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Livre : Petite philosophie des grandes trouvailles
Livre : Petite philosophie des grandes trouvailles
Sciences
Un livre que j'ai lu il y a quelques mois, et pris en notes...
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Posté par
Judo73
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Les marins ont des dizaines de mots différents pour qualifier ce que nous appelons simplement une corde. Les habitants du Groenland ont des dizaines de mots différents pour qualifier ce que nous appelons simplement de la neige. Ils voient ce que nous ne voyons pas : le détail, la nuance, la caractéristique qui nous échappe. Ils perçoivent une différence là où nous ne voyons que ressemblance. Ils sont riches de la diversité là où nous sommes les pauvres de l'uniformité.
Sous-attribut
Valeur
Les mots
Attribut
Valeur
A l'origine de bien des idées se trouve l'étonnement. Une perception aiguisée, une attention en éveil permet de détecter ces petites choses qui conduisent aux grandes trouvailles
Attribut
Valeur
L'invention simultanée du calcul infinitésimal par Newton et Leibnitz
Attribut
Valeur
Penser consiste à relier, à organiser, à connecter quelques données entre elles pour essayer de construire une structure qui a du sens, un schéma cohérent, ou un modèle qui permet de comprendre [...] Ces connexions conduisent le sujet à élaborer une nouvelle "idée" qui peut ainsi être définie comme une "hypothèse de travail".
Sous-attribut
Valeur
Relier
Sous-attribut
Valeur
La pensée
Attribut
Valeur
Pour pouvoir penser, il faut pouvoir oublier. Sans une prise de distance par rapport au monde, l'homme ne peut forger de concept, il ne peut penser au monde. S'il voit chacun des arbres, il ne peut voir la forêt. Pour pouvoir abstraire, il doit d'abord pouvoir s'extraire. Cet éloignement par rapport aux choses crée un espace où la réflexion peut se déployer. D'un côté il y a les objets, et de l'autre, il y a nous, les sujets, obligés de ^rendre de la hauteur.
Sous-attribut
Valeur
L'abstraction
Sous-attribut
Valeur
La pensée
Sous-attribut
Valeur
L'oubli
Sous-attribut
Valeur
Prendre de la hauteur
Attribut
Valeur
Les idées
Attribut
Valeur
L'art de la créativité est celui de construire de nouveaux cadres de pensée qui permettront alors de nombreuses trouvailles.
Attribut
Valeur
Les cadres sont des abstractions simplificatrices, des réductions incomplètes.
Sous-attribut
Valeur
Le cadre
Attribut
Valeur
Il y a des cadres de toutes les tailles. Le plus petit modèle est le concept (exemple : le restaurant). Ensuite vient le stéréotype qui est un jugement minimal. Par exemple : le climat de l'Islande est froid, les banques sont riches... A l'autre extrémité, il y a les paradigmes qui sont des cadres tellement grands qu'on n'en voit plus les contours, qu'on en oublie parfois l'existence. Par exemple : une Europe sans conflit armé. Entre les extrêmes, il existe de nombreux schémas, structures, matrices et autres grilles de lecture.
Sous-attribut
Valeur
Le cadre
Attribut
Valeur
Les cadres n'existent pas dans la réalité, mais ils sont indispensables pour l'appréhender.
Sous-attribut
Valeur
Le cadre
Attribut
Valeur
Il existe trois types de trouvailles - la découverte, l'invention et la création, suivant que l'on trouve ce qui était, ce qui sera ou ce qui peut être.
Attribut
Valeur
La catégorisation est une mise en cadre inévitable. Penser va de pair avec classer.
Sous-attribut
Valeur
La catégorisation
Sous-attribut
Valeur
La pensée
Sous-attribut
Valeur
cf voir Lévistrauss (JG)
Attribut
Valeur
Il y a quatre grandes catégories de cadres. Les connaissances et les croyances sont des modèles mentaux qui tendent à être permanents, à l'inverse des représentations qui sont des constructions de l'instant, qui mettent en scène le moment présent pour lui donner un sens et disparaissent tout aussi vite. Les cadres de quatrième type conduisent aux trouvailles, et de provisoires, ils deviennent alors définitifs.
Sous-attribut
Valeur
Le cadre
Attribut
Valeur
Il y a deux formes de pensées : la déduction, qui part d'une hypothèse et se confronte à la réalité, et l'induction, qui à partir de l'expérience, conduit à des hypothèses.
Sous-attribut
Valeur
La pensée
Attribut
Valeur
Qui dit "penser" dit "cadre", l'un ne va pas sans l'autre. Il n'y a pas de réflexion sans contexte, on ne réfléchit jamais à partir de rien. Les idées nouvelles n'apparaissent qu'en s'appuyant sur une structure d'idées existantes : un cadre de pensée. Le cerveau ne fait jamais table rase.
Sous-attribut
Valeur
Le cadre
Sous-attribut
Valeur
Le contexte
Attribut
Valeur
Sortir du cadre
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Le cadre
Attribut
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Petite philosophie des grandes trouvailles
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Luc de Brabandère
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Type :
Critique littéraire
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#hypertextual
(Site d'actualité)
Livre :
Petite philosophie des grandes trouvailles
Auteur :
Luc de Brabandère
Enoncés :
Enoncés (16)
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Catégorie(s) d'énoncés (9)
Enoncés : [Cliquez sur les énoncés pour voir leur traitement sur Mneseek]
- Sortir du cadre
- Qui dit "penser" dit "cadre", l'un ne va pas sans l'autre. Il n'y a pas de réflexion sans contexte, on ne réfléchit jamais à partir de rien. Les idées nouvelles n'apparaissent qu'en s'appuyant sur une structure d'idées existantes : un cadre de pensée. Le cerveau ne fait jamais table rase.
- Il y a deux formes de pensées : la déduction, qui part d'une hypothèse et se confronte à la réalité, et l'induction, qui à partir de l'expérience, conduit à des hypothèses.
- Il y a quatre grandes catégories de cadres. Les connaissances et les croyances sont des modèles mentaux qui tendent à être permanents, à l'inverse des représentations qui sont des constructions de l'instant, qui mettent en scène le moment présent pour lui donner un sens et disparaissent tout aussi vite. Les cadres de quatrième type conduisent aux trouvailles, et de provisoires, ils deviennent alors définitifs.
- La catégorisation est une mise en cadre inévitable. Penser va de pair avec classer.
cf voir Lévistrauss (JG)
- Il existe trois types de trouvailles - la découverte, l'invention et la création, suivant que l'on trouve ce qui était, ce qui sera ou ce qui peut être.
- Les cadres n'existent pas dans la réalité, mais ils sont indispensables pour l'appréhender.
- Il y a des cadres de toutes les tailles. Le plus petit modèle est le concept (exemple : le restaurant). Ensuite vient le stéréotype qui est un jugement minimal. Par exemple : le climat de l'Islande est froid, les banques sont riches... A l'autre extrémité, il y a les paradigmes qui sont des cadres tellement grands qu'on n'en voit plus les contours, qu'on en oublie parfois l'existence. Par exemple : une Europe sans conflit armé. Entre les extrêmes, il existe de nombreux schémas, structures, matrices et autres grilles de lecture.
- Les cadres sont des abstractions simplificatrices, des réductions incomplètes.
- L'art de la créativité est celui de construire de nouveaux cadres de pensée qui permettront alors de nombreuses trouvailles.
- Les idées
- Pour pouvoir penser, il faut pouvoir oublier. Sans une prise de distance par rapport au monde, l'homme ne peut forger de concept, il ne peut penser au monde. S'il voit chacun des arbres, il ne peut voir la forêt. Pour pouvoir abstraire, il doit d'abord pouvoir s'extraire. Cet éloignement par rapport aux choses crée un espace où la réflexion peut se déployer. D'un côté il y a les objets, et de l'autre, il y a nous, les sujets, obligés de ^rendre de la hauteur.
- Penser consiste à relier, à organiser, à connecter quelques données entre elles pour essayer de construire une structure qui a du sens, un schéma cohérent, ou un modèle qui permet de comprendre [...] Ces connexions conduisent le sujet à élaborer une nouvelle "idée" qui peut ainsi être définie comme une "hypothèse de travail".
- L'invention simultanée du calcul infinitésimal par Newton et Leibnitz
- A l'origine de bien des idées se trouve l'étonnement. Une perception aiguisée, une attention en éveil permet de détecter ces petites choses qui conduisent aux grandes trouvailles
- Les marins ont des dizaines de mots différents pour qualifier ce que nous appelons simplement une corde. Les habitants du Groenland ont des dizaines de mots différents pour qualifier ce que nous appelons simplement de la neige. Ils voient ce que nous ne voyons pas : le détail, la nuance, la caractéristique qui nous échappe. Ils perçoivent une différence là où nous ne voyons que ressemblance. Ils sont riches de la diversité là où nous sommes les pauvres de l'uniformité.
Catégorie(s) d'énoncés :
Le cadre
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La pensée
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Les mots
Le cadre
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Qui dit "penser" dit "cadre", l'un ne va pas sans l'autre. Il n'y a pas de réflexion sans contexte, on ne réfléchit jamais à partir de rien. Les idées nouvelles n'apparaissent qu'en s'appuyant sur une structure d'idées existantes : un cadre de pensée. Le cerveau ne fait jamais table rase.
-
Il y a quatre grandes catégories de cadres. Les connaissances et les croyances sont des modèles mentaux qui tendent à être permanents, à l'inverse des représentations qui sont des constructions de l'instant, qui mettent en scène le moment présent pour lui donner un sens et disparaissent tout aussi vite. Les cadres de quatrième type conduisent aux trouvailles, et de provisoires, ils deviennent alors définitifs.
-
Les cadres n'existent pas dans la réalité, mais ils sont indispensables pour l'appréhender.
-
Il y a des cadres de toutes les tailles. Le plus petit modèle est le concept (exemple : le restaurant). Ensuite vient le stéréotype qui est un jugement minimal. Par exemple : le climat de l'Islande est froid, les banques sont riches... A l'autre extrémité, il y a les paradigmes qui sont des cadres tellement grands qu'on n'en voit plus les contours, qu'on en oublie parfois l'existence. Par exemple : une Europe sans conflit armé. Entre les extrêmes, il existe de nombreux schémas, structures, matrices et autres grilles de lecture.
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Les cadres sont des abstractions simplificatrices, des réductions incomplètes.
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Qui dit "penser" dit "cadre", l'un ne va pas sans l'autre. Il n'y a pas de réflexion sans contexte, on ne réfléchit jamais à partir de rien. Les idées nouvelles n'apparaissent qu'en s'appuyant sur une structure d'idées existantes : un cadre de pensée. Le cerveau ne fait jamais table rase.
La pensée
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Il y a deux formes de pensées : la déduction, qui part d'une hypothèse et se confronte à la réalité, et l'induction, qui à partir de l'expérience, conduit à des hypothèses.
-
La catégorisation est une mise en cadre inévitable. Penser va de pair avec classer.
cf voir Lévistrauss (JG)
-
Pour pouvoir penser, il faut pouvoir oublier. Sans une prise de distance par rapport au monde, l'homme ne peut forger de concept, il ne peut penser au monde. S'il voit chacun des arbres, il ne peut voir la forêt. Pour pouvoir abstraire, il doit d'abord pouvoir s'extraire. Cet éloignement par rapport aux choses crée un espace où la réflexion peut se déployer. D'un côté il y a les objets, et de l'autre, il y a nous, les sujets, obligés de ^rendre de la hauteur.
-
Penser consiste à relier, à organiser, à connecter quelques données entre elles pour essayer de construire une structure qui a du sens, un schéma cohérent, ou un modèle qui permet de comprendre [...] Ces connexions conduisent le sujet à élaborer une nouvelle "idée" qui peut ainsi être définie comme une "hypothèse de travail".
La catégorisation
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Prendre de la hauteur
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Pour pouvoir penser, il faut pouvoir oublier. Sans une prise de distance par rapport au monde, l'homme ne peut forger de concept, il ne peut penser au monde. S'il voit chacun des arbres, il ne peut voir la forêt. Pour pouvoir abstraire, il doit d'abord pouvoir s'extraire. Cet éloignement par rapport aux choses crée un espace où la réflexion peut se déployer. D'un côté il y a les objets, et de l'autre, il y a nous, les sujets, obligés de ^rendre de la hauteur.
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L'abstraction
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Pour pouvoir penser, il faut pouvoir oublier. Sans une prise de distance par rapport au monde, l'homme ne peut forger de concept, il ne peut penser au monde. S'il voit chacun des arbres, il ne peut voir la forêt. Pour pouvoir abstraire, il doit d'abord pouvoir s'extraire. Cet éloignement par rapport aux choses crée un espace où la réflexion peut se déployer. D'un côté il y a les objets, et de l'autre, il y a nous, les sujets, obligés de ^rendre de la hauteur.
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