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- La guérison est possible (1)
- Etre vivant est une chose merveilleuse (1)
- Nous pouvons méditer partout (1)
- La concentration (1)
- La chose la plus importante est la détente, la paix (1)
- Ecouter sa souffrance et commencer à comprendre sa souffrance (1)
- La compréhension de la souffrance génère de la compassion (1)
- La méditation permet de cultiver la stabilité (1)
- La pleine conscience est une énergie qui nous permet d'être là, dans le moment présent (1)
- La méditation peut rétablir la paix dans notre corps et dans notre esprit (1)
- On doit offrir la tendresse à l'autre personne (1)
- Offrir (1)
- La méditation peut nous aider à restaurer la beauté, la fraîcheur (1)
- Quand on respire dans la pleine conscience, on peut ramener l'esprit vers le corps (1)
- On s'installe dans l'instant présent. Chaque souffle que l'on fait, chaque pas que l'on fait, peut nous aider à revenir à l'instant présent (1)
- J'inspire et je suis conscient de mon corps (1)
- Calmer le corps (1)
- On peut sentir la joie, le bonheur, le plaisir, en faisant une inspiration (1)
- J'inspire et je suis mon inspiration dans tout son parcours (1)
- Méditer, c'est cultiver l'énergie de la pleine conscience, l'énergie de la concentration et l'énergie de la vision profonde, afin de parvenir à la joie, à la paix et au bonheur (1)
- J'inspire et je suis conscient que c'est une inspiration que je fais. (1)
- On a beaucoup de choses à offrir à celui ou celle qu'on aime (1)
- J'inspire, je suis une fleur. J'expire, je souris comme une fleur. Fleur, je souris (1)
- J'inspire, je sais que j'inspire. C'est un jeu d'enfant, mais l'effet est très grand. On arrête la pensée (1)
- Exercice numéro 2 du soutra de la respiration en pleine conscience : suivre l'inspir et l'expir dans tout leur parcours (1)
- Exercice numéro 1 du soutra de la respiration en pleine conscience : reconnaître l'inspir comme inspir, l'expir comme expir (1)
- Reconnaître les conditions de bonheur déjà disponibles (1)
- Le soutra de la respiration en pleine conscience comprend 16 exercices (1)
- Exercice numéro 5 du soutra de la respiration en pleine conscience : générer une sensation agréable, une sensation de joie (1)
- Porter une attention entière, sans interruption, sur l'inspir et l'expir (1)
- L'attention entière sur l'inspir et l'expir génère de la concentration et de la vision profonde (1)
- L'énergie collective de la pleine conscience, de la joie et de la fraternité, est là (1)
- J'inspire, je suis frais (fraîche) comme une fleur. J'inspire je me vois comme fleur. J'expire je me sens frais (fraîche). Fleur, fraicheur (1)
- L'inspir (1)
- La joie et le bonheur peuvent être générés par une inspiration et une expiration dans la pleine conscience (1)
- On n'a pas besoin de l'argent pour être heureux (1)
- L'arrêt fait partie de la méditation (1)
- Avec une inspiration dans la pleine conscience ou avec un pas fait dans la pleine conscience, nous arrêtons la course (1)
- le soupçon au niveau de la langue (1)
- L'impossibilité de me faire comprendre est ma véritable raison d'être (1)
- Propos sur le zen (1)
- Le zen ne croit pas aux mots (1)
- La méditation est un acte que l'on fait pour la paix du monde (1)
- Propos sur le bonheur (1)
- Parfois, après de longues années de travail et d'épuisement, on parvient à tracer un trait, mais qui ressemble à une étincelle de magie. Or ce moment de grâce survient toujours à l'instant précis où le corps et l'esprit sont les plus relâchés. C'est là tout l'art du zen. (1)
- La notion de geste naturel, rester vrai (1)
- La joie et le bonheur sont possibles (1)
- Sans la paix, il n'y a pas de bonheur ni de joie véritables (1)
- La joie et le bonheur sont des énergies qui peuvent être générées par la pratique (1)
- Le zen c'est la vacuité, la paix intérieure. Zazen c'est s'asseoir en silence, parfaitement immobile, et faire le vide en soi. Ne plus courir, apprendre à vivre et à observer. Devenir immobile. Et contempler ce qui nous entoure. Avec un ravissement toujours plus grand. Voila le début du zen. (1)
- Nommer les objets, les choses autour de soi, leur conférer une âme est un acte essentiel. C'est ce qui les rend précieux et vivants. (1)
- Purification (1)
- La vie quotidienne (1)
- Il faut ouvrir, élargir son coeur, et ainsi on peut accepter des choses qui ne sont pas acceptables pour les autres, c'est la patience (1)
- la Prajanparamita, la compréhension, la vision profonde, est la paramita qui peut nous emmener vers l'autre rive (1)
- La prajnaparamita (1)
- La théorie (1)
- La science (1)
- Mélancolie optimiste (1)
- Brute de raison (1)
- Etre aimé, c'est être compris (1)
- L'amour véritable consiste à comprendre l'autre personne (1)
- Ton coeur doit être comme la terre, avec une capacité de recevoir et de transformer très grande (1)
- La terre (1)
- La patience est le volume de votre coeur (1)
- La douleur en nous peut être transformée par une autre sorte d'énergie (1)
- Le don dont on parle dans les six paramita est le don de la compréhension (1)
- La paix est l'absence de conflits (1)
- Il faut rétablir la paix dans notre corps, dans notre esprit et plus tard dans notre famille et dans la société (1)
- En ramenant notre esprit sur notre corps, nous rentrons chez nous. Le corps est la première demeure (1)
- Le corps est une merveille (1)
- Etre un avec son corps (1)
- Exercice numéro 3 du soutra de la respiration en pleine conscience : J'inspire, je suis conscient de mon corps. (1)
- Une fois que nous avons constaté que nous avons de la tension dans le corps, l'expiration peut nous ervir à nous relâcher, à relâcher cette tension. (1)
- Dans le soutra de la respiration en pleine conscience, le Bouddha nous enseigne 16 exercices de respiration (1)
- La vie est une chose merveilleuse (1)
- Relâcher la tension dans le corps avec l'expir est l'objet du quatrième exercice du soutra de la respiration en pleine conscience (1)
- Notre course effrénée nous empêche de voir que les condition du bonheur, de la joie, sont déjà disponibles dans le moment présent (1)
- Il faut arrêter la course (1)
- Nous sommes habitués à courir, même pendant notre sommeil. Nous cherchons quelque chose, c'est une énergie d'habitude qui nous contrôle (1)
- Inspirer peut générer de la joie et de la paix (1)
- Reconnaître le corps sur l'inspir, relâcher la tension sur l'expir, cela peut être fait n'importe où et n'importe quand. C'est simple, facile et faisable (1)
- Faire une inspiration est une chose très agréable (1)
- Nous songeons toujours au futur, nous ne sommes pas capables de sentir le moment présent. (1)
- Avec la pleine conscience, nous pouvons toucher le ciel bleu, la lumière du matin, l'air pur, les cours d'eau, les arbres, les oiseaux. Ces choses sont disponibles dans le moment présent. (1)
- Quand on inspire, on ramène l'esprit vers le corps, et on reconnaît qu'il y a un corps (1)
- J'inspire, je sais que j'ai un corps physique. C'est déjà une sorte d'éveil (1)
- Si on peut réduire la tension, on peut réduire la douleur (1)
- La pleine conscience est une énergie qui nous aide à reconnaître ce qui se passe dans notre corps (1)
- Dans notre corps s'accumule de la tension (1)
- En inspirant, reconnaître la tension dans notre corps et lui sourire (1)
- Nous oublions toujours que nous avons un corps. Donc, une inspiration faite dans la pleine conscience nous rappelle que nous avons un corps (1)
- Avoir un corps est quelque chose de merveilleux (1)
- La liberté s'établit tout de suite, avec une inspiration en pleine conscience. (1)
- Beaucoup d'entre nous sommes victimes du passé, qui constitue une sorte de prison car nous revivons et revivons la souffrance du passé. (1)
- Quand nous ramenons l'esprit vers le corps, quand le corps et l'esprit sont ensemble, nous sommes établis dans le moment présent, nous sommes libérés du passé et du futur (1)
- Quand vous inspirez dans la pleine conscience, vous arrêtez toute pensée. C'est une chose faisable, si vous portez votre attention entièrement sur l'inspir. Vous êtes alors libre. (1)
- Avec la pleine conscience, nous réalisons qu'il y a de la tension dans notre corps. Cette tension nous empêche de nous réjouir de la vie. (1)
- La pensée de la politique et de la société a en effet très tôt pris la forme de la croyance en une voie royale : la prise du pouvoir central, clé magique préalable et nécessaire et nécessaire pour la résolution de tout problème. Ce faisant, les forces progressiste se sont condamné à un mode de traitement des problèmes piégé dans des questions d'intersubjectivité et de conflits d'intérêts. Elles ont confondu l'assomption des processus objectifs - sociaux, politiques, économiques, écologique, d'éducation, de santé etc, - avec une problématique simpliste, celle des moyens d'arriver au pouvoir. (1)
- La construction au Nord de forteresses fondées sur l'oppression du Sud (1)
- Qui connaît une seule poussière connaît l'univers entier. Qui pénètre un seul existant pénètre les dix mille existants. Un ancien dit : "Au premier moment de ta naissance, tu as déjà pris part au rugissement du lion" (1)
- L'Oeil qui sait entendre la résonance de l'univers au delà de la frontière entre l'animé et l'inanimé (1)
- "Laissez d'elle-même se purifier cette conscience". Le "Laisser d'elle-même" est le non-faire, le "se purifier" est le non-faire (1)
- Quoique la cause ne soit pas avant et le fruit ne soit pas après, par la cause qui atteint sa plénitude, le fruit atteint sa plénitude (1)
- Faire le bien n'est pas à mesurer (1)
- Dans la pratique (méditation), il y a toujours la réalisation des bonnes actions comme présence (1)
- A la question posée par un moine : "Qu'est-ce que la prédication de la loi faite par l'inanimé ?", le maître répond : "Ne pas jaser." (1)
- Jusqu'aux confins de tous les futurs et de l'avenir infini (1)
- Le caractère japonais shin est un idéogramme qui représente le coeur en tant qu'organe. Il désigne à la fois l'esprit et le coeur. Contrairement à la tradition occidentale qui veut établir une nette distinction entre l'esprit et le coeur, entre la pensée et les sentiments et les émotions, la mentalité extrême-orientale considère que la faculté intellectuelle s'exerce aussi bien dans le coeur que dans la tête. Le coeur est considéré comme organe à la fois des affects et de l'intellect. On pense avec le coeur, l'esprit et le coeur n'étant pas dissociés. (1)
- La vertu acquise du non-confectionné, la vertu acquise du non-faire (1)
- La prédication de la loi faite par l'inanimé n'est autre que la totalité des énoncés des éveillés et des patriarche (1)
- Il y a mille pouvoirs pénétrant le coeur qui portent l'Oeil (1)
- Tantôt le subit tantôt le graduel et voir le fruit se réaliser comme présence (1)
- Réfléchissez à fond et plus largement sur ce qu'est l'Oeil (1)
- Tout en étant la pratique, les bonnes actions ne sont pas à moi, ni connues par moi (1)
- Les commentaires de l'édition traduite du Shôbôgenzô forment un tout cohérent avec le texte même de Dôgen. Elles lui seront ici catégorisées conjointement. (1)
- Tous les existants sont en dernier lieu la délivrance de soi ; ils sont sans nulle demeure (1)
- Etudier à fond l'écoulement et le non-écoulement. Etudier à fond la montagne (1)
- Du fait qu'elle coule toujours vers le bas, l'eau est ce vers quoi tout le reste conflue, appelant ainsi l'image de la vallée. Dans son humilité, elle est pourtant ce qui donne vie à toute chose, symbole en cela du féminin, du Yin qui conquiert le Yang par attraction plutôt que par contrainte. De la figure du féminin, on en arrive à celle de la mère. (1)
- L'eau ne résiste à rien et suit le cours naturel des choses. Ainsi, dans la pensée chinoise, la métaphore de l'eau est souvent associée au Dao et à l'idéal taoïste de non-agir (1)
- Les montagnes sont constamment au repos et constamment en marche. On parle de l'écoulement des montagnes et de l'écoulement du Soi (1)
- L'eau coagulée est plus dure que le diamant. Qui pourrait la briser ? Fondue, l'eau est plus tendre que le lait. Qui pourrait la briser ? (1)
- Ce que disent les montanges (1)
- Dôgen affirme l'identité réciproque du temps et de l'existence ; le temps est l'existence, et l'existence est le temps (1)
- La "Loi non discriminante" est une Loi absolue, non analytique, qui embrasse en profondeur le long mouvement de la méditation (1)
- C'est à nous de discerner quelles sont les bonnes et mauvaises actions suivant les relations circonstancielles de chaque moment (1)
- La puissance des actes qui s'accumule (1)
- Lorsque la loi de cause à fruit est déjà clairement distinguée dans son aspect originel, elle n'est autre que le non-faire, la non-naissance, la non-permanence ; elle est sans ombre ni chute, puisqu'elle se dépouille d'elle-même ! (1)
- Un ancien éveillé dit : "Ne faites pas de mauvaises actions,/ Pratiquez les bonnes actions,/ Laissez d'elle-même se purifier cette conscience,/ Ceci n'est autre que l'enseignement de tous les éveillés. (1)
- Ainsité (1)
- C'est l'arrêt de la pensée et la fixation de l'esprit qui sont les existants non-confectionnés. La non-naissance et le non-faire, voilà la réalité ! (1)
- La fixation de l'esprit (1)
- Le coeur de l'Eveil remplit l'univers de la résonance, puisque l'Eveil consiste précisément à s'éveiller à l'écho constant que la Nature se fait à elle-même. Tel est le sens du mot de l'Eveillé-Shâkyamuni : "Lorsqu'est apparue l'étoile du matin, j'ai réalisé la Voie avec la vaste terre et tous les êtres vivants." (1)
- Plus le texte est trituré, commenté, interprété et traduit, plus sa valeur augmente (1)
- L'univers de la résonance, qui est la Nature, embrasse tout jusqu'à nos pensées, nos paroles et nos actes, et ces derniers, selon le concept du karma, ne cesseraient de résonner, même après leur disparition matérielle, en produisant des répercussions insondables et sans limites au niveau du temps et au niveau de l'espace. (1)
- LOrsque la non-compréhension revient au milieu de la compréhension, celle-là ne contrecarre pas celle-ci, de même que celle-ci ne brise pas celle-là. [...] La compréhension doit être le moment où se présente la concentration de soi, la voix étant déjà entrée dans les oreilles. (1)
- L'Oeil omniscient (1)
- Disons pour l'instant que la Voie n'est pas une affaire du savoir ou du non-savoir. (1)
- Le sens tel qu'il est conçu chez Dôgen est essentiellement de l'ordre de la production, l'ordre du paraître. C'est pourquoi il doit naître ici et maintenant dans cet univers de la résonance qui est l'écriture, par la trituration d'une fleur. [...] Le sens doit se réaliser comme présence à ce-juste-moment-tel-quel où la pureté de la méditation assise sans formes ni couleurs - comme l'Oeil sans objet - transperce le recto. L'ordre atemporel du zazen dans sa radicalité du rien réalisera alors de parfaites épousailles avec l'ordre temporel de la Loi du phénomène, sans mélange ni confusion. Le sens n'est ni du côté du recto ni du côté du verso, ni du côté du texte (l'objet) ni du côté du lecteur (le sujet) ; il est de l'ordre de la rencontre et de la résonance. (1)
- Le terme la réalisation du kôan comme présence doit s'appliquer à tous les noms. (1)
- La Haute-Savoie (1)
- Ces institutions (les académies) sont comme hantées par le devoir de lexique, qui est une mémoire. (1)
- L'Académie florimontane (1)
- L'Académie française (1)
- Cette perversion polymorphe, le dictionnaire (1)
- (A propos de l'Académie française) On ne peut accuser Richelieu d'avoir en vue le durcissement de quelque ciment culturel, puisqu'il choisit le mot "académie" en 1635, mais "les lynx" italiens et la "florimontane" de François de Sales, qui fonctionna trois ans avec succès à Annecy, ne durent pas être étrangers à son choix. (1)
- La vaste terre entière n'est autre que le corps humain réel, elle n'est autre que la porte de délivrance ; elle n'est autre qu'un Oeil de l'Eveillé de la lumière, elle n'est autre que notre corps de la Loi (1)
- Lorsque vous clarifiez le fait que les formes-couleurs que vous repoussez ne sont pas à être colorées selon votre préférence, c'est alors que ne se cache plus le visage et les yeux originels de l'homme qui simplement pratique la Voie au quotidien. (1)
- L'Aspect réel est l'Aspect réel du tel quel, et le tel quel est le corps et le coeur de ce présent ! C'est avec ce corps et avec ce coeur qu'il faut déployer le coeur de l'Eveil. Ne détestez pas patauger dans l'eau et marcher sur les cailloux. Confectionner, en trituranr un seul brin d'herbe, le corps doré de l'Eveillé de six shakus, et dresser, en triturant une seule poussière, le mausolée d'un ancien éveillé, tel doit être le déploiement du coeur de l'Eveil. Cela n'est autre que de voir et écouter l'Eveillé, de voir et écouter la Loi, de faire de soi un éveillé et de faire la pratique de l'Eveillé. (1)
- Confectionner, en triturant un seul brin d'herbe, le corps doré de l'Eveillé de six shakus, et dresser, en triturant une seule poussière, le mausolée d'un ancien éveillé, tel doit être le déploiement du coeur de l'Eveil (1)
- Il faut étudier à fond tous les existants tête par tête (1)
- Le corps et le coeur de la Voie de l'Eveillé sont les herbes, les arbres, les tuiles, les cailloux ; ils sont le vent, la pluie, l'eau et le feu. Transformer ceux-ci en Voie de l'Eveillé n'est autre que le déploiement du coeur de l'Eveil. Déployer un seul déploiement du coeur de l'Eveil à cent, à mille, à dix mille reprises. (1)
- Trouvez le refuge dans la vraie Loi et étudiez la Loi de l'éveillé en suivant les écritures bouddhiques et les bons maîtres (1)
- C'est en recueillant la Vacuité dans la Vacuité qu'on fait de soi un éveillé (1)
- Trituration (1)
- Jouer avec l'Oeil, goûter le déploiement du coeur de l'Eveil, et s'en servir (1)
- Ni le rejet ni la préférence (1)
- Réfléchissez sur vous-même ; ce que vous ne voudriez pas pour vous-mêmes sera toujours le vôtre. Prenez-en conscience aussi : ces voix du printemps et de l'automne dont vous voudriez qu'elles soient les vôtres ne le sont pas. Vos idées ne sont ni accumulées ni ne demeurent en vous. (1)
- Sachez-le aussi, l'égarement est la chose qui n'existe pas. Sachez-le aussi, l'éveil est la chose qui n'existe pas. (1)
- Etre assis tout simplement et se dépouiller du corps et du coeur (1)
- Selon la légende, la fleur d'Udumbara éclôt une fois tous les trois mille ans, et désigne métaphoriquement la manifestation des éveillés, événement rarissime dans ce monde terrestre. [...] A ce moment-là, assis au milieu d'un million de fidèles rassemblés sur le Mont du Pic du Vautour dans le pays de l'Ouest, l'Eveillé-Shâkyamuni tritura une fleur d'Udumbara et cligna l'Oeil. A ce moment-là, l'honorable Kâçyapa lui adressa un sourire. L'Eveillé-Shâkyamuni dit alors : "J'ai en moi la vraie Loi, Trésor de l'Oeil - le coeur sublime du Nirvâna. Je transmets ceux-ci à Kâçyapa." (1)
- Dôgen signale que la pratique ne doit pas être conçue comme quelque chose tournée vers l'avenir (1)
- Le mot japonais shizen : la "nature", veut dire littéralement "de soi-même ainsi", "ce qui va de soi", "ce qui advient spontanément". La tradition taoïste développera, à partir de ce mot, les notions de pure spontanéité et de non-agir, notions tournées vers l'état originel de fusion et de non-dépendance totale. (1)
- Un sentiment du monde comme miracle. Un sentiment d'ouverture à l'insondabilité des choses que semble avoir peu ou prou oublié l'héritage philosophique occidental, gouverné d'ordinaire par un esprit de distance vis-à-vis de la réalité (1)
- L'insondabilité des choses (1)
- La résonance (1)
- [A propos du haiku] Ses quelques syllabes ouvrent un espace de naissance infinie que la lecture échoue à épuiser. Un espace de pure intensité mentale. Il faut dire que le lecteur est convoqué au plus vif, au plus vrai de sa palette sensible, pour "compléter" le poème. Le faire résonner. Comme si la métaphore cédait ici le pas à la résonance - onde d'un galet de sens ricochant sur les eaux du silence (1)
- "On appelle phrase morte une phrase dont le langage est encore du langage : une phrase vivante est celle dont le langage n'est plus du langage", Leang-Kiai de Tong-chan (1)
- Débordant les mots par les mots, leur faisant dire ce qu'ils ne semblent pouvoir dire, il [le haiku] gambade toujours aux limites du langage. Et s'il apparaît comme l'expression vraie d'un vertige, c'est sans doute parce qu'il s'attache à ciseler sans fin cette pure aporie : mettre en mots le silence (1)
- Si le haiku est un exercice spirituel, c'est au sens où il approfondit le spiritus, c'est à dire le souffle, du monde en nous. (1)
- Exercices spirituels (1)
- Chez Dôgen, le langage est conçu comme matière à exploiter, et le mot est perçu comme chose parmi les choses du monde (1)
- Dans le Shôbôgenzô, la poésie et la philosophie, la surface et la profondeur ne font qu'une (1)
- Le chinois ancien ne connaît pas la copule "être"; le rapport du sujet et du prédicat est indiqué par une simple juxtaposition (1)
- Le chinois, comme le japonais, n'est pas une langue flexionnelle ; les relations des mots et de chaque partie de la phrase, sont indiqués, non par le genre, la marque du singulier ou du pluriel, la déclinaison, la conjugaison, etc., mais seulement par la position des mots (1)
- Le plan de l'ouvrage défie le principe même d'une cohérence systématique, linéaire, didactique ou circulaire telle qu'elle s'est développée en occident. (1)
- Le français, langue sans pareille pour sa clarté et sa précision. (1)
- L'ellipse (1)
- La langue (1)
- Selon Bashô, un poème achevé doit révéler - dans le même temps - l'immuable, l'éternité qui nous déborde (fueki) et le fugitif, l'éphémère qui nous traverse (ryukô). Le haiku tremble et scintille alors comme un instant-poème, une étincelle jaillie de la confrontation permanent entre le présent et l'éternité, un minuscule aérolithe de modestie à l'échelle du cosmos. (1)
- Le présent et l'éternité (1)
- Une fleur de sens (1)
- L'inconnu (1)
- Pourquoi aimons-nous le haiku ? Sans doute pour l'acquiescement qu'il suscite en nous, entre émerveillement et mystère. Le temps d'un souffle (un haiku, selon la règle, ne doit pas être plus long qu'une respiration), le poème coïncide tout à coup avec notre exacte intimité, provoquant le plus subtil des séismes. Sans doute aussi parce qu'il nous déroute, parce qu'il nous sort de notre pli, déchirant une taie sur notre regard, rappelant que la création a lieue à chaque instant. "Salve contre l'habitude", disait justement Henri Pichette à propos de la poésie - "ravissement soudain dans l'imprévisible", répondraient les haikistes qui traquent l'inconnu au coeur du familier. Peut-être enfin parce qu'il sait pincer le coeur avec légèreté. Rien de pesant, rien de solennel, rien de convenu. Juste un tressaillement complice. Une savante simplicité. L'éclosion spontanée d'une fleur de sens. (1)
- La subtilité (1)
- [Le haiku] suspend, comme en se jouant, la raison discursive qui nous tient lieu de béquille - avec une ambition souveraine : dire la réalité telle qu'elle est. (1)
- Devant l'éclair - sublime est celui qui ne sait rien (Bashô) (1)
- Cette attention portée à l'infime, cette tendresse envers le monde et toutes les créatures vivantes, principe bouddhique s'il en est, participe aussi d'un souci constant du détail, caractéristique de l'art japonais [...] L'attention se centre sur un ou deux détails à même de dire la totalité d'un ensemble - la partie devient le tout. (1)
- Art de l'ellipse et du bref, le haiku se tient à l'évidence du côté de la "phrase vivante", mais il procède par retranchement, par soustraction - par dépouillement. Habité par une exigence d'expression absolue, il dénude la langue jusqu'à sa moelle. (1)
- Qui sait, au fond, si le monde vu par un papillon n'est pas plus réel que le nôtre ? (1)
- [Le haikiste] met la focale au point sur ce qui est là, maintenant, inépuisable dans l'éphémère - non pas une essence, mais une dynamique, une énergie (1)
- Le haikiste semble photographier, enregistrer (André Breton dans le Premier Manifeste du Surréalisme n'appelait-il pas les poètes à être des "appareils enregistreurs ?") un simple rien, mais dont l'éclat irradierait sans trêve. Il ne conçoit pas, il découvre. (1)
- La langue japonaise omet volontiers, lorsqu'ils sont évidents aux locuteurs, le sujet et les compléments de toutes sortes (compléments d'objet direct, second ou indirect, complément circonstanciels de lieu ou de temps etc.) (1)
- Tel qu'il se présente originalement, le Shôbôgenzô est constitué de calligraphies qui ne comportent aucune ponctuation, ni de virgule, ni de point final, ni de guillemets (1)
- Tout est bon en tant que tel (1)
- La vertu acquise des éveillés antérieurs vous purifie et vous sauve, elle fait naître en vous une foi pure et l'esprit d'application libérés de toutes entraves. Dès l'instant qu'apparaît cette foi pure, le soi-même et l'autre se font également transformer par elle. Le bénéfice de cette transfornation se répand sur les êtres sensibles et sur les êtres non sensibles. (1)
- Formes-couleurs des montagnes et voix des vallées. C'est elles qui ont une immense langue et énoncent les quatre-vingt-quatre mille poèmes. (1)
- Les trois poisons qui nuisent à la racine du bien sont la convoitise, la colère et l'ignorance (1)
- Connaître en triturant, avec toutes nos forces, cet univers entier, les montagnes et les rivières (1)
- La vertu acquise de la voix des vallées et des formes-couleurs des montagnes (1)
- Si on dit en français "faire des rêves", on dit en japonais "voir des rêves" (1)


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