La pensée de la politique et de la société a en effet très tôt pris la forme de la croyance en une voie royale : la prise du pouvoir central, clé magique préalable et nécessaire et nécessaire pour la résolution de tout problème. Ce faisant, les forces progressiste se sont condamné à un mode de traitement des problèmes piégé dans des questions d'intersubjectivité et de conflits d'intérêts. Elles ont confondu l'assomption des processus objectifs - sociaux, politiques, économiques, écologique, d'éducation, de santé etc, - avec une problématique simpliste, celle des moyens d'arriver au pouvoir.
- La pensée de la politique et de la société a en effet très tôt pris la forme de la croyance en une voie royale : la prise du pouvoir central, clé magique préalable et nécessaire et nécessaire pour la résolution de tout problème. Ce faisant, les forces progressiste se sont condamné à un mode de traitement des problèmes piégé dans des questions d'intersubjectivité et de conflits d'intérêts. Elles ont confondu l'assomption des processus objectifs - sociaux, politiques, économiques, écologique, d'éducation, de santé etc, - avec une problématique simpliste, celle des moyens d'arriver au pouvoir. (1)
Renouer avec nos paysages nous permettra peut-être de sortir du pur pâtir pour aller vers un agir concret et réel.
- Renouer avec nos paysages nous permettra peut-être de sortir du pur pâtir pour aller vers un agir concret et réel. (1)
On ne joue plus d'artifice
- On ne joue plus d'artifice (1)
On sait pourquoi on existe
- On sait pourquoi on existe (1)
Allez viens
- Allez viens (1)
On chérit la solitude
- On chérit la solitude (1)
On oublie nos certitudes
- On oublie nos certitudes (1)
L'objectif est le chemin lui-même
- L'objectif est le chemin lui-même (1)
On est pas mal tout là-haut
- On est pas mal tout là-haut (1)
On goûte aux étoiles tout là-haut
- On goûte aux étoiles tout là-haut (1)
L'opérateur d'agir : le paysage
- L'opérateur d'agir : le paysage (1)
Les prophètes du nihilisme, aujourd'hui recyclés dans leurs habits postmodernes, ont l'air tellement sérieux quand ils nous annoncent que nous nous sommes trompés, que tout "isme" est fascisme, que toute certitude est dangereuse, que tout est polysémique... Que consensus et molesse, associés au néolibéralisme et à la loi du marché, sont les nouveaux noms de l'éthique... C'est au nom du rien, du nihil, que ces nouveaux maîtres menseurs, au nom de la démocratie, justifient le néocolonialisme. C'est tellement chic le nihilisme ! Cela se marie si bien avec le sommelier et le dîner en ville qu'on ne peut éviter de se sentir très plouc chaque fois que l'on s'apprête à lutter pour la justice, qu'on éprouve la certitude d'une asymétrie radicale dans la situation qu'on vit. Il n'y a pas de vérité, pérorent les poules de luxe de salons, mais la bétise ayant ses limites, on doit comprendre qu'il y a là l'énoncé d'une vérité : le nihilisme et le relativisme culturel constituent la pire des ontologies sclérosées, la pire des métaphysiques.
- Les prophètes du nihilisme, aujourd'hui recyclés dans leurs habits postmodernes, ont l'air tellement sérieux quand ils nous annoncent que nous nous sommes trompés, que tout "isme" est fascisme, que toute certitude est dangereuse, que tout est polysémique... Que consensus et molesse, associés au néolibéralisme et à la loi du marché, sont les nouveaux noms de l'éthique... C'est au nom du rien, du nihil, que ces nouveaux maîtres menseurs, au nom de la démocratie, justifient le néocolonialisme. C'est tellement chic le nihilisme ! Cela se marie si bien avec le sommelier et le dîner en ville qu'on ne peut éviter de se sentir très plouc chaque fois que l'on s'apprête à lutter pour la justice, qu'on éprouve la certitude d'une asymétrie radicale dans la situation qu'on vit. Il n'y a pas de vérité, pérorent les poules de luxe de salons, mais la bétise ayant ses limites, on doit comprendre qu'il y a là l'énoncé d'une vérité : le nihilisme et le relativisme culturel constituent la pire des ontologies sclérosées, la pire des métaphysiques. (1)
Voilà le coeur et le sens même de l'engagement : assumer, dans chaque situation éphémère, ce qui va du côté du déploiement de la puissance, de la joie, du partage, dans par et pour chaque situation
- Voilà le coeur et le sens même de l'engagement : assumer, dans chaque situation éphémère, ce qui va du côté du déploiement de la puissance, de la joie, du partage, dans par et pour chaque situation (1)
Connaître la nécessité du paysage, c'est comprendre des processus dans lesquels je suis inclus, comprendre quelsue chose de ce par quoi je suis traversé, et, en définitive m'oublier en tant que fausse unité. Les hommes ne sont que les plis du paysage, et il faut voir les nécessités du paysage comme pure intériorité, non pas comme quelque chose qu'on trouverait en regardant loin au dehors.
- Connaître la nécessité du paysage, c'est comprendre des processus dans lesquels je suis inclus, comprendre quelsue chose de ce par quoi je suis traversé, et, en définitive m'oublier en tant que fausse unité. Les hommes ne sont que les plis du paysage, et il faut voir les nécessités du paysage comme pure intériorité, non pas comme quelque chose qu'on trouverait en regardant loin au dehors. (1)
Plus je pense par et pour la partie congrue, c'est à dire moi en tant qu'individu, moins j'existe. Il est paradoxal qu'on en soit arrivé à identifier le point de liberté maximal à ce mécanisme : l'ensemble très vaste, voire infini par ses liens, qu'est chaque être humain a été réduit au sous-ensemble aliéné de son identité individuelle. Il ne s'agit donc jamais de libérer l'individu du pouvoir, mais de nous libérer nous-mêmes du pouvoir de l'individu.
- Plus je pense par et pour la partie congrue, c'est à dire moi en tant qu'individu, moins j'existe. Il est paradoxal qu'on en soit arrivé à identifier le point de liberté maximal à ce mécanisme : l'ensemble très vaste, voire infini par ses liens, qu'est chaque être humain a été réduit au sous-ensemble aliéné de son identité individuelle. Il ne s'agit donc jamais de libérer l'individu du pouvoir, mais de nous libérer nous-mêmes du pouvoir de l'individu. (1)
A la destruction qu'opère le modèle utilitariste mondialisé, seule s'oppose la vie sous toutes ses formes... Dans chaque lutte, dans chaque résistance, ce qui s'exprime est la vie, tout projet, tout cheminement d'émancipation étant ontologiquement et éthiquement juste parce qu'il déploie la puissance et la joie dans des modes singuliers.
- A la destruction qu'opère le modèle utilitariste mondialisé, seule s'oppose la vie sous toutes ses formes... Dans chaque lutte, dans chaque résistance, ce qui s'exprime est la vie, tout projet, tout cheminement d'émancipation étant ontologiquement et éthiquement juste parce qu'il déploie la puissance et la joie dans des modes singuliers. (1)
Le problème principal de notre époque réside dans cette incapacité, tournant le dos à la vie, d'entrer en amitié sincère avec ce qui est éphémère. On considère comme superflu ou dilettante tout agir qui déploie la multiplicité des possibles, qui se donne comme onjectif de désenclaver les processus des impasses où notre époque les a conduits. Nous n'avons pourtant pas d'autres solutions à trouver que celles qui, sans rien promettre à personne, nous réengage dans des processus de vie et d'existence : croire un peu moins à nous-mêmes, à nos identités sclérosées, élargir notre champ d'aperception du monde et de nous-mêmes, comprendre que ce qui arrive, ça nous arrive, repousser les limites de la séparation sur laquelle se fonde notre société... Penser et agir en termes de paysage n'apporte nulle solution, mais de acquis fondamentaux, qui nous réengagent du côté de la vie.
- Le problème principal de notre époque réside dans cette incapacité, tournant le dos à la vie, d'entrer en amitié sincère avec ce qui est éphémère. On considère comme superflu ou dilettante tout agir qui déploie la multiplicité des possibles, qui se donne comme onjectif de désenclaver les processus des impasses où notre époque les a conduits. Nous n'avons pourtant pas d'autres solutions à trouver que celles qui, sans rien promettre à personne, nous réengage dans des processus de vie et d'existence : croire un peu moins à nous-mêmes, à nos identités sclérosées, élargir notre champ d'aperception du monde et de nous-mêmes, comprendre que ce qui arrive, ça nous arrive, repousser les limites de la séparation sur laquelle se fonde notre société... Penser et agir en termes de paysage n'apporte nulle solution, mais de acquis fondamentaux, qui nous réengagent du côté de la vie. (1)
Le devenir sans avenir, si nous l'assumons, nous situe dans un mode d'existence où l'éphémère est la loi
- Le devenir sans avenir, si nous l'assumons, nous situe dans un mode d'existence où l'éphémère est la loi (1)
Le devenir
- Le devenir (1)
Toute recherche du non-éphémère, tout forçage de ce qui, parce qu'irréversible, renvoie à une éternité hors du temps place au centre de son dispositif le contraire de ce qu'il désirait au départ
- Toute recherche du non-éphémère, tout forçage de ce qui, parce qu'irréversible, renvoie à une éternité hors du temps place au centre de son dispositif le contraire de ce qu'il désirait au départ (1)
Le but n'est jamais représenté à notre conscience de manière complète avant le mouvement ; et au fur et à mesure que nous corrigeons notre mouvement en fonction des situations, nous découvrons quelle était effectivement l'intention de notre action. Nous ne pouvons donc penser objectivement en terme de solution.
- Le but n'est jamais représenté à notre conscience de manière complète avant le mouvement ; et au fur et à mesure que nous corrigeons notre mouvement en fonction des situations, nous découvrons quelle était effectivement l'intention de notre action. Nous ne pouvons donc penser objectivement en terme de solution. (1)
Dans nos sociétés, nous somme toujours en train de sacrifier des pans entiers de l'existence au nom d'une solution, parce que nous interprêtons le tout au nom d'une problématique unidimensionnelle utilitariste, en nous condamnant à une séparation des processus qui nous constituent, ce qui nous conduit à l'impuissance.
- Dans nos sociétés, nous somme toujours en train de sacrifier des pans entiers de l'existence au nom d'une solution, parce que nous interprêtons le tout au nom d'une problématique unidimensionnelle utilitariste, en nous condamnant à une séparation des processus qui nous constituent, ce qui nous conduit à l'impuissance. (1)
Entrer en amitié avec le processus, voilà ce qu'il s'agit d'atteindre.
- Entrer en amitié avec le processus, voilà ce qu'il s'agit d'atteindre. (1)
Il s'agit, dans une joyeuse pratique de résistance et construction, d'assumer les processus de nos vies, au delà de la dichotomie disciplinaire espoir/désespoir.
- Il s'agit, dans une joyeuse pratique de résistance et construction, d'assumer les processus de nos vies, au delà de la dichotomie disciplinaire espoir/désespoir. (1)
Nous ne sommes pas une institution bancaire : on n'a pas le droit de nous demander si nos investissements seront ou non "rentables". C'est dans la lutte ekke-même, dans le chemin que l'objectif se déploie en permanence.
- Nous ne sommes pas une institution bancaire : on n'a pas le droit de nous demander si nos investissements seront ou non "rentables". C'est dans la lutte ekke-même, dans le chemin que l'objectif se déploie en permanence. (1)
Il est vrai que tiraillés par notre envie de perdurer dans notre soi, nous avons souvent du mal à nous laisser vivre, dans le sens plus profond du mot, c'est à dire déployer les multiplicités qui peuvent mettre en danger notre identité. Voilà pourquoi cete joie dont nous parlons existe qouvent chez nous sous la forme paradoxale d'une joie mélancolique : mélancolie du passeur, du voyageur, qui éprouve qu'il n'est jamais autant lui-même qu'au moment où il s'oublie, jusqu'au point de se mettre en danger.
- Il est vrai que tiraillés par notre envie de perdurer dans notre soi, nous avons souvent du mal à nous laisser vivre, dans le sens plus profond du mot, c'est à dire déployer les multiplicités qui peuvent mettre en danger notre identité. Voilà pourquoi cete joie dont nous parlons existe qouvent chez nous sous la forme paradoxale d'une joie mélancolique : mélancolie du passeur, du voyageur, qui éprouve qu'il n'est jamais autant lui-même qu'au moment où il s'oublie, jusqu'au point de se mettre en danger. (1)
Un mode d'éprouver la joie de notre être en tant qu'être lié... Et, à ce moment là, nous savons que l'heure est arrivée de dire à notre petit soi frelaté, aliéné et stupide de se pousser, s'agissant maintenant, tout bêtement, de la vie.
- Un mode d'éprouver la joie de notre être en tant qu'être lié... Et, à ce moment là, nous savons que l'heure est arrivée de dire à notre petit soi frelaté, aliéné et stupide de se pousser, s'agissant maintenant, tout bêtement, de la vie. (1)
On sait pourquoi on résiste
- On sait pourquoi on résiste (1)
Le moi n'est pas simplement haïssable. Il est l'ennemi qui détruit tout, parce qu'il a commencé par nous détruire.
- Le moi n'est pas simplement haïssable. Il est l'ennemi qui détruit tout, parce qu'il a commencé par nous détruire. (1)
Langue anglaise
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