le réinsertion des exclus, de la refonte d'identités pour individus et communautés déstructurées... C'est sous la pression d'une véritable urgence sociale que le secteur de la production de lien est appelé à se développer. (1)
- Un immense besoin de collectif (1)
- L'aménagement d'une société vivable (1)
- La construction collective du sens (1)
- Elaborer et raffiner les problèmes communs, ouvrir de nouvelles questions, forger des arguments, énpncer et adopter des positions indépendantes les unes des autres sur une grande variété de sujets (1)
- De nouvelles puissances de compréhension (1)
- Mes hiérarchies d'intérêts (1)
- Un monde virtuel pour l'intelligence collective peut être aussi chargé de culture, de beauté, d'esprit et de savoir qu'un temple grec, une cathédrale gothique, un palais flerentin, l'Encyclopédie de Diderot et D'Alembert ou la constitution des Etats-unis. Il peut dévoiler des galaxies de langage inédites, faire éclore des temporalités sociales inconnues, réinventer le lien social, perfectionner la démocratie, creuser entre les hommes des chemins de savoir inconnus (1)
- Jusqu'à maintenant, on a surtout imaginé et construit des mondes virtuels qui étaient de simples simulations d'univers physiques réels ou possibles. Nous proposons de concevoir des mondes virtuels de signification ou de sensations partagées, l'ouverture d'espaces où pourront de déployer l'intelligence et l'imagination collective (1)
- Former ensemble des jugements (1)
- Constituer des sujets collectifs d'énonciation (1)
- Des agencements d'énonciation (1)
- Les initiatives et expérimentations minoritaires sont une dimension essentielle de la démocratie car elles permettent l'exploration de solutions alternatives aux problèmes de la cité (1)
- La richesse humaine (1)
- Une économie des qualités humaines (1)
- Rendre l'information "navigable" (1)
- Favoriser la construction de collectifs intelligents où les potentialités sociales et cognitives de chacun pourront se développer et s'amplifier mutuellement (1)
- Renouvellement du lien social par le rapport à la connaissance (1)
- Des instruments pour filtrer l'information pertinente, opérer des rapprochements de significations... (1)
- La capacité d'apprentissage et d'imagination collective (1)
- Puisqu'elle conditionne toutes les autres, la production continue de subjectivité sera probablement considérée, au siècle prochain, comme l'activité économique principale (1)
- La production de subjectivité (1)
- Interactions coopératives dans le cyberespace international (1)
- La culture, un patrimoine commun (1)
- Découpage et définition des objets (1)
- Le travail dinclusion de tous par tous (1)
- L'attention à la bonté des autres (1)
- La richesse humaine n'est plus seulement la finalité théorique de l'activité économique, elle en devient la condition expresse. (1)
- L'hospitalité maintient la possibilité de voyager, de rencontrer l'autre, en général. Par l'hospitalité, celui qui est différent, étrange, est accueilli, compris dans une communauté. (1)
- Ingénierie du lien social : l'art de faire vivre des colectifs intelligents (1)
- La réinterprétation de la mémoire (1)
- Cette imagination qui n'admettait pas de bornes, on ne lui permet plus de s'exercer que selon les lois d'une utilité arbitraire. (1)
- L'aménagement du cyberspace est un des principaux enjeux esthétiques et politiques du siècle qui vient (1)
- Des supports d'écriture dynamiques (1)
- [...] la Nature se presse de rendre compte d'elle-même à l'esprit. La classification commence. Pour le jeune esprit, chaque chose est distincte, se suffit à elle-même. Bientôt il découvre comment relier deux choses et voit en elles une seule nature ; puis trois, puis trois mille ; et ainsi, tyrannisé par son propre instinct unificateur, il continue de lier les choses, réduisant les anomalies, découvrant que sous le sol courent des racines qui unissent les choses contraires et éloignées pour les faire fleurir sur une même tige. Il apprend alors que, depuis l'aube de l'histoire, il y a accumulation et classification constantes de faits. Mais qu'est-ce que classifier, sinon percevoir que ces objets ne sont pas chaotiques, ne sont pas étrangers, mais ont une loi qui est aussi la loi de l'intelligence humaine ? L'astronome découvre que la géométrie, pure abstraction de cette intelligence, est la mesure du mouvement des planètes. Le chimiste trouve des proportions et une méthode intelligible dans toute la matière ; la science n'est rien d'autre que la découverte de ce qui est analogue, identique, dans les parties les plus éloignées. L'âme ambitieuse s'assied devant chaque fait réfractaire; elle ramène l'un après l'autre, à leur classe et à leur loi, tous les nouveaux pouvoirs, toutes les constitutions étrangères, et continue toujours afin d'animer, pénétrante, la dernière fibre de l'organisation, les limites de la nature. Ainsi lui est-il suggéré, à cet écolier qui se tient sous le dôme arqué du jour, que lui et cela sont issus d'une même racine ; l'un est feuille et l'autre, fleur; relation, sympathie courent dans chaque veine. Et qu'est cette racine ? N'est-elle pas l'âme de son âme ? (1)
- Bien employés, les livres sont les meilleures des choses ; mal employés, ils sont parmi les pires. Mais quelle est la bonne façon de s'en servir ? Quelle est la fin que tous les moyens devraient concourir à réaliser ? Ils ne servent à rien d'autre qu'à inspirer. J'aimerais mieux ne jamais voir un livre que d'être projeté par son attraction hors de mon orbite et transformé en satellite plutôt qu'en système. L'unique chose valable du monde est l'âme active [...] Il faut être inventeur pour bien lire. Comme dit le proverbe, «celui qui veut rapporter chez lui les richesses des Indes doit transporter ces richesses hors des Indes». Il existe donc une lecture créatrice aussi bien qu'une écriture créatrice. Quand l'esprit est fortifié par le labeur et l'invention, la page de n'importe quel livre s'éclaire d'allusions multiples. Chaque phrase est doublement significative, et notre auteur rend un sens aussi vaste que le monde. (1)
- La lecture (1)
- Raffinons l'architecture du cyberspace (1)
- Le savoir sur le savoir (1)
- La "théorie de l'information" n'est en fait qu'une approche mathématique de la transmission et de la circulation des messages. Elle a donné lieu à des raffinements et à des transpositions parfois très subtils. Cependant, avec les instruments quantitatifs et les concepts qu'elle a élaboré, on n'est jamais parvenu, même de loin, à traiter de la signification, au sens le plus ordinaire de ce terme. (1)
- La théorie de l'information (1)
- Ecologie cognitive : programme proposé par Pierre Lévy dans "Les technologies de l'intelligence" : élargir les perspectives des sciences de la cognition : le régime de production et de distribution du savoir ne dépend pas seulement des particularités du système cognitif humain, mais également des modes d'organisation collective et des instruments de communication et de traitement de el'information. L'écologie cognitive devrait se consacrer à l'étude des interactions entre les déterminants biologiques, sociaux et techniques de la connaissance. (1)
- La réussite marche sur les pas de la droiture (1)
- L'intellectuel est cet homme qui doit absorber toutes les aptitudes de son époque, toutes les contributions du passé, tous les espoirs de l'avenir. Il doit être une université de savoirs. S'il est une leçon qui, plus que toute autre, doit pénétrer son oreille, c'est : Le monde n'est rien, l'homme est tout; en toi se trouve la loi de toute nature, et tu ne sais pas encore comment monte une seule gouttelette de sève; en toi sommeille toute la Raison; il t'appartient de tout connaître; il t'appartient de tout oser. (1)
- L'autre a lui-même les réponses à ses propres questions (1)
- Renoncer même à vouloir comprendre (1)
- L'âme du monde (1)
- L'écopsychologie s'inscrit dans le courant de la psychologie systémique (1)
- L'écopsychologie s'intéresse aux relations que l'homme entretient avec la nature (1)
- L'intellectuel (1)
- si l'homme seul se campe résolument sur ses instincts et attend là son heure, le vaste monde viendra à lui (1)
- Place à la nature (1)
- Dans le célèbre film de Charlie Chaplin Les temps modernes (1935), l'ouvrier Charlot est martyrisé par les machines et les chaînes de montage d'une usine et quasi crucifié sur les aiguilles d'une grande horloge (1)
- Stock(s) de sens (1)
- "Oeuvres ouvertes", work in progress, c'est un art sans signature (1)
- Comment passer d'une rumeur de foule à un choeur ? (1)
- Les gisements de données (1)
- Les herméneutes se transforment en acteurs (1)
- L'effort créateur se déplace des messages, pour allers vers les dispositifs, les processus, les langages, les "architectures" dy namiques (1)
- On reste aveugle aux différentes possibilités que les nouveautés techniques offrent au devenir humain, possibilités dont d'entier éventail est rarement perçu, et qui devrait faire l'objet de délibérations, de choix, de jugements de goûts, et pas seulement de la part des spécialistes des machines (1)
- Les différences établies entre auteurs et lecteurs, producteurs et spectateurs, créateurs et herméneutes se brouilent (1)
- Les séparations entre les messages et les "oeuvres" tendent à s'effacer. Toute représentation peut faire l'objet d'échantillonnage, de mixage, de réemploi etc (1)
- La puissance symbolique accumulée par l'homme (1)
- La pensée ne se limite pas aux discours dits rationnels. Il y a des pensées-corps, des pensées-affect, des pensées-percept, des pensées-signes, des pensées-concept, des pensées-geste, des pensées-machine, des pensées-monde (1)
- Le spectacle (1)
- Se réapproprier la création signifiante, reprendre la parole (1)
- Reprendre la parole (1)
- Dans l'espace de la reproduction, de la diffusion, de la variation indéfinie, les signes ne convoquent plus les choses qu'ils désignent ni les êtres qui les profèrent. C'est cela le Spectacle : tout le réel est passé du côté du signe. Les faits, les oeuvres, les gens sont des signes. Et ils sont traités, reproduits, diffusés comme tels. Non seulement le signe ne renvoie pas à la chose absente, mais il ne peut même plus mener au début de la série, à l'original, puisque dans l'espace des marchandises, le signe n'est qu'un effet d'enregistrement, de reproduction, de diffusion : Il n'est signe que dans le circuit. L'ansence triomphe du milieu même de l'abondance: Warhol peut sérigraphier, Derrida déconstruire, Baudrillard simuler, et Philippe K. Dick édifier des univers paranoïaques où l'univers se construit à force d'illusion. (1)
- Les mots sont des puissances. Chaque nom rayone une énergie, une qualité. Grâce au souffle qui le porte, le signe n'est jamais séparé d'une présence. Les paroles sont des actes, exercent des pouvoirs, déruisent et créent. (1)
- Un agencement collectif d'énonciation (1)
- Sur la Terre, le signe participe de l'être et l'être du signe. Ici, tout nous parle. Chaque événement se fait message, et toute personne messagère. La moindre perception devient indice, image ou symbole. Bêtes et gens, astres et climats, formes et détails font signe, renvoient à des récits, des discours, des rituels. "Les parfums, les couleurs et les sons se répondent" (Baudelaire). Selon des lignes d'affects, selon le jeu des contiguïtés, des analogies et des correspondances qui organisent le cosmos. (1)
- La raison ne serait pas un attribut essentiel et immuable de l'âme humaine, mais un effet écologique, reposant sur l'usage de technologies intellectuelles variables dans l'espace et historiquement datées. (1)
- Les dispositifs matériels sont des formes de mémoires. Intelligence, concepts et même visions du monde ne sont pas seulement gelés dans les langues, ils sont aussi cristallisés dans les instruments de travail, les machines, les méthodes (1)
- Masque parmi les masques (1)
- Les masques (1)
- L'amertume (1)
- Les nombres (1)
- Je me perds dans le nombre (1)
- Don't give in to the pain (1)
- I'm the boy that can enjoy invisibility (1)
- Ombre parmi les ombres (1)
- Depuis, quand le soleil est sombre Nombre d'entre nous résistent ou bien succombent (1)
- J'ai lutté contre vents et marées Résisté aux sirènes qui voulaient me noyer Naufragé isolé seul et face au monde Malgré tous ces efforts, je ne pourrai pas sauver le monde (1)
- - Pourquoi tu peux pas sauver le monde ? - Parce que j'suis pas Superman, et qu'ça va super mal Et que Barbie et Ken sont devenus super mad (1)
- J'aimerais qu'tu fasses quelque chose Je te l'demande, promets - moi Si tu le peux, s'il te plait Si vous le pouvez : sauvez le monde (1)
- Un baby boom de Bébé Doc face à des bébés phoques (1)
- L'osmose serait de changer les choses De voir en anamorphose jusqu'à la métamorphose D'écouter le Choeur des Anges comme les voix d'outre-tombe Parce que j'entends leur cri du coeur qui nous dit : Sauvez le Monde ! (1)
- Il faudrait tout recommencer (1)
- J'aurais aimé porter la lampe, la torche et le flambeau Aimé changer le monde par le poids des mots Apporter l'étincelle au plus grand nombre Mais quoi qu'je fasse, je n'pourrai pas sauver le monde (1)
- Imagine le monde, la modernité | Avec de la volonté on peut tout changer (1)
- Tout changer (1)
- I know I can stop the pain if I will it all away (1)
- Atmosphere (1)
- En nous présentant des systèmes de classification totémique dont l'existence est incontestablement archaïque, ce livre nous prouve que le désir de classification du vivant et plus généralement de tout ce qui constitue l'univers des hommes (jusqu'aux concepts), ne correspond pas à une capacité des civilisations antiques (par exemple les systèmes de mémorisation de Cicéron), ou même modernes (systématique de Carl von Linné, combinatoire de Gottfried Wilhelm Leibniz, ou encore travaux de Francis Bacon), mais qu'il existe sans aucun doute chez les peuples de tous continents des systèmes évolués de classification et de combinaisons. (1)
- La classification (1)
- L'anthropologue brésilien Eduardo Viveiros de Castro estime qu'« en forgeant le concept fondamental de "pensée sauvage", [Lévi-Strauss] a montré que science, philosophie, art, religion, mythologie, magie, etc. se déploient en réalité sur un même axe, celui de la connaissance humaine » (1)
- Dis-moi si le printemps s'abreuve de tes gestes (1)
- Destroy all that is holding you down, ooh-ooh | And then I'll nurse you (1)
- Come to me. I'll take care of you. Protect you (1)
- You don't have to explain. I understand (1)
- I'll nurse you (1)
- Le concept de pensée sauvage (Lévi-Strauss) (1)
- Ami ne désespère pas (1)
- Catch me as I fall (1)
- Say you're here and it's all over now (1)
- Speaking to the atmosphere (1)
- Murmurer (to whisper) dans la chanson en anglais (1)
- There's a feeling I get when I look to the West | And my spirit is crying for leaving (1)
- L'éternité nous appartient | Chaque seconde la contient (1)
- It's gonna be alright (1)
- When you're by yourself | And there's no one else | You just have yourself | And you tell yourself | Just to hold on (1)
- Ils font du profit dans (dans) un monde de oufs Et te bouffent (et te bouffent) car l'aigle ne chasse pas les mouches (1)
- J'vais à la fac de la façon la plus lente | Mais j'aurais dû sécher pour éviter l'amiante (1)
- Quand le paysage cesse d'être décor, nous cessons d'être des feuilles dans la tempête (1)
- Penser depuis le paysage nous permet de nous placer dans des dimensions impersonnelles non piégées par l'immédiat du vécu des individus (1)
- Dans le paysage, nous trouvons le noyau rationnel à partir duquel l'homme peut tenter de penser, comprendre et agir dans la vie. Le point de vue du paysage nous sort de l'impuissance et du pâtir propre à notre époque obscure. Il est cet "universel concret" qui nous permet, pour paraphraser un slogan bien connu, d'"agir local et penser local". En effet, s'éloigner du local, et donc de nos paysages, n'est pas le geste qui nous permettrait d'accéder à une vision plus large, plus universelle. Bien aucontraire, c'est là que se trouve le dérapage vers l'abstraction. Car le seul "accès" à l'universel est celui qui nous est donné dans chaque paysage, celui qui est niché dans chaque situation, comme un universel concret. (1)
- Comment agir, comment les hommes peuvent-ils trouver ou construire des voies qui leur permettent de sortir du pur pâtir, du pur spectacle de leurs vies, pour aller vers un agir, une construction ? (1)
- Le "paysage" n'est pas pour nous un décor - par exemple une montagne, un arbre ou une vache -, mais cette tentative d'élargir notre propre champ perceptif pour comprendre ce qui est à l'oeuvre dans les différents processus concrets. Le paysage est la possibilité de penser, de percevoir et d'agir, depuis une focale plus concrère, plus réelle, qui ne soit pas perdue dans le zoom de la vie individuelle, ni non plus dans les grandes, abstraites et inabordables considérations trop générales qui n'arrivent pas à devenir monde. (1)
- Hold on! It's never enough (1)
- Don't give up the game until your heart stops beating (1)
- Don't give up (1)
- Il s'agit, dans l'engagement, de renouer tout simplement avec la vie en tant que processus. Il faut donc penser nos engagements et nos pratiques en terme de réconciliation avec le devenir, et non pas en tant que promesses d'avenir. Cela implique de renoncer à chercher une "solution" à la vie. S'engager, ce n'est pas s'efforcer de résoudre les choses une fois pour toute, mais soutenir et développer la tension intérieure à la vie. (1)
- L'engagement. (1)
- Une éducation et une culture centrées sur la méfiance envers les sens, et qui donnent une place privilégiée aux mécanismes de la conscience, finissent par produire aussi un refoulement de nos sensations, de nos connaissances (qui proviennent, nos pas de façon passive de nos sens, mais aussi de la réalité de notre corps, de notre propre vie), éblouis que nous sommes par les effets de la représentation symbolique (1)
- Les sens (1)
- Pour reprendre une image de Heidegger, il existe une aube du déploiement de la pensée qui ne connaît pas encore le concept. Nous dirions plutôt : où elle n'a pas encore produit le concept. La pensée préexiste au concept, mais quand celui-ci émerge de la combinatoire symbolique, les instances préconceptuelles de la pensée ne disparaissent pas pour autant. Elles cohabitent. Le concept relève de l'émergence d'un niveau supérieur de l'être à travers lequel il se regarde et se pense lui-même. Il n'est en aucun cas la condition d'existence de l'être ni de ses différents modes unifiés - situations, paysages. Nous nous situons donc dans une perspective très éloignée de ceux qui croient qu'il n'existerait qu'une distribution dichotomique entre un magma informe, d'une part, et les concepts pour lui donner existence, de l'autre. (1)
- Le fiction moi séparé du monde (1)
- Tout se passe comme si, une fois établie la fiction de la séparation de l'homme d'avec son monde, son corps, son vécu, nous passions notre temps à nous demander comment faire pour vivre, connaître et agir "malgré" cette séparation (1)
- D'après le mythe du progrès, l'homme devait être son propre messie : il devait accomplir la promesse qu'il s'était faite à lui-même d'arriver à une maîtrise totale du réel. Et la politique, bien plus que les sciences ou les arts, apparaissait comme la voie d'accomplissement cardinale de cette promesse. (1)
- Développer les connaissances veut alors dire pour nous développer l'être même, la puissance des situations et des paysages. La connaissance est ainsi liée étroitement à l'expérience. Et la question devient : qu'est-ce que nous sommes capables, ou non, d'expérimenter ? Nous connaissons parce que nous expérimentons. (1)
- L'immédiat de la représentation sature nos voies perceptives, nous privant de toute autre source de connaissance. Comme on ne sait pas que connaître c'est expérimenter, l'immédiat finit par saturer tous les processus cognitifs. Entre une connaissance acquise par des voie svirtuelles, apparemment très riche, et une expérimentation concrète, on aura de plus en plus tendance à croire que c'est la première qui l'emporte en profondeur. Et c'est ainsi que l'abstraction prend la place du concret. (1)
- Le mouvement colibri (1)
- Si nos voix s'unissaient | Quel hiver y résisterait ? (1)
- Seul, sous son saule pleureur, Solaar pleure (1)
- J'ouvre la porte du garage | Me mets aux commandes du mirage { Décollage, demi-tour, dommage, j'explose tout dans les parages (1)
- Et puis à Mach3 je vole, à 15 mètres du sol | J'ai des missiles Airsol au cas où je vois des parasols (1)
- Le monde est docile (1)
- La vie est belle (1)
- Mais le monde est complexe | J'ai le typex | Comme tout le monde je reste perplexe (1)
- La perplexité (1)
- Comme un oiseau sans aile. La joie est vers le ciel, l'échec, la vie est belle. (1)
- Mon altimètre me prouve que je descends à très vive allure | Je traverse les nuages et ils sont doux comme ta chevelure (1)
- Nageur de combat je me dois de détruire tous leurs sous-marins de poche (1)
- Je mettrais des couleurs aux peines (1)
- J'inventerais des edens (1)
- Le paradis (1)
- An aeroplane leaves a trail in an empty blue sky (1)
- It's a dream | Only a dream | And it's fading now | Fading away | It's only a dream | Just a memory without anywhere to stay (1)
- Faut que les mecs se mettent en tête que ça pète : Fuck la Jet-Set (1)
- I try to ignore what the paper says | And I try not to read all the news (1)
- Turn my head | Off | Forever| Turn it off | Forever | Off forever | Turn it off forever (1)
- It hurts to hold on (1)
- L'acquis du monde humain (1)
- L'univers entier est sentiments et émotions des fleurs (1)
- L'infinité inépuisable du passé, du présent et du futur (1)
- Transpercer, voilà le secret ! (1)
- Ce Présent n'est autre que le moment favorable tel quel (1)
- L'interpénétration plénière de tous les sens (1)
- Les sens se répondent les uns les autres (1)
- La clé qui ouvre la porte de la connaissance, connaissance de la parole secrète, c'est à dire la connaissance du "secret sans voile", doit être l'Eveil à la résonance (1)
- Triturer les études durant des millions et des milliards d'éons (1)
- Lorsqu'on reste muet, sans être pour autant interdit, c'est la conscience karmique qui peut surgir tout d'un coup, atteignant sa cible (1)
- On écrit parce qu'on ne comprend rien sans écrire (1)
- Le langage, comme la perception, est structuré sous le mode du "comme "ou du "comme si" (1)
- Il y a une analogie entre la mystique du non-moi selon la Voie bouddhique et la mystique connue en Occident sous le terme de "sentiment océanique". Celui-ci désigne, nous semble-t-il, un ravissement, un sentiment d'être uni, totalement et parfaitement, à tous les existants de l'univers, sentiment qui vient à envahir tout d'un coup l'être d'une personne, le plus souvcent spontanément et tout à fait gratuitement (1)
- La méditation assise n'est rien d'autre que la pratique du non-faire (1)
- Muga muchû est une locution japonaise qui veut dire littéralement : "le non-moi au milieu du rêve". Il s'agit d'être absorbé, captivé et transporté dans le total oubli de soi par tout ce qui ravit nos coeurs, tel le jeu chez les enfants, l'art, le travil, les sentiments amoureux, etc. (1)
- Chacun des existants doit être à la fois émetteur et auditeur du grondement du dragon, de ce son inorganique qui remonte depûis le fondement de tous les existants et de tout l'univers... (1)
- C'est à partir de la racine que les feuillages se développent, et voilà ceux qu'on appelle "éveillés et patriarches". La souche et les extrémités doivent toutes retourner à cet enseignement essentiel, et cela n'est autre que l'étude (1)
- Le shôbôgenzô est lui-même conçu comme une immense parabole, parabole de la résonance (1)
- Que c'est subtil et merveilleux ! Les choses s'interpénètrent les unes les autres sans s'interpénétrer (1)
- Obtenir (1)
- Invisibilité du visible et visibilité de l'invisible (1)
- L'oeil qui voit sans voir et qui entends ce qui n'est pas perceptible à nos oreilles de chair : la résonance de l'univers (1)
- Il faut étudier l'enseignement essentiel du nombre : "faire avec la multitude" (1)
- Lorsqu'on observe la montagne en plein jour, celle-ci cache son secret profond au sein même de sa visibilité. (1)
- Les kôans (1)
- La méditation assise, ce point nul de la "réflexion" centré sur le non-faire (1)
- Même s'il y a des centaines et des milliers de paroles à obtenir, on s'exprime en triturant le muet (1)
- Sortir de soi moyennant le kôan (1)
- La multitude (1)
- Examinez et analysez le moment où il ne fait ni jour ni nuit (1)
- Il faut étudier le muet et le connaître à fond par la pratique (1)
- Tant qu'elle ne sera pas exprimée par le langage sous forme adéquate, la pensée qu'on croit avoir dans le coeur et l'esprit ne serait qu'une chimère (1)
- Méditez à fond avec minutie le verbe "obtenir" (1)
- Ne haïssez pas le ne-pas-dire. Le ne-pas-dire est la vraie tête et la vraie queue de la parole obtenue (1)
- La Totalité dynamique, qui reflète son image en elle-même, comme la lune au milieu de l'eau (1)
- La vie est la Totalité dynamique qui se présente (1)
- Tous les existants doivent être structurés dès l'origine sous le mode du "comme" et il n'y aurait aucun existant hors de ce "comme" (1)
- Celui qui est toujours sans désir peut voir le mystère | Et le mystère est lui-même la porte de toute manifestation (Tao Te King) (1)
- Exercez-vous à ne rien faire... | Lorsqu'une action est pure et désintéressée, | Tout s'arrange à la perfection (Tao Te King) (1)
- Savoir ce que Shakespeare pensait réellement (1)
- Savoir ce que l'on veut (1)
- Ne pas vouloir tout savoir (1)
- Le cinéma anglais (1)
- Les richesses de l'inattendu (1)
- Voyage en Inde (1)
- A la fin de l'histoire, tout finit toujours par s'arranger. (1)
- Le vieillissement (1)
- Tout savoir (1)
- Plus important que le savoir (1)
- Je construirai un silence plus grand que ceux des cathédrales (1)
- On inventera des couleurs | Et elle oubliera ses larmes (1)
- It hurts to feel (1)
- Dans le Grand Véhicule | Buriné par les chevaux | En lotus sous la lune | Revêtu du grand manteau | Un Bouddha en boxeur | J'avançais seul sous la pluie (1)
- En état de fringale | Haut les coeurs | V'là la vie (1)
- La soif de savoir et de connaissance (1)
- Tout est à comprendre (1)
- Le problème commence lorsque l'on accorde une trop grande importance à ces pensées, lorsqu'on les croit et surtout quand on en vient à les substituer au réel. Ce qui arrive en permanence chez tous les humains. (1)
- Le mariage arrangé en Inde (1)
- Les roses (1)
- Laissez les contraires et les idées opposées subsister en vous en même temps. Acceptez d'avoir à l'esprit ces pensées contradictoires sans qu'elles s'annulent les unes les autres. (1)
- Soyez un bon animal et déplacez vous librement sans vous soucier de ce que vous devriez être ou de ce que vous devriez faire. Imaginez par exemple, que vous êtes une loutre qui vit simplement sa "loutritude". Vous n'êtes ni bon ni mauvais, ni beau ni laid, ni vaillant ni paresseux... Vous êtes simplement une loutre qui se déplace librement sous l'eau ou sur la terre ferme, sereine, espiègle et sans préjugés. (1)
- Accomplir davantage en faisant moins d'efforts (1)
- Une fois que les dichotomies ou les contraires sont transcendés, ou à tout le moins perçus pour ce qu'ils sont, ils vont et viennent dans nos vies comme les marées. (1)
- Lao Tseu invite ses lecteurs à na pas porter de jugement au sein de la parfaite unité. Il invite notre sagesse à combiner ce que nous percevons comme des contraires et à vivre une vie unifiée. La perfection du Tao consiste à accepter la dualité apparente tout en voyant l'unité qui est l'ultime réalité. (1)
- Rien dans l'univers, ne se résume au nom qu'il porte. Malgré nos catégorisations sans fin, nous ne pouvons jamais décrire véritablement un animal, une fleur, un minéral ou un être humain. Nous devons baigner dans la magnificence de ce qui peut être vu et senti, au lieu de toujours chercher à mémoriser et à catégoriser les êtres. (1)
- Non-dit (1)
- Imaginez l'unité parfaite coexistant aux côtés de la dualité apparente, où les contraires ne sont que des jugements issus de l'esprit humain dans le monde des dix mille choses. (1)
- L'effort n'est qu'une partie du tout ; l'autre partie est le non-effort. Fusionnez ces dichotomies et vous obtenez une action aisée qui ne se soucie pas du résultat. (1)
- Parce qu'il n'a aucun objectif en tête, tout ce qu'il fait est couronné de succès (1)
- Asseyez-vous sans plus attendre | Ne faites rien | Reposez-vous | Car votre séparation d'avec Dieu | D'avec l'amour | Est la chose la plus difficile | En ce monde (Hafiz) (1)
- Infini et éternité (1)
- Se savoir esprit (1)
- Tenez-vous au centre (1)
- L'homme a été créé pour demeurer assis en silence Et trouver en lui la vérité (1)
- Le Tao continuera à prendre soin de vous, si vous lui faîtes confiance, tout en vous exerçant à ne rien faire. Vous n'avez rien à faire. Acceptez tout simplement que la perfection éternelle du Tao oeuvre à travers vous. (1)
- Vivre dans l'infini : cultiver la conscience de l'aspect infini de soi-même, tout est en ordre. (1)
- Avant le concept (1)
- Le concept (1)
- Le temps qu'il fait (1)
- La pluie de l'été porte l'oubli (1)
- L'été (1)
- La pluie de mon coeur, la pluie de l'oubli (1)
- "C'est peut-être ça qu'on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir.", Louis Ferdinand Céline (1)
- Pour lui plaire comme en passant (1)
- Est-ce qu'on sait ce qui se passe | C'est peut-être bien ce tantôt | Que l'on jettera le manteau | Dessus ma face (1)
- Il me reste si peu de temps | Pour aller au bout de moi-même (1)
- Et des chemins de pluie | Pour unique "bonsoir" (1)
- Et tu repars là-bas comme un rêve insensé | Qui toujours recommence et toujours se défait (1)
- I swear the whole world could feel my heartbeat (1)
- A l'époque contemporaine, la technique est une des dimensions fondamentales où se joue la transformation du monde humain par lui-même (1)
- Bien que nous vivions en démocratie, les processus sociotechniques font rarement l'objet de délibération collectives explicites, encore moins de décisions prises par l'ensemble des citoyens (1)
- Look at the sky, it's the color of love (1)
- There must have been an angel by my side (1)
- Ça s'appelle la vie ça marche au baratin | Ça se fout des chapeaux des bijoux des chagrins | Ça sort au syndicat au ciné et crois-moi | Ça sort et puis ça rentre fair' des môm's à l'État (1)
- Ca s'appelle la vie (1)
- Tu sors souvent la mer | Ennème-moi avec toi (1)
- Les nourritures terrestres (1)
- Renaissent ma soif et ma faim (1)
- Working hour is over (1)
- We can do anything that we want, anything that we feel like doing (1)
- La transe collective du public parisien de Depeche Mode (1)
- You can make it, I will be there (1)
- When you're falling, I will catch you (1)
- Le calme (1)
- On pourrait presque dire que l'eau est folle, à cause de cet hystérique besoin de n'obéir qu'à sa pesanteur, qui la possède comme une idée fixe. Certes, tout au monde connaît ce besoin, qui toujours et en tous lieux doit être satisfait. Cette armoire, par exemple, se montre fort têtue dans son désir d'adhérer au sol, et si elle se trouve un jour en équilibre instable, elle préférera s'abîmer plutôt que d'y contrevenir. Mais enfin, dans une certaine mesure, elle joue avec la pesanteur, elle la défie : elle ne s'effondre pas dans toutes ses parties, sa corniche, ses moulures ne s'y conforment pas. Il existe en elle une résistance au profit de sa personnalité et de sa forme. LIQUIDE est par définition ce qui préfère obéir à la pesanteur, plutôt que maintenir sa forme, ce qui refuse toute forme pour obéir à sa pesanteur. Et qui perd toute tenue à cause de cette idée fixe, de ce scrupule maladif. De ce vice, qui le rend rapide, précipité ou stagnant; amorphe ou féroce, amorphe et féroce, féroce térébrant, par exemple ; rusé, filtrant, contournant ; si bien que l'on peut faire de lui ce que l'on veut, et conduire l'eau dans des tuyaux pour la faire ensuite jaillir verticalement afin de jouir enfin de sa façon de s'abîmer en pluie : une véritable esclave. ... Cependant le soleil et la lune sont jaloux de cette influence exclusive, et ils essayent de s'exercer sur elle lorsqu'elle se trouve offrir la prise de grandes étendues, surtout si elle y est en état de moindre résistance, dispersée en flaques minces. Le soleil alors prélève un plus grand tribut. Il la force à un cyclisme perpétuel, il la traite comme un écureuil dans sa roue. (1)
- Il n'y a pas d'autre bonheur que la paix. (1)
- S'étourdir (1)
- We're flying high (1)
- And I don't even care (1)
- The urgency of now (1)
- Coupez ma gorge et les pivoines (1)
- As restless as we are (1)
- S"étourdir (1)
- Never want to come down (1)
- Everything's alright tonight (1)
- Les inventeurs, ingénieurs, scientifiques, entrepreneurs et investisseurs qui contribuent à édifier le technocosme où nous vivons désormais sont animés de véritables projets politiques concurrents, ils se réfèrent à des imaginaires antagonistes de la technique et des rapports sociaux. (1)
- Les trois temps de l'esprit : oralité, écriture, informatique (1)
- Les collecticiels [...] aident chaque interlocuteur à se repérer dans la structure logique de la discussion en cours en lui fournissant une représentation graphique du réseau d'arguments. Il permet également la liaison effective de chaque argument avec les documents auxquels il se réfère, qui le fondent peut-être et forment en tout cas le contexte de la discussion. Ce contexte, contrairement à une discussion orale, est ici totalement explicite et organisé... Les hypertextes d'aide à l'intelligence coopérative assurent la mise en scène du réseau des questions, des positions et des arguments... Le débat se ramène à la construction progressive d'un réseau argumentaire et documentaire toujours présent aux yeux de la communauté, maniable à tout instant... Une sorte de lente écriture collective désynchronisée, dédramatisée, éclatée, comme croissant d'elle-même suivant une multitude de lignes parallèles et pourtant toujours disponible, ordonnée, objectivée sur l'écran... Une fois les discussions analysées en dizaines de questions et de positions, on peut descendre encore plus bas dans la microstructure de la conversation. Le logiciel Euclia permet de représenter chaque argument comme un réseau de propositions étayées par des entités (preuve, analogies, hypothèses de départ) qui sont elles-mêmes des arguments, jusqu'à que l'on arrive aux hypothèses ou aux faits ultimes. Euclid propose à ses utilisateurs un certain nombre de schémas d'arguments pré-construits (comme l'argument par analogie, ou a fortiori, ou celui qui consiste à invalider les prémisses de l'adversaire). Il propose aussi des outils de visualisation de la structure logique du discours. (1)
- Une fois décolorées et aplaties les singulières et mouvantes entités du concret, lorsque la lave épaisse du devenir a été projetée sur les quelques états possibles d'un système simple et maniable, alors, notre conscience myope, débile, au lieu de se perdre dansles choses, peut enfin dominer, mais ce ne sera que sur ces ombres minuscules que sont les signes... La réduction de devenirs insaisissables à l'état de petits signes permanents et maniables, qui pourront donc être l'objet d'opérations inédites (1)
- Les signes (1)
- L'argumentation assistée par ordinateur, aide au raisonnement, à la conversation... (1)
- Il n'est d'usage sans torsion sémantique inventive, qu'elle soit minuscule ou capitale... Tout usage créatif, en découvrant de nouvelles possibilités, atteint le plan de la conception... Conception et usage sont en fait les dimensions complémentaires d'une même opération élémentaire de connexion, avec ses effets de réinterprétation, de construction de nouvelles significations. Dans le prolongement l'une de l'autre, la conception et l'usage contribuent alternativement à faire buissonner l'hypertexte sociotechnique. (1)
- Chaque grande innovation en informatique a ouvert la possibilité de nouveaux rapports entre hommes et ordinateurs. (1)
- On tombe amoureux d'une moto, d'une voiture ou d'une maison, on se passionne pour un ordinateur, un logiciel ou un langage de programmation... L'informatique n'intervient pas seulement sur l'écologie cognitive mais encore sur les processus de subjectivation individuels et collectifs... Il y a toute une dimension esthétique ou artistique de la conception des machines ou des logiciels, celle qui suscite l'engagement émotionnel, stimule le désir dexplorer de nouveaux territoires existentiels et cognitifs, branche l'ordinateur sur des mouvements culturels, sur des révoltes, des rêves. Les grands acteurs de l'histoire de l'informatique, comme Alan Turing, Douglas Engelbart ou Steve Jobs, ont perçu l'ordinateur autrement que comme un automate fonctionnel. Ils ont joué et vécu sur sa dimension subjective, merveilleuse et prophéétique (1)
- La construction de nouveaux agencements de sens (1)
- Les modes de connaissance inédits qui émergent de l'utilisation des nouvelles technologies intellectuelles à support informatique (1)
- L'écriture, en séparant les messages des situations où s'utilisent et se produisent les discours, suscite l'ambition théorique et les prétentions à l'universalité (1)
- Inventer de nouvelles structures discursives, découvrir des rhétiriques encore inconnues ..., du texte à géométrie variable... (1)
- Passage du concept de vérité à celui de pertinence. (1)
- Constituer une classe revient à tracer des limites. Or, aucune frontière ne va de soi. Il y a sans doute des grandients et des discontinuités dans le monde, mais le strict découpage d'un ensemble suppose la sélection d'un ou plusieurs critères pour séparer l'extérieur de l'intérieur. Le choix de ces critères est forcément conventionnel, historique, circonstanciel. Où commencent l'Allemagne, la couleur bleue, l'intelligence ? La plupart du temps, répétons le, les concepts et les classes d'équivalence permettant de reconnaître des analogies et de sidentités sont tracés par la culture. Mais des groupes ou même des individus peuvent, non sans difficulté, remettre en question une partie de ces délimitations conceptuelles. (1)
- La nouvelle écriture hypertextuelle ou multimédia sera certainement plus proche du montage d'un spectacle que de la rédaction classique, où l'auteur ne se souciait que de la cohérence d'un texte linéaire et statique. (1)
- Leibnitz, théoricien de la catalographie (1)
- L'écriture est une manière d'étendre indéfiniment la mémoire de travail biologique. (1)
- Les technologies intellectuelles tiennent lieu d'auxiliaires cognitifs des processus contrôlés, ceux qui mettent en jeu l'attention consciente et disposent de si peu de ressources dans le système cognitif humain. (1)
- La prose écrite n'est pas un simple moyen d'expression de la philosophie, des sciences, de l'histoire ou du droit. Elle les constitue. Or la prose, détrônée par les formes de représentation que porte l'informatique, pourrait acquérir bientôt la même saveur désuète de beauté gratuite et d'inutilité que la poésie aujourd'hui. Le déclin e la prose annoncerait celui du rapport au savoir qu'elle conditionne, et la connaissance rationnelle basculerait vers une figure anthropologique encore inconnue. (1)
- Des graphes dynamiques pour représenter des structures comceptuelles (1)
- L'hypertexte informatisé autorise tous les pliages imaginables : dix mille signes ou seulement cinquante repliés derrière un mot ou une icône, des emboitements compliqués et variables, adaptables par le lecteur. (1)
- Théodore Nelson et Xanadu (1)
- Quoique des milliers d'hypertextes aient été élaborés et consultés depuis les premières visions de Vannevar Bush et Theodore Nelson, aucun d'eux n'a pour l'instant l'ampleur quasi cosmique imaginée par ces pionniers, et cela pour trois raisons. Tout d'abord, sur un plan strictement informatique, on ne sait pas encore programmer des bases de données au delà d'un certain ordre de grandeur. Les algorithmes efficaces en deça d'un certain seuil pour gérer une grande quantité d'informations se révèlent impuissants à traiter les gigantesques masses de données impliquées par des projetc comme ceux de Xanadu ou de Memex. Deuxièmement, l'indexation, la numérisation et le formatage uniforme de l'information aujourd'hui dispersée sur une foule de supports différents supposent la mise en oeuvre de moyens matériels perfectionnés, la réunion de nombreuses compétences et surtout beaucoup de temps ; c'est dire qu'elle serait extrêmement coûteuse. Enfin, et ce n'est pas la moindre des difficultés, la constitution d'hypertextes géants suppose un travail minutieux d'organisation, de découpage, de mise en scène, d'accompagnement et d'orientation de l'utilisateur, et cela en fonction de publics très divers. Or qui, en 1990, possède les compétences nécessaires au plan de la conception d'hypertextes à vocation universelle puisque, dans le domaine du multimédia interactif tout, ou presque, reste à inventer ? (1)
- Techniquement, un hypertexte est un ensemble de noeuds connectés par des liens. Les noeuds peuvent être des mots, des pages, des images, des graphiques ou parties de graphiques, des séquences sonores, des documents complexes qui peuvent être des hypertextes eux-mêmes. Les items d'information ne sont pas reliés linéairement, comme sur une corde à noeuds, mais chacun d'eux, ou la plupart, étendent leurs liens en étoile sur un mode réticulaire. Naviguer dans un hypertexte, c'est donc dessiner un parcours dans un réseau qui peut être aussi compliqué que possible. Car chaque noeud peut contenir à son tour tout un réseau. (1)
- Théodore Nelson et Xanadu : Au début des années soixante, les premiers systèmes militaires de téléinformatique venaient à peine d'être installés, les ordinateurs n'évoquaient pas encore les banques de données, encore moins le traitement de texte. C'est pourtant à cette époque que Théodore Nelson invente le terme d'hypertexte pour exprimer l'idée d'écriture/lecture non linéaire sur un système informatique. Depuis cette époque, Nelson poursuit le rêve d'un immense réseau accessible en temps réel contenant tous les trésors littéraires et scientifiques du monde, une sorte de Bibliothèque d'Alexandrie de l'univers contemporain. Des millions de personnes pourraient utiliser Xanadu pour écrire, s'interconnecter, interagir, commenter les textes, films et enregistrements sonores disponibles sur le réseau, annoter les commentaires etc. Ce qqu'on pourrait appeler le stade suprême de la messagerie prendrait en charge une bonne part des fonctions remplies aujourd'hui par l'édition et le journalisme classique, Xanadu entant qu'horizon idéal ou absolu de l'hypertexte, serait une sorte de matérialisation du dialogue incessant et multiple que l'humanité entretient avec elle-même et avec son passé. (1)
- Vannevar Bush et le Memex : L'idée de l'hypertexte a été annoncé pour la première fois par Vannevar Bush en 1945 dans un article désormais célèbre dont le titre était "As we may think". Bush était un mathématicien, un physicien réputé qui avait conçu, dans les années trente, une calculatrice analogique ultra-rapide, et qui avait joué un rôle important dans le financement de l'Eniac, la première calculatrice électronique numérique. A l'époque où l'article paraît, notre auteur se trouve à la tête de l'organisme chargé de coordonner l'effort de guerre des scientifiques américains pour le compte du Président Roosevelt. Pourquoi "As we may think" ? Selon Bush, la plupart des systèmes d'indexation et d'organisation des informations en usage dans la communauté scientifique sont artificiels. Chaque item n'y est classé que sous une seule rubrique et le rangement est purement hiérarchique (classes, sous-classes etc). Or, dit Vannevar Bush, l'esprit humain ne marche pas ainsi, il fonctionne par associations. Il saute d'une représentation à l'autre le long d'un réseau enchevêtré, trace des pistes bifurquantes, trame une toile infiniment plus compliquée que les banques de données d'aujourd'hui ou les systèmes d'information à fiches perforées de 1945. Bush reconnaît qu'on ne peut sans doute pas répliquer le processus réticulaire qui sous-tend l'exercice de l'intelligence. Il propose seulement de s'en inspirer. Il imagine donc un dispositif, dénommé Memex, pour mécaniser le rangement et la sélection par association à côté du principe de l'indexation classique. Il faut d'abord constituer un immense réservoir documentaire multimédia, comprenant aussi bien des images, des sons et des textes. Certains dispositifs périphériques faciliteraient l'intégration rapide de nouvelles informations, d'autres permettraient de transformer automatiquement la parole en texte écrit. La deuxième condition à remplir serait la miniaturisation de cette masse documentaire, et pour cela, Bush prévoit notamment l'utilisation du mircofilm et de la bande magnétique, que l'on venait de découvrir à l'époque. Tout devrait tenir dans un ou deux mètres cubes, l'équivalent du volume d'un meuble de bureau. On accéderait aux informations par l'intermédiaire d'un écran de télévision muni de haut-parleurs. En plus des accès classiques par indexation, une commande simple permettrait à l'heureux propriétaire d'un Memex de nouer des liens indépendants de toute classification hiérarchique entre une information quelconque et n'importe quelle autre. Une fois le lien établi, chaque fois qu'un item particulier serait visualisé, tous ceux qui lui ont été rattachés pourraient être instantanément rappelés, par simple pression d'un bouton. Bush nous peint l'utilisateur de son dispositif imaginaire traçant des pistes transversales et personnelles dans l'immense continent broussailleux du savoir. Ces liens que l'on n'appelle pas encore hypertextes, matérialisent dans la mémoire auxiliaire du scientifique qu'est le Memex une part capitale du processus même de la recherche et de l'élaboration de connaissances nouvelles. Bush imagine même une nouvelle profession, une sorte d'ingénierie des ponts et chaussées au pays des publications, dont la mission serait d'aménager des réseaux de communication au sein du corpus immense et toujours croissant des sons, des images et des textes enregistrés. (1)
- L'immense réseau associatif qui constitue notre univers mental est en métamorphose permanente (1)
- Le sens d'un mot n'est autre que l'écheveau scintillant de concepts et d'images qui luisent un instant autour de lui. (1)
- Principe de multiplicité et d'emboîtement des échelles : L'hypertexte s'organise sur un mode "fractal", c'est à dire que n'importe quel noeud ou n'importe quel lien, à l'analyse, peut lui-même se révéler composé de tout un réseau et ainsi de suite, indéfiniment, le long des degrés de l'échelle de précision (1)
- L'imprimerie, au moment où elle fut inventée, ouvrit un tout autre rapport au texte et à l'écriture que celui qui avait cours avec le manuscrit : possibilité de survol du contenu, d'accès non linéaire et sélectif au texte, de segmentation du savoir en modules... (1)
- L'imprimerie (1)
- On se perd beaucoup plus facilement dans un hypertexte que dans une encyclopédie... C'est comme si l'on explorait une grande carte sans jamais pouvoir la déplier, toujours par bouts minuscules, il faudrait alors que chaque petite parcelle de surface porte ses coordonnées ainsi qu'une carte miniature avec une zone en grisé indiquant l'emplacement de la parcelle ("Vous êtes ici"). Il s'invente aujourd'hui toute une interface de la navigation, faite d'une multitude de micro-dispositifs d'interface déformés, réemployés, détournés (1)
- On connaît depuis longtemps le rôle fondamental de l'implication personnelle de l'étudiant dans l'apprentissage. Plus activement une personne participe à l'acquisition d'un savoir, mieux elle intègre et retient ce qu'elle a appris. Or, le multimédia interactif, grâce à sa dimension réticulaire ou non-linéaire, favorise une attitude exploratoire voire ludique, face au matériau à assimiler. C'est donc un instrument bien adapté à une pédagogie active (1)
- [L'hypertexte] se replie et se déplie à volonté, change de forme, se multiplie, se découpe et se recolle autrement. Ce n'est pas seulement un réseau d emicro-textes, mais un grand méta-texte à géométrie variable, à tiroirs, à replis. Un paragraphe peut apparaître ou disparaître sous un mot, trois chapitres sous un mot du paragraphe, un petit essai sous un des mots de ce chapitres, et ainsi virtuellement sans fin, de double fond et double fond. (1)
- La quasi-immédiateté du passage d'un noeud à l'autre permet de généraliser et d'utiliser dans toute son étendue le principe de non-linéarité. Cela devient la norme, un nouveau système de l'écriture, une métamorphose de la lecture, baptisée navigation (1)
- Les "menus" montrent à tout instant à l'usager les opérations qu'il peut accomplir. (1)
- [Avec l'imprimerie], le livre devint maniable, quotidien, mobile, et disponible pour l'appropriation personnelle. (1)
- Le verbe to browse ("butiner", mais aussi "jeter un coup d'oeil") est employé en américain pour désigner la démarche curieuse de qui navigue dans un hypertexte. (1)
- Les liens du monde (1)
- A nourrir le calme tout là-haut (1)
- L'aliénation (1)
- Qu'est-ce que le paysage désire à travers moi ? Qu'est-ce que les différentes situations désirent à travers moi ? (1)
- Plus nous abandonnons notre point de vue individuel pour adopter celui du paysage, moins nous sommes piégés dans le vouloir de l'individu. (1)
- La déconstruction des vouloirs aliénés qui nous enchaînent (1)
- On n'arrête pas de trouver des possibilités techniques qui n'étaient pas envisagées dans la recherche initiale et qui produisent à leur tour des normes sociales. Quelque chose "prend la tangente", et les hommes se trouvent piégés par les techniques qu'ils ont créées. (1)
- La dynamique sociale fonctionne à coups d'étiquettes et de classifications : nous nommons, et de fait percevons, ce qu'une véritable normalisation du regard nous "permet" de voir socialement. (1)
- La promesse que l'homme s'était faite à lui-même d'exister en dehors et au dessus de toute détermination s'est révélée n'être qu'une chimère - et une chimère à maints égards très dangereuse (1)
- Pour comprendre l'agir, il faut le concevoir sous le mode de mécanismes d'émergences issus d'interactions multiples dans le soubassement. (1)
- Les désirs (plutôt que la volonté) fonctionnent sur un questionnement au sujet des situations concrètes. Le désir s'ouvre sur des possibilités infinies. (1)
- Suivant les idées de Spinoza, ce n'est pas nous qui avons des idées, des impulsions ou tendances, ce sont plutôt les idées et les tropismes qui nous traversent, qui existent à travers nous. (1)
- On constate la tendance vers une uniformisation des images identificatoires du bonheur (nous regardons tous les mêmes images de télévision) (1)
- C'est là une des apparences phénoménales du mécanisme sous-jacent de la pensée de la solution : la dénégation des processus réels de la vie, agencés et compréhensibles seulement dans les situations et paysages que nous habitons. La solution va imposer un but abstrait qui tendra à donner une lecture unidimensionnelle de ces multiples réels. (1)
- L'existence, alors, ne serait concevable que comme cette tendance à persévérer dans les processus qui la constituent... Notre question est alors : comment pouvons-nous adapter nos pratiques et nos théories aux agencements réels des processus qui nous fondent ? (1)
- La pensée en termes de solution produit une véritable idéologie. Nos sociétés proposent une série d'images identificatoires du bonheur. Cette série très restreinte prétend être la solution à une myriade de problèmes non finis, que nous pouvons rencontrer au cours de notre vie. (1)
- Le problème central de notre société, décliné sous des formes très différentes, réside dans notre incapacité à libérer les processus de la vie, enfermés dans des étiquetages beaucoup trop rigides. Il réside dans le nécessaire abandon de la solution : la seule solution possible est... d'accepter l'absence de toute solution définitive. (1)
- Il s'agit finalement d'aller vers une sorte de pacification, d'accepter, presque avec soulagement, les déterminations qui nous constituent. Les déterminations ne sont pas des contraintes mais des liens qui nous unissent aux paysages. Et c'est bien la connaissance des déterminations qui libère de nouveaux possibles, de nouveaux agirs. La vie, ainsi, n'est pas cette tristesse permanente dans laquelle chaque humain se déchire et déchire son environnement, en tentant de nier sa condition d'être comme un pli du paysage. Bien au contraire, c'est avec le paysage que nous pouvons répondre aux appels qui lui font écho dans notre intérieur. (1)
- Le faisceau de déterminations dont nous sommes l'émergeance (1)
- Dans le sens dominant que lui a donné la culture occidentale, penser équivaut à trouver des solutions à des problèmes ; sinon l'on serait dans une position dilettante. L'homme moderne est un homme qui résout des problèmes et qui pense l'ensemble de sa vie et l'histoire sociale en termes de solutions. (1)
- Les humains peuvent démultiplier de façon importante leur potentiel d'aperception grâce à leur composition, leur agencement, avec des onjets techniques. En s'ageançant avec l'acticité humaine, l'objet technique crée de nouvelles dimensions (1)
- Jean Petitot-Cocorda : "Le vitalisme s'appuie sur l'ensemble impressionnanat des faits de régulation et de finalité qui couvrent la presque totalité des activités vitales." (1)
- L'économisme (1)
- Il est toujours possible d'introduire dans une société des pratiques minoritaires autogestionnaires, comme forme de résistance et de création (1)
- Nous ne pouvons prétendre à une maîtrise volontariste du monde (1)
- Le néo-libéralisme (1)
- L'utilitarisme, justification du pouvoir néolibéral actuel et de l'économisme comme seule lecture possible de la société, constitue très clairement un barrage qui empêche le déploiement de l'être. De ce point de vue, il y a bien une destruction de l'être à travers celle de ses modes d'existence. (1)
- Nous nous heurtons là à une vériabel lmite de notre temps, à savoir notre difficulté à connaître sans la promesse que cette connaissance nous donnera la maîtrise des objets connus. A quoi bon connaître, si c'est là un simple "gai savoir" ? (1)
- Presque personne ne connaît l'utilité de l'inutile (1)
- Les savoirs "inutiles" sont fondamentaux pour l'existence mê me des humains. Est inutile l'amour, sont inutiles la pensée, la recherche, le rocher que pousse Sisyphe, l'Ithaque où Ulysse n'arrivera peut-être jamais. Bref, l'étoffe même du phénomène humain entre à 90% dans la catégorie "inutilité" (1)
- Une critique du rôle central de la conscience, ainsi que du désir de maîtrise qui l'accompagne (1)
- Le déploiement des possibles endormis susceptibles de crée de nouvelles solidarités, de nouvelles dimensions de vie. La philosophie de l'organisme n'est pas une critique de la conscience depuis la position d'un déterminisme vitaliste, mais depuis des possibilités réelles qui la débordent largement, et avec lesquelles il s'agit de savoir renouer. (1)
- L'autre de la conscience n'est donc pas une instance irrationnelle quelconque, mais une expérience perceptive plus large, plus liée aux pratiques qu'à l'abstraction. (1)
- Le besoin de replacer les mécanismes conscients à leur véritable place. Quand je suis en train d'étudier, de jouer de la musique, de faire du sport, je peux être "conscients" de mes actes, mais dans tous les cas, ce ne sont pas là des activités qui dépendent, ou encore moins, surgissent de la conscience. (1)
- Les effets et activités de la conscience sont tout à fait lacunaire et discontinus, et le processus de pensée ne ressemble en rien à une sorte de longue phrase qui se déroulerait dans la tête de celui qui pense. Nous pensons et gaissons, au quotidien, dans ce mélange permanent qui saute d'un registre à l'autre, de la conscience vers des combinatoires autonomes (jouer de la musique, etc.). Par exemple, de la pensée consciente d'un problème, nous sautons vers des images non linguistiquement traduisibles, et, souvent, nous obtenons la solution de façon non exprimable : nous trouvons, et ce n'est qu'ensuite que nous devons faire le travail de formalisation de la trouvaille. C'est donc par une vue de l'esprit que l'on finit par croire que nous ne pouvons pas agir en dehors et au-delà des représentations conscientes, car la réalité des processus des organismes humains est très éloignée de ce récit. (1)
- La conscience éblouit et finit par saturer les autres voies de connaissance et d'information qui proviennent du paysage et de l'organisme même. Etre trop centré sur l'activité de la conscience, c'est être très limité dans sa capacité d'agir et de connaître, au sens d'une connaissance qui s'enracine dans la perception. Le problème de la conscience est donc celui de la croyance que nos cultures lui vouent en tant que centre de nos êtres et garante de la pensée. (1)
- Augmenter notre capacité d'agir par l'approfondissement de la connaissance des dispositifs réels à l'oeuvre dans chaque paysage. (1)
- La philosophie de l'organisme (Miguel Benasayag) (1)
- Soit on accepte l'impuissance avec regret, en épousant la figure de la belle âme et de la conscience malheureuse, soit on décide d'investir toute son énergie dans sa vie personnelle, perçue comme une entreprise (1)
- Le "devenir sans avenir" peut être l'une des formules illustrant cette possibilité pour tout un chacun de renouer avec les processus qui l'enracinent dans une époque, dans un paysage. (1)
- C'est lorsque nous prenons le pli pour un tout autonome, coupé du paysage, que nous commençons à penser en terme d'avenir (que m'est-il promis à moi ?) et que cette croyance nous sépare de notre existence réelle. (1)
- La connaissance de nos situations, avec les dispositifs matériels qui les accompagnent, rend consubstantiels la connaissance et l'agir : assumer une situation, c'est travailler dans cette situation, sans chercher des principes qui finissent par nous détourner du réel. Le déploiement de la puissance d'une situation est ce qui, du paysage, fait appel en nous... (1)
- Eprouver de nouveaux possibles (1)
- La construction au Nord de forteresses fondées sur l'oppression du Sud (1)
- En réalité, ce qui fonde l'humanisme et pose problème, c'est la séparation entre l'homme et ce qui n'est pas l'homme, son tout autre, ce sur quoi il a tous les droits, ce qu'il peut donc utiliser en vue de ses fins "humanistes". C'est ce qui explique pourquoi l'humanisme s'articule si bien avec l'utilitarisme et avec son "tout est possible", au nom de la toute puissance de l'être humain. (1)
- Dégager une partie de notre puissance pour résister et créer, pour développer la vie. (1)
- L'époque et le point de vue du paysage impliquent quant à eux un rapport de fragilité avec le réel un rapport ni de dominé (sacré) ni de dominateur (homme) (1)
- La société de l'individu conçoit la question du lien comme relevant d'un extérieur optionnel aux individus (1)
- Nous sommes en permanence happés par l'immédiat, par l'urgence, qui est à la fois un dispositif et une idéologie. (1)
- La pensée de la politique et de la société a en effet très tôt pris la forme de la croyance en une voie royale : la prise du pouvoir central, clé magique préalable et nécessaire et nécessaire pour la résolution de tout problème. Ce faisant, les forces progressiste se sont condamné à un mode de traitement des problèmes piégé dans des questions d'intersubjectivité et de conflits d'intérêts. Elles ont confondu l'assomption des processus objectifs - sociaux, politiques, économiques, écologique, d'éducation, de santé etc, - avec une problématique simpliste, celle des moyens d'arriver au pouvoir. (1)
- Renouer avec nos paysages nous permettra peut-être de sortir du pur pâtir pour aller vers un agir concret et réel. (1)
- On ne joue plus d'artifice (1)
- On sait pourquoi on existe (1)
- Allez viens (1)
- On chérit la solitude (1)
- On oublie nos certitudes (1)
- L'objectif est le chemin lui-même (1)
- On est pas mal tout là-haut (1)
- On goûte aux étoiles tout là-haut (1)
- L'opérateur d'agir : le paysage (1)
- Les prophètes du nihilisme, aujourd'hui recyclés dans leurs habits postmodernes, ont l'air tellement sérieux quand ils nous annoncent que nous nous sommes trompés, que tout "isme" est fascisme, que toute certitude est dangereuse, que tout est polysémique... Que consensus et molesse, associés au néolibéralisme et à la loi du marché, sont les nouveaux noms de l'éthique... C'est au nom du rien, du nihil, que ces nouveaux maîtres menseurs, au nom de la démocratie, justifient le néocolonialisme. C'est tellement chic le nihilisme ! Cela se marie si bien avec le sommelier et le dîner en ville qu'on ne peut éviter de se sentir très plouc chaque fois que l'on s'apprête à lutter pour la justice, qu'on éprouve la certitude d'une asymétrie radicale dans la situation qu'on vit. Il n'y a pas de vérité, pérorent les poules de luxe de salons, mais la bétise ayant ses limites, on doit comprendre qu'il y a là l'énoncé d'une vérité : le nihilisme et le relativisme culturel constituent la pire des ontologies sclérosées, la pire des métaphysiques. (1)
- Voilà le coeur et le sens même de l'engagement : assumer, dans chaque situation éphémère, ce qui va du côté du déploiement de la puissance, de la joie, du partage, dans par et pour chaque situation (1)
- Connaître la nécessité du paysage, c'est comprendre des processus dans lesquels je suis inclus, comprendre quelsue chose de ce par quoi je suis traversé, et, en définitive m'oublier en tant que fausse unité. Les hommes ne sont que les plis du paysage, et il faut voir les nécessités du paysage comme pure intériorité, non pas comme quelque chose qu'on trouverait en regardant loin au dehors. (1)
- Plus je pense par et pour la partie congrue, c'est à dire moi en tant qu'individu, moins j'existe. Il est paradoxal qu'on en soit arrivé à identifier le point de liberté maximal à ce mécanisme : l'ensemble très vaste, voire infini par ses liens, qu'est chaque être humain a été réduit au sous-ensemble aliéné de son identité individuelle. Il ne s'agit donc jamais de libérer l'individu du pouvoir, mais de nous libérer nous-mêmes du pouvoir de l'individu. (1)
- A la destruction qu'opère le modèle utilitariste mondialisé, seule s'oppose la vie sous toutes ses formes... Dans chaque lutte, dans chaque résistance, ce qui s'exprime est la vie, tout projet, tout cheminement d'émancipation étant ontologiquement et éthiquement juste parce qu'il déploie la puissance et la joie dans des modes singuliers. (1)
- Le problème principal de notre époque réside dans cette incapacité, tournant le dos à la vie, d'entrer en amitié sincère avec ce qui est éphémère. On considère comme superflu ou dilettante tout agir qui déploie la multiplicité des possibles, qui se donne comme onjectif de désenclaver les processus des impasses où notre époque les a conduits. Nous n'avons pourtant pas d'autres solutions à trouver que celles qui, sans rien promettre à personne, nous réengage dans des processus de vie et d'existence : croire un peu moins à nous-mêmes, à nos identités sclérosées, élargir notre champ d'aperception du monde et de nous-mêmes, comprendre que ce qui arrive, ça nous arrive, repousser les limites de la séparation sur laquelle se fonde notre société... Penser et agir en termes de paysage n'apporte nulle solution, mais de acquis fondamentaux, qui nous réengagent du côté de la vie. (1)
- Le devenir sans avenir, si nous l'assumons, nous situe dans un mode d'existence où l'éphémère est la loi (1)
- Le devenir (1)
- Toute recherche du non-éphémère, tout forçage de ce qui, parce qu'irréversible, renvoie à une éternité hors du temps place au centre de son dispositif le contraire de ce qu'il désirait au départ (1)
- Le but n'est jamais représenté à notre conscience de manière complète avant le mouvement ; et au fur et à mesure que nous corrigeons notre mouvement en fonction des situations, nous découvrons quelle était effectivement l'intention de notre action. Nous ne pouvons donc penser objectivement en terme de solution. (1)
- Dans nos sociétés, nous somme toujours en train de sacrifier des pans entiers de l'existence au nom d'une solution, parce que nous interprêtons le tout au nom d'une problématique unidimensionnelle utilitariste, en nous condamnant à une séparation des processus qui nous constituent, ce qui nous conduit à l'impuissance. (1)
- Entrer en amitié avec le processus, voilà ce qu'il s'agit d'atteindre. (1)
- Il s'agit, dans une joyeuse pratique de résistance et construction, d'assumer les processus de nos vies, au delà de la dichotomie disciplinaire espoir/désespoir. (1)
- Nous ne sommes pas une institution bancaire : on n'a pas le droit de nous demander si nos investissements seront ou non "rentables". C'est dans la lutte ekke-même, dans le chemin que l'objectif se déploie en permanence. (1)
- Il est vrai que tiraillés par notre envie de perdurer dans notre soi, nous avons souvent du mal à nous laisser vivre, dans le sens plus profond du mot, c'est à dire déployer les multiplicités qui peuvent mettre en danger notre identité. Voilà pourquoi cete joie dont nous parlons existe qouvent chez nous sous la forme paradoxale d'une joie mélancolique : mélancolie du passeur, du voyageur, qui éprouve qu'il n'est jamais autant lui-même qu'au moment où il s'oublie, jusqu'au point de se mettre en danger. (1)
- Un mode d'éprouver la joie de notre être en tant qu'être lié... Et, à ce moment là, nous savons que l'heure est arrivée de dire à notre petit soi frelaté, aliéné et stupide de se pousser, s'agissant maintenant, tout bêtement, de la vie. (1)
- On sait pourquoi on résiste (1)
- Le moi n'est pas simplement haïssable. Il est l'ennemi qui détruit tout, parce qu'il a commencé par nous détruire. (1)
- Langue anglaise (0)

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