Retour à la section "Enoncés"
Albert Marquet - Paris et l'Ile-de-France
Albert Marquet - Paris et l'Ile-de-France
Images simples, compréhensibles, les vues de la Seine d'Albert Marquet sont entrées dans la mémoire collective. Grand amoureux de Paris, le peintre aime rêvasser sur les bords du fleuve ou à la terrasse des cafés. Paris reste pendant toute sa vie son port d'attache.
Albert Marquet aimait beaucoup le Seine. Elle "était pour lui le seul fleuve français", selon le mot de sa femme Marcelle. Il en a peint les berges, les ponts, en général dans des vues plongeantes.
Albert Marquet a aussi sillonné l'Ile-de-France. Parmi les localités où il peint, il y a les communes de Poissy, Villennes-sur-Seine, Conflans-Sainte-Honorine, La Varenne-Saint-Hilaire, Samois, Herblay, Triel, Méricourt, La Frette-sur-Seine (qu'il adore et où il occupe une maison à partir de 1939).
Voici un tour d'horizon de ces vue de Paris et de l'Ile-de-France
Julien Guerraz
CHAT GPT
Painting by Albert Marquet
CATEGORISATION
Painting by Albert Marquet 4
CATEGORISATION
La neige permet à Albert Marquet de peindre pratiquement en noir et blanc. On voit bien ici les aplats blancs qui contrastent avec les petites silhouettes. Selon Henri Matisse, Marquet se serait mis à peindre en gris parce qu'il n'avait pas de quoi s'acheter des couleurs, notamment les jaunes et les rouges de cadmium.
Notre-Dame de Paris in the Snow, Albert Marquet (Before 1947)
CATEGORISATION
Jardin du Luxembourg, Albert Marquet (1898)
CATEGORISATION
Dès ses années d'apprentissage, Albert Marquet peint au Jardin du Luxembourg, en général en compagnie de son ami Henri Matisse. Quant au fauvisme, il précise lui-même en 1929 : "Dès 1898, nous travaillions déjà, Matisse et moi, dans ce qu'on appellera plus tard la manière fauve". Toutefois il ajoute : "Je n'ai peint dans ce genre qu'à Arcueil et au Luxembourg"
Notre Dame under Snow, Albert Marquet (1905)
CATEGORISATION
Notre Dame, un des motifs préférés du peintre. Il en multiplie les vues, avec un cadrage toujours changeant.
Notre Dame, View of the Quays, Albert Marquet (1922)
CATEGORISATION
Parmi les séries récurrentes dans l'oeuvre d'Albert Marquet, il y a Notre Dame, le Pont Neuf, Le Quai du Louvre, le Pont Saint Michel, le Quai des Grands-Augustins et les quais parisiens en général.
Le Pont Rouelle franchissant la Seine et l'île des cygnes à Paris, Albert Marquet (1922)
CATEGORISATION
Beauté des bords de Seine
Quay and Pont Saint-Michel, Albert Marquet (1907)
CATEGORISATION
Albert Marquet cultive un regard synthétique faisant disparaître les détails. Les silhouettes des passants sont à peine esquissées d'un trait...
Embankment on the Seine Albert Marquet (Before 1947)
CATEGORISATION
La Madeleine, Albert Marquet (1917)
CATEGORISATION
Marquet ne s'est pas contenté de peindre le Paris de la Seine. Ici l'Eglise et la Place de la Madeleine, avec fiacres et omnibus.
Le Pont de Poissy, Albert Marquet (1925)
CATEGORISATION
Marquet part travailler en banlieue dès 1898. Il prend l'habitude de revenir sur les lieux qu'il visite, à quelques années d'intervalle.
Le Pont Saint-Michel, Albert Marquet (1908)
CATEGORISATION
Albert Marquet emménage au 19 Quai Saint Michel (un petit logement-atelier laissé vacant par Matisse, au 5ème étage) en janvier 1908 (date de réalisation de ce tableau). Le Pont Saint Michel devient un des motifs privilégiés de l'artiste. Il garde par ailleurs toujours la même règle de composition : en diagonale la Seine, à l'horizontale le pont.
The Pont Neuf in the Snow, Albert Marquet (Before 1947)
CATEGORISATION
Notre-Dame de Paris, Albert Marquet (1908)
CATEGORISATION
The Pont Neuf in the Snow, Paris, Albert Marquet (1939-1940)
CATEGORISATION
L'Ile aux cygnes, Albert Marquet (1919)
CATEGORISATION
En 1919, Marquet se remet d'une mauvaise grippe en passant l'été à Herblay-sur-Seine, dont il peint l'Ile aux cygnes.
Le Pont-Neuf et la Samaritaine de nuit, Albert Marquet
CATEGORISATION
Albert Marquet a largement peint le Pont Neuf, avec ou sans vue sur le magasin La Samaritaine. ici, les effets de lumière nocturne sur le sol mouillé sont rendus par une touche "libre et contrastée", c'est une exception chez le peintre qui, loin de la manière des impressionnistes, n'utilise que rarement leur technique d'émiettement de tâches colorées et préfère les aplats.
Notre Dame, Albert Marquet (1904)
CATEGORISATION
Le motif et ses sujets répétitifs chez Marquet font penser aux séries des impressionnistes avec leurs variations de teintes : série des Cathédrales de Rouen chez Claude Monet, notamment. Pourtant, chez lui, chaque tableau constitue une entité autonome, variation sur un motif récurrent, et non le simple maillon d'une série. Par ailleurs, à la différence d'un Monet qui explore un motif durant une période plus ou moins limitée (Les Meules, les cathédrales de Rouen, les parlements de Londres, les Nymphéas), Marquet "revient tous les ans sur les mêmes séries jusqu'à sa mort".
Notre-Dame pendant l'inondation de 1910, Albert Marquet (1910)
CATEGORISATION
Dans les "séries" d'Albert Marquet, seuls le cadrage et les couleurs varient, en fonction de l'heure et de la luminosité. "Instantanés sensibles" de ces toiles, comme le disait son ami George Besson.
Dans ses toiles parisiennes, Albert Marquet est souvent inspiré par les effets atmosphériques : brume, pluie...
Albert Marquet - Paris et l'Ile-de-France